Père Corrado Berti et Maria Valtorta
Le Père Corrado Berti (1911-1980), né à Florence, était un prêtre profès[1] de l'ordre des Servites de Marie (O.S.M.). Comme tous les religieux de cet ordre, il rajoute à son prénom, celui de Marie.
Docteur en philosophie et en théologie, il fut nommé à Rome au Collège San Allessandro Falconieri qui deviendra en 1950, le siège de la Faculté pontificale de théologie Marianum[2] fondée par le Père Gabriele M. Roschini. Il y enseigne la dogmatique[3] et la théologie sacramentelle[4].
Dans son ultime témoignage (1980), il se présente lui-même :"Je suis né à Florence en 1911 [le 17 mars] et j'ai passé ma prime jeunesse à l'ombre de la Basilique Sanctuaire de la Santissima-Annunziata où reposent maintenant, en attendant la glorieuse résurrection, les ossements de Maria Valtorta . Dans ce sanctuaire, peut-être le jour même de ma première communion, j'ai ressenti l'appel au sacerdoce, dans l'ordre des Servites de Marie. Puis en 1928 je suis allé à Rome où je suis toujours (1980) avec pour seule parenthèse 5 années passées à la Faculté de Théologie de l'Université Catholique de Louvain."
Le Père Berti et les Servites de Marie
Entré dans l'Ordre des Servites de Marie (osm) à l'âge de 15 ans (au même âge que Thérèse de Lisieux), il commence le noviciat à Monte Senario[5] le 17 juillet 1927. Le 19 juillet 1928, il fait sa profession simple. Il termine ses études philosophiques et théologiques à Rome, où, le 26 mars 1932, il fait sa profession solennelle et le 22 septembre 1934 il est ordonné prêtre. En 1931, il obtient son doctorat à Propaganda Fide (Université pontificale Urbanienne) en philosophie. Envoyé à Louvain, il y obtient son diplôme de théologie en 1939, il avait 28 ans[6].
De retour à Rome, il commence à enseigner la théologie sacramentelle[4], chaire qu'il occupera pendant plus de trente ans. Selon sa biographie établie par les Servites de Marie, le P. Berti se distinguait "par la clarté de sa doctrine, par un brillant exposé et par un équilibre tenace dans la défense - aux côtés de la contribution de la théologie spéculative[7] - de la théologie positive[8]. Ses épais documents denses étaient de riches anthologies de textes du Magistère, des Pères et de la Liturgie."
Il contribue à la naissance de la revue "Marianum" et, en 1941, en collaboration avec le P. Vincenzo M. Buffon (+1975), il commence une bibliographie mariale qui, au fil des années et des contributeurs, deviendra la bibliographie mariale la plus autorisée disponible aujourd'hui.
Dans le cadre de son enseignement, il a publié des essais sur les sacrements de l'Eucharistie, de l'Ordre, de l'Onction des Malades, Au Concile Vatican II, il fut consultant théologique (peritus) de deux pères conciliaires sud-américains : Mgr Gerardo M. Vielmo et Mgr Giocondo M. Grotti. Il contribua avec succès à la réforme liturgique initiée par le pape Jean XXIII (Instructio de Calendariis particularibus, 14 février 1961), ce qui explique son introduction dans les milieux du Vatican qui servit l'œuvre de Maria Valtorta.
En 1945, il commence à fréquenter certains hôpitaux à Rome apostolat qu'il gardera tant que sa santé le permettra son intérêt pour les publics marginalisés. Il fut aumônier de l'hôpital dermatologique romain San Gallicano.
Sa biographie signale aussi: "Dans le cadre de l'engagement pastoral du P. Corrado on trouve son chaleureux soutien à la diffusion des volumineuses publications des écrits de Maria Valtorta, éditées sous le titre de Poème de l'Homme-Dieu."
Premier contact par l'entremise du Père Migliorini
En 1946, il rencontre son confrère le Père Romualdo M. Migliorini, confesseur de Maria Valtorta. Celui-ci lui parle des visions dont il avait été le confident à Viareggio. Le Père Berti s'enthousiasme à son tour. Ils s'en feront les propagandistes au sein de leur ordre.
Les Pères R.M. Migliorini et C.M. Berti "étaient tous les deux toscans : le P. Migliorini du petit village de Volegno, à 30 km au nord de Viareggio et le P. Berti de Florence, la métropole régionale. Le premier fut missionnaire, notamment en Afrique du sud. Il en avait la fougue et le non-conformisme. Le second, de 27 ans son cadet, fut professeur de théologie en université à Rome. Il en avait la curiosité et la diplomatie. Ils moururent au même âge : 69 ans. Le