Mgr Roman Danylak, réfutation d'EWTN (2002)

    De Wiki Maria Valtorta
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    Eternal Word Television Network (EWTN) est une chaîne catholique de télévision américaine basée à Birmingham (Alabama). La fondation qui la supporte est basée à Irondale dans le même État. Créée par Mère Angélica (1923-2016)], une religieuse contemplative, elle diffuse les offices, des débats, des reportages, des divertissements, etc. Après le départ en retraite de Mère Angélica en 2001, la chaîne a évoluée vers des prises de positions plus politiques.

    Bill Bilton, né dans les années 40, a fait sa carrière dans divers médias catholiques et rejoint EWTN où il finit par animer Questions and Answers, une rubrique de réponses aux auditeurs. Bill Bilton avait fait des études et effectué un temps de parcours chez les Eudistes qui le rendait capable de répondre à des questions "religieuses".

    Question d'un auditeur sur Maria Valtorta

    Question adressée à EWTN par D. Maanum, le 5 février 2002 :
    Pouvez-vous me dire quel est le statut des méditations privées de Maria Valtorta ? J'ai entendu dire qu'elles avaient autrefois figuré sur la liste des livres condamnés, mais que cela avait été levé. Un catholique peut-il les lire pour s'en inspirer, et quelles sont les règles de l'Église concernant les méditations privées ? Merci.

    Réponse de Bill Bilton

    Réponse de Bill Bilton d'EWTN le 5 février 2002 :
    Les œuvres de Maria Valtorta ont été condamnées par l'Église après une enquête approfondie et sérieuse qui a conclu que leur contenu était nuisible aux fidèles catholiques. Le 16 décembre 1959, la Congrégation du Saint-Office a ordonné que l'œuvre en quatre volumes intitulée Le Poème de l'Homme-Dieu soit inscrite à l'Index des livres interdits. Le pape Jean XXIII a approuvé ce décret et ordonné que la condamnation soit publiée. Le décret a ensuite été promulgué par le Saint-Office le 5 janvier 1960. Le lendemain, le journal du Vatican L'Osservatore Romano a publié un article résumant les enquêtes des cardinaux du Saint-Office, chargés de protéger les fidèles en matière de foi et de morale. Il est important de noter qu'aucun des écrits de Maria Valtorta n'a été approuvé par l'Église.

    Le 14 juin 1966, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a abrogé l'Index des livres interdits. Bien que l'Index ait été supprimé en 1966, la censure et l'interdiction des livres qui y figuraient conservent encore leur validité en ce qui concerne la loi morale, qui interdit totalement la dilution de la foi et des mœurs.

    Les éditeurs qui ont réimprimé les œuvres de Maria Valtorta ont trompé les fidèles catholiques en imprimant et en distribuant ces œuvres condamnées à des catholiques dévoués, mais non avertis. Ils ont agi ainsi malgré les efforts des plus hautes autorités de l'Église pour avertir les fidèles que l'autorité morale représentée par la condamnation à l'Index des livres interdits reste en vigueur aujourd'hui, et que les œuvres de Maria Valtorta doivent être évitées par les catholiques sincères et consciencieux.

    Nous vous exhortons sincèrement à considérer le fait que les œuvres de Maria Valtorta ont été condamnées par l'Église comme étant des récits peu fiables et spirituellement dangereux sur la vie de Jésus et de Sa Mère. Les catholiques qui souhaitent en savoir plus sur l'un et l'autre devraient consacrer leur temps à lire les Évangiles ou une bonne biographie du Christ.

    Réfutation de Mgr Roman Danylak

    En-tête : Mgr Roman Danylak - Évêque titulaire de Nysse - Paroisse des Saints Serge et Bacchus[1] - 00184 Rome, Italie
    Au Comité éditorial d'EWTN

    Birmingham, Alabama

    À qui de droit :

    Votre rubrique Questions et Réponses a récemment attiré mon attention, en particulier votre réponse à une question de vos auditeurs et lecteurs concernant les écrits de Maria Valtorta.

    Je ne sais pas qui est M. Bill Bilton ni quel est son lien avec EWTN, mais je tiens à vous informer que sa réponse à votre auditeur est une tâche et une souillure sur la bonne réputation et l’autorité qu’EWTN jouit à juste titre parmi les auditeurs catholiques, sans parler de l'absence d'une enquête sur le statut de la question.

    En lisant sa réponse, mon sang n'a fait qu'un tour face à cette usurpation d'une autorité qui n'appartient qu'au magistère de l'Église.

    Il est vrai que la première édition du Poème de l’Homme-Dieu a été placée à l’Index de l’Église catholique romaine. Cet Index a été supprimé par l’autorité du pape Paul VI en 1965. Comme l’explique le document accompagnateur de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, l’ancien Index peut conserver une autorité morale, mais non canonique, en tant que guide pour les lecteurs catholiques. Les documents de 1965/66 reconnaissent que tous les ouvrages qui avaient été inscrits à l’Index n’étaient pas nécessairement contraires aux mœurs et à la foi.

