Fialé, Phialé (lac)
Lac de cratère situé non loin du mont Hermon où la samaritaine aurait trouvé refuge[1]
Descriptif
Quand Jésus repasse par Sichem, juste avant la Passion, la Samaritaine Photinaï n’est plus là, et personne ne sait où elle a trouvé refuge : « Quelqu'un de nous a cru la voir en qualité de servante dans un village, près du Fialé. Un autre jure l'avoir reconnue vêtue misérablement à Bersabée »[2]. C’est la seule allusion au lac Phialé et à Bersabée dans l’œuvre, deux endroits situés l’un à l’extrême nord et l’autre à l’extrême sud de la Palestine.
Son nom
Fialé, Phialé, Ram. Flavius Josèphe l'appelle Phiale : "Phialé - la coupe - se trouve en montant vers la Trachonitide, à cent vingt stades de Césarée (de Philippe), à droite et à peu de distance de la route[102] : c'est un étang ainsi nommé à cause de sa forme circulaire ; l'eau le remplit toujours jusqu'au bord sans jamais ni baisser ni déborder. Longtemps on ignora que le Jourdain y prenait sa source, mais la preuve en fut faite par le tétrarque Philippe : il fit jeter dans la Phialé des pailles qu'on trouva transportées dans le Panion, où les anciens plaçaient l'origine du fleuve[3]"
Phialé désigne une coupe grecques sans anse, peu profonde, souvent circulaire et évasée. Très courante, elle servait aux libations. Le lac était ainsi nommé par analogie de forme. Situé en Décapole, on y parlait grec.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 571.
En savoir plus sur ce lieu
Lac peu connu, situé à l'extrême nord de la Palestine. Il est aujourd'hui référencé dans Internet, mais il était pratiquement inconnu du temps de Maria Valtorta.
Le village où Photinaï travaille comme servante est sans doute celui appelé aujourd'hui Mas'ade
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- 33° 14’ 02’’ N / 35° 46’ 00’’ E /
- +948m.
Notes et références
'
- ↑ Article partiellement rédigé à partir du Dictionnaire géographique de l'Évangile, J.-F. LAVÈRE.
- ↑ EMV 571.4.
- ↑ Flavius Josèphe, Guerre des Juifs, Livre 3, chapitre X, paragraphe 7.