Discussion:Visions et dictées de Maria Valtorta

    De Wiki Maria Valtorta
    Dernier commentaire : dimanche à 22:02 par François-Michel dans le sujet Citations qui pourraient être utiles pour l'article

    Citations qui pourraient être utiles pour l'article

    Je mets ici des citations de l'Oeuvre qui pourraient être utiles pour l'article.

    Explication de Maria sur son "moniteur intérieur" qui la renseigne sur différents détails de ses visions :
    Vous me demandiez aujourd'hui comment j'avais pu savoir les noms de Hillel et Gamaliel et celui de Chammaï (Shammaï).

    C'est la voix que j'appelle "seconde voix" c'est elle qui me dit ces choses. C'est une voix encore moins sensible que celle de mon Jésus et des autres qui me dictent. Celles-là ce sont des voix, je vous l'ai déjà dit et je vous le répète, que mon entendement spirituel les perçoit comme si c'était des voix humaines. Je les perçois suaves ou indignées, riantes ou tristes, exactement comme quelqu'un qui me parlerait tout près. Tandis que cette "seconde voix" au contraire c'est comme une lumière, une intuition qui parle en mon esprit. Je dis "en" mon esprit et non pas "à" mon esprit. C'est une indication.

    Ainsi comme je m'approchais du groupe des gens qui discutaient, sans savoir quel était cet illustre personnage qui, à côté d'un vieillard parlait avec tant de chaleur, "cette voix" intérieure me dit : "Gamaliel - Hillel" Oui, d'abord Gamaliel et ensuite Hillel, je n'ai aucun doute. Pendant que je me demandais qui étaient ceux-ci, ce moniteur intérieur m'indiqua le 3ème individu antipathique tout juste au moment où Gamaliel l'appelait par son nom. C'est ainsi que j'ai pu savoir qui était celui-là qui avait l'aspect d'un pharisien. Aujourd'hui, ce moniteur intérieur me fait comprendre que je voyais l'univers après sa mort. Il en est ainsi très souvent dans les visions. C'est lui qui me fait comprendre certains détails que par moi-même je ne saisirais pas, et qu'il est nécessaire de comprendre. Je ne sais si je me suis bien expliquée.
    (EMV 41)

    Sur l'insistance de Jésus dans la méticulosité que doit appliquer Maria à rapporter les détails :
    Jésus dit: (...)

    Toutefois, Maria, je t’ai élue au rôle de divulgatrice de ma Divinité, avec ses diverses manifestations, auprès de ceux qui ont besoin d’être réveillés et conduits à entrevoir Dieu: souviens-toi donc d’être méticuleuse au plus haut point quand tu leur répètes ce que tu vois. La moindre bagatelle a de la valeur et n’est pas tienne, mais mienne. Par conséquent, il ne t’est pas permis de la garder pour toi. Ce serait malhonnête et égoïste. Rappelle-toi que tu es le réservoir de l’eau divine dans lequel cette eau se déverse afin que tous y viennent puiser.

    En ce qui concerne les dictées, tu es parvenue à la fidélité la plus totale. Dans les contemplations, tu observes beaucoup mais, dans ta hâte d’écrire et à cause de tes conditions particulières de santé et d’entourage, il t’arrive d’omettre certains détails. Tu ne dois pas le faire. Mets-les en bas de page, mais écris-les tous. Ceci n’est pas un reproche, mais un doux conseil de ton Maître.

    (...)