    La répétition des opinions des anciens censeurs et détracteurs de Maria Valtorta révèle que ceux qui continuent d'invoquer cet Index ignorent la réponse du cardinal Ratzinger à l'évêque de Birmingham, Alabama, en 1993, ainsi que les déclarations de la Conférence des évêques italiens au cours des dernières années. Ces déclarations reconnaissent qu'il n'y a rien de contraire à la foi ou aux mœurs dans Le Poème de l'Homme-Dieu et les autres écrits de Maria Valtorta. Elles reconnaissent également la législation actuelle de l'Église catholique, conformément au Code de droit canonique, qui ne nécessite plus le nihil obstat des autorités ecclésiastiques pour les écrits rapportant des messages ou révélations présumés (CIC canons 823-4, 830, 832).

    Poursuivre cette chasse aux sorcières infamante contre Maria Valtorta et ses écrits me rappelle les théologiens et canonistes qui ont brûlé Jeanne d'Arc sur le bûcher, ceux qui ont excommunié Saint Thomas d'Aquin, ou encore les détracteurs du Bienheureux Padre Pio. Cela me fait aussi penser au grand conseil ou au sanhédrin des Juifs qui ont condamné le Christ. Malheureusement, l'une des faiblesses des instances de l'Église est qu'elles ne rétractent pas formellement leurs accusations lorsqu'il leur est prouvé qu'elles se sont trompées. C'est une faiblesse commune à de nombreux évêques, pasteurs et à beaucoup de personnes en position d'autorité.

    C'est ce qui est arrivé à Maria Valtorta. L'Osservatore Romano a été informé de la fausseté des insinuations des auteurs calomniant Maria Valtorta dans leurs articles publiés dans L'Osservatore en 1961. Les Pères Servites, qui avaient présenté le volume du Poème de l'Homme-Dieu au pape Pie XII, les ont informés. Le pape Pie XII avait salué ses écrits en déclarant : « Publiez-les tels quels, sans rien retirer ni ajouter. Ceux qui comprendront, comprendront. » L'Osservatore a cessé d'imprimer des commentaires négatifs. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant des autres.

    Heureusement, il existe un autre recours dans l'Église catholique. Les papes ont élevé Jeanne d'Arc, Saint Thomas d'Aquin et le Bienheureux Padre Pio aux autels de l'Église. Le Père éternel a ressuscité son Fils d'entre les morts et l'a fait asseoir à sa droite. Espérons qu'un jour, l'Église reconnaîtra la sainteté de cette âme victime choisie.

    La répétition des opinions des anciens censeurs et détracteurs de Maria Valtorta révèle que ceux qui continuent d'invoquer cet Index ignorent la réponse du cardinal Ratzinger à l'évêque de Birmingham, Alabama, en 1993, ainsi que les déclarations de la Conférence des évêques italiens au cours des dernières années. Ces déclarations reconnaissent qu'il n'y a rien de contraire à la foi ou aux mœurs dans Le Poème de l'Homme-Dieu et les autres écrits de Maria Valtorta. Elles reconnaissent également la législation actuelle de l'Église catholique, conformément au Code de droit canonique, qui ne nécessite plus le nihil obstat des autorités ecclésiastiques pour les écrits rapportant des messages ou révélations présumés (CIC canons 823-4, 830, 832).

    Poursuivre cette chasse aux sorcières infamante contre Maria Valtorta et ses écrits me rappelle les théologiens et canonistes qui ont brûlé Jeanne d'Arc sur le bûcher, ceux qui ont excommunié Saint Thomas d'Aquin, ou encore les détracteurs du Bienheureux Padre Pio. Cela me fait aussi penser au grand conseil ou au sanhédrin des Juifs qui ont condamné le Christ. Malheureusement, l'une des faiblesses des instances de l'Église est qu'elles ne rétractent pas formellement leurs accusations lorsqu'il leur est prouvé qu'elles se sont trompées. C'est une faiblesse commune à de nombreux évêques, pasteurs et à beaucoup de personnes en position d'autorité.

    C'est ce qui est arrivé à Maria Valtorta. L'Osservatore Romano a été informé de la fausseté des insinuations des auteurs calomniant Maria Valtorta dans leurs articles publiés dans L'Osservatore en 1961. Les Pères Servites, qui avaient présenté le volume du Poème de l'Homme-Dieu au pape Pie XII, les ont informés. Le pape Pie XII avait salué ses écrits en déclarant : « Publiez-les tels quels, sans rien retirer ni ajouter. Ceux qui comprendront, comprendront. » L'Osservatore a cessé d'imprimer des commentaires négatifs. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant des autres.