    Plus tu seras minutieuse et précise, plus nombreux seront ceux qui viendront à moi et plus grand sera ton bonheur spirituel présent comme ton bonheur éternel à venir.
    (Les cahiers de 1944, le 25 janvier)

    Sur l'insistance de Jésus auprès des servites de Marie dans la transcription des dictées, afin d'éviter toute erreur de détail :
    Jésus dit: (...) Je ne puis permettre que l’on traite ce travail comme une plaisanterie, ou guère moins, ni qu’il reste à l’état de manuscrit, c’est-à-dire ni dactylographié ni corrigé. Nous avons affaire à un monde obtus et mauvais — même dans les milieux ecclésiastiques —, à un monde qui ne se soucie guère de relire ces écrits pour pouvoir y reconnaître ma présence et les approuver mais qui porte toute son attention à éplucher l’ouvrage dans le seul dessein d’y trouver un mot qui puisse passer pour une erreur théologique ou simplement historique, que ce soit dû à l’écriture incertaine de l’écrivain ou à une erreur du copiste. C’est la pure vérité. J’agis donc en sorte que leur animosité soit déçue.
    (Les cahiers de 1945 à 1950, 21 janvier 1946)

    Longue explication de Jésus sur ses interventions lorsque la maladie de Maria pourrait la faire défaillir, toujours afin de préserver la conformité de l'Oeuvre :
    Jésus dit:

    (...)

    Je dis que la preuve valide que ce n’est pas toi qui écris selon tes pensées et tes connaissances personnelles est fournie par les phrases insérées entre deux lignes et les corrections visibles qu’on remarque sur les dictées. Elles sont provoquées par la faiblesse physique et parfois même mentale d’un porte-parole malade, accablé par sept maladies chroniques qui se raniment parfois, entièrement ou partiellement, causant souffrances et faiblesses mortelles à l’écrivain; elles tiennent aussi aux troubles matériels dus à l’entourage du porte-parole, qui écrit dans des conditions d’environnement ni paisibles ni commodes; enfin, elles sont essentiellement dues à la différence qui existe entre l’impétuosité des "voix", qui dictent parfois rapidement, et les possibilités à les suivre d’une main affaiblie.

    Que se passe-t-il dans ces cas ? Certains passages sont interrompus et quelques phrases omises. Le porte-parole essaie de s’en souvenir tout en me suivant — moi ou d’autres voix —, pour les ajouter une fois la vision terminée. Mais quand il le fait, il n’y parvient plus avec exactitude et oublie les mots prononcés, ou bien il les écrit mal, pas tels qu’ils ont été dictés.

    C’est alors que le Maître vient à son secours. Je vous ordonne de croire à ces paroles, je vous l’ordonne en fonction de ma pleine majesté de Dieu et en qualité de Maître divin, qui peut commander à ses sujets comme il a ordonné à ses patriarches et prophètes ce qu’il ne fallait pas faire ainsi que ce qu’il fallait croire et exécuter pour être son peuple élu sur la terre et ses fils éternels dans le Royaume éternel.

    Je viens donc à son secours, moi, Jésus, ou l’ange gardien du porte-parole, l’assistant vénérable des manifestations célestes, dont l’intelligence angélique n’est pas sujette aux fatigues et faiblesses humaines du porte-parole. Car ce dernier a beau être le petit Jean bien-aimé que j'aime d’un amour extraordinaire, il n’en reste pas moins une créature humaine. C’est pourquoi nous venons à l’aide de l’instrument de Dieu nous complétons les passages restés interrompus, comblons les lacunes des phrases ou dictons à nouveau, du début à la fin, ces passages que la volonté, bonne mais ignorante, du porte-parole a altérés, et nous reconstruisons les leçons telles qu’elles ont été données et entendues. Il s’ensuit — et je vous ordonne de le croire — que l’Œuvre rapporte exactement ma pensée, mes actes, mes manifestations, ainsi que les paroles et actes de ma Mère, des Douze et de tous ceux qui m’entouraient et nous entouraient tous.