    Heureusement, il existe un autre recours dans l'Église catholique. Les papes ont élevé Jeanne d'Arc, Saint Thomas d'Aquin et le Bienheureux Padre Pio aux autels de l'Église. Le Père éternel a ressuscité son Fils d'entre les morts et l'a fait asseoir à sa droite. Espérons qu'un jour, l'Église reconnaîtra la sainteté de cette âme victime choisie.

    La répétition des opinions des anciens censeurs et détracteurs de Maria Valtorta révèle que ceux qui continuent d'invoquer cet Index ignorent la réponse du cardinal Ratzinger à l'évêque de Birmingham, Alabama, en 1993, ainsi que les déclarations de la Conférence des évêques italiens au cours des dernières années. Ces déclarations reconnaissent qu'il n'y a rien de contraire à la foi ou aux mœurs dans Le Poème de l'Homme-Dieu et les autres écrits de Maria Valtorta. Elles reconnaissent également la législation actuelle de l'Église catholique, conformément au Code de droit canonique, qui ne nécessite plus le nihil obstat des autorités ecclésiastiques pour les écrits rapportant des messages ou révélations présumés (CIC canons 823-4, 830, 832).

    Poursuivre cette chasse aux sorcières infamante contre Maria Valtorta et ses écrits me rappelle les théologiens et canonistes qui ont brûlé Jeanne d'Arc sur le bûcher, ceux qui ont excommunié Saint Thomas d'Aquin, ou encore les détracteurs du Bienheureux Padre Pio. Cela me fait aussi penser au grand conseil ou au sanhédrin des Juifs qui ont condamné le Christ. Malheureusement, l'une des faiblesses des instances de l'Église est qu'elles ne rétractent pas formellement leurs accusations lorsqu'il leur est prouvé qu'elles se sont trompées. C'est une faiblesse commune à de nombreux évêques, pasteurs et à beaucoup de personnes en position d'autorité.

    C'est ce qui est arrivé à Maria Valtorta. L'Osservatore Romano a été informé de la fausseté des insinuations des auteurs calomniant Maria Valtorta dans leurs articles publiés dans L'Osservatore en 1961. Les Pères Servites, qui avaient présenté le volume du Poème de l'Homme-Dieu au pape Pie XII, les ont informés. Le pape Pie XII avait salué ses écrits en déclarant : « Publiez-les tels quels, sans rien retirer ni ajouter. Ceux qui comprendront, comprendront. » L'Osservatore a cessé d'imprimer des commentaires négatifs. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant des autres.

    Heureusement, il existe un autre recours dans l'Église catholique. Les papes ont élevé Jeanne d'Arc, Saint Thomas d'Aquin et le Bienheureux Padre Pio aux autels de l'Église. Le Père éternel a ressuscité son Fils d'entre les morts et l'a fait asseoir à sa droite. Espérons qu'un jour, l'Église reconnaîtra la sainteté de cette âme victime choisie.

    Bien que la première édition italienne du Poème de l'Homme-Dieu n'ait pas porté de nihil obstat, ce qui a conduit à son inscription à l'Index, plusieurs évêques ont, par la suite, accordé leur nihil obstat et leur imprimatur aux écrits de Maria Valtorta au fil des ans. Ses écrits ont été traduits en français, anglais, portugais, espagnol, polonais, ukrainien, malayalam et d'autres langues. Plusieurs évêques, y compris moi-même, ont donné leur imprimatur à ces traductions afin que les lecteurs catholiques n'hésitent pas à les prendre en main. Ils sont véritablement un don de Notre Seigneur. Je recommande à M. Bilton de lire ce que j'ai écrit à ce sujet. J'ai inclus plusieurs de mes articles en défense de Maria Valtorta sur mon site internet à l'adresse www.heartofjesus.ca. Je recommande tout particulièrement l'excellent site internet et les recherches approfondies d'un moine catholique, qui a rassemblé de nombreux articles et textes d'auteurs divers et les a inclus sur son site. Cf. http://www.bardstown.com/~brchrys/index.html.

    Le présent éditeur et imprimeur des œuvres de Maria Valtorta, le Dr Emilio Pisani, a compilé les arguments de divers auteurs, en faveur ou contre les écrits de Maria Valtorta, dans un nouveau livre. Un simple coup d'œil aux résultats Google vous montrera plus de 200 sites internet dédiés aux écrits de Maria Valtorta, dans une variété de langues.

    Vous devez une rétractation à vos lecteurs.

    Respectueusement vôtre dans le Christ et la Sainte Mère,

    Roman Danylak

    Notes et références

    1. L'église Santi Sergio e Bacco degli Ucraini (en français : Église Saints-Serge-et-Bacchus-des-Ukrainiens) est une église romaine située dans le rione (arrondissement) de Monti sur la piazza Madonna dei Monti et dédiée aux martyrs Serge et Bacchus de Rasafa morts en 303 sur les ordres de l'empereur Maximien.