    Acceptez l’Œuvre en toute tranquillité tel que je vous l’ai fait donner. Elle est juste, et elle est surnaturelle.
    (Les cahiers de 1945 à 1950, 6 décembre 1947)

    Prévoyant les objections et les doutes qui surgiraient au fil du temps concernant la fidélité et la fiabilité même dans les détails de chacun des passages de l'Oeuvre, Jésus va au devant de celles-ci et poursuit. Je ne sais pas si ce passage te sera aussi utile, mais il frappe par les différentes réponses de Jésus aux arguments qui pourraient être opposés à l'intégrité de l'Oeuvre. Peut-être que certains extraits pourraient t'être utiles, selon l'angle avec lequel tu aborderas l'article:
    Au lieu de se perdre en suppositions d’insinuations diaboliques, qu’ils considèrent, pour expliquer les mots écrits entre les lignes ou recopiés, leur seule et véritable raison d’être. C’est une raison humaine, pas surnaturelle ni préternaturelle. Je dis bien: naturelle. Qu’ils considèrent l’état du porte-parole, et aussi comment et où il écrit. Qu’ils considèrent cela seulement.

    Il n’est pas entouré de la paix tranquille d’un couvent et d’une cellule monastique, où il est facile de se recueillir pour composer leçons et prédications. Mais l’environnement du porte-parole est celui d’une maison commune, troublé par les voix des autres habitants, dérangé par le prochain que je lui ai imposé de toujours accueillir, à la fois par charité et pour réparer les préjudices dus à l’imprudente conduite des personnes chargées de protéger le "secret du Roi", conduite qui a suscité des exaltations dommageables à l’Œuvre et douloureuses pour le porte-parole.

    En vérité, en raison de cette charité que le porte-parole témoigne à son prochain sur mon ordre, celui-ci ne se fait pas faute de recourir à lui pour ses moindres besoins ou désirs de réconfort. Et si cela fait éclore beaucoup de fleurs de patience et de charité dans les plates-bandes du porte-parole, cela fait aussi éclore bien des perturbations dans son travail.

    Les sages de mon Église ont établi et dit de ceux qui connaissent une vie extraordinaire que, pendant qu’ils sont en extase — qu’elle soit complète ou incomplète pour leur permettre de dicter ou d’écrire les révélations qu’ils reçoivent —, la capacité de leur intelligence à appréhender, à comprendre et à exprimer s’accroît, et que, une fois sortis de leur extase, ils retrouvent leur intelligence propre.

    C’est ce qui se passe chez mon petit Jean, "un aigle quand je l’envahis, une petite colombe quand je ne l’envahis plus de mes splendeurs″.

    Il est aussi dit et établi que, bien que la révélation faite par Dieu à une âme choisie pour une mission surnaturelle et extraordinaire soit toujours parfaite, elle peut néanmoins être interprétée et rapportée avec des erreurs secondaires de la créature, et cela parce que la perfection divine ou céleste se mêle et se confond à l’insuffisance de la créature, de sorte que certains détails peuvent en être altérés. C’est pour cette raison que je veille, tout comme l’ange gardien du petit Jean, pour rétablir la pensée telle qu’elle a été dictée et lorsqu’elle a été interrompue par des causes extérieures puis involontairement mal rétablie par le porte-parole.

    Mais je le répète : telle qu’elle vous a été livrée, l’Œuvre rapporte la vérité exacte et complète de mon enseignement.

    On objectera : "Le Seigneur pouvait accorder à l’écrivain force, rapidité, mémoire, capacité intellectuelle, ainsi que la tranquillité autour de lui, pour éviter ces retouches gênantes."

    Je pouvais tout accorder, même une écriture claire et assurée. Mais je m’y suis refusé pour vous empêcher de dire : "L’écriture n’est pas tremblotante, on ne distingue ni fatigue ni lenteur dans la manière d’écrire, par conséquent les prétendues infirmités du porte-parole sont de la simulation." Certains le disent déjà... Je n’ai pas voulu le permettre pour vous empêcher de dire : "Il n’y a pas de phrase ajoutée, pas d’erreur en l’ajoutant, par conséquent le porte-parole n’en est pas un, c’est un auteur humain qui sait ce qu’il veut écrire pour l’avoir appris ailleurs ou grâce à ses capacités personnelles." Certains le disent déjà...

    Je rétorque à cela : "Il n’en est pas ainsi. Mais si c’était le cas, cela prouverait que si, par ces capacités personnelles, ignorant comme il l’est, le petit Jean dit des paroles divines, il est évident que l’Auteur de la sagesse, l’Esprit Saint, vit en lui avec la plénitude de ses dons. Donc, encore une fois, l’Œuvre est parole de Dieu.

    Je pourrais tout faire, même détruire cet ouvrage et le dicter à nouveau. Ce serait la répétition exacte (en ce qui concerne les passages dictés par des voix surnaturelles) de celui qui aura été détruit.

    Les seules différences qu’on rencontrerait seraient les termes employés par le porte-parole pour décrire lieux et épisodes. Ce serait la répétition exacte de l’ouvrage détruit, tout comme cela s’est produit pour les prophéties de Jérémie brûlées par Joachim, le roi de Juda (Jérémie 36, 32). Mais vous pousseriez alors des hauts cris : "Vous voyez bien que le porte-parole n’est pas inspiré, il ne reçoit rien des voix célestes, mais il écrit de lui-même !" Et vous chercheriez à démolir une paix et une œuvre. La paix du porte-parole. L’œuvre de votre Seigneur Dieu.

    Ah, j'éprouve vraiment de l’indignation devant certaines pensées, certains actes ou jugements portés sur ma volonté et sur mon petit Jean ! Je vous dis en vérité que la science a posé des écailles épaisses sur vos pupilles et apporté de la léthargie à votre intelligence, si bien que vous ne me reconnaissez pas là où je resplendis comme Maître et comme Dieu.

    Ne peinez pas l’Esprit Saint, dont vous avez bien besoin de l’amitié, en niant son action — toute révélation et œuvre inspirée a le Paraclet pour auteur —, en attaquant ou en contrariant l’un de ses tabernacles. Les sages d’Israël ont eux aussi combattu et persécuté l’Esprit Saint visible dans les paroles et les actions du Verbe, mais il n’en est sorti aucun bien pour eux.

    J’ai dit : "Tout péché ou blasphème sera pardonné à celui qui se repent, sauf le blasphème contre l’Esprit Saint. Ce qui sera dit contre le Fils de l’Homme sera pardonné, mais ce qui est dit et fait contre l’Esprit Saint ne le sera pas." Ces paroles contiennent encore les premiers commandements, par l’accomplissement desquels on obtient la vie éternelle : "Aime ton Dieu de tout ton être. Aime ton prochain."

    Amour : salut. Pas d’amour : offense à l’Amour divin, c’est-à-dire à l’Esprit Saint en personne ou présent dans ses temples vivants, votre prochain. Contester ses paroles ou les méconnaître est faire offense à l’Amour. Persécuter l’un de ses instruments est offenser l’Amour qui sait avec sagesse pourquoi il a choisi cet instrument.
    (Id)

    Je remarque que tu as noté que tu aborderas la dictée du 24 septembre 1944 sur Marie d'Agréda. Elle traite un petit peu d'A-C Emmerich. Dans les Carnets, il y a un passage beaucoup plus long sur A.C. Emmerich si tu crois que son contenu peut aider. Emmanuel (discussion) 5 janvier 2025 à 01:47 (UTC)Répondre[répondre]
    Merci pour ces références qui contribuent à couvrir ce point fondamental. J'ai en effet noter de parler de la mission des porte-parole, selon Jésus, mais je sélectionnerai les passages applicables à Maria Valtorta, laissant ceux relatifs à M. d'Agréda et A.C. Emmerich aux articles respectifs. Merci aussi pour tes corrections présentes et à venir. François-Michel (discussion) 5 janvier 2025 à 22:02 (UTC)Répondre[répondre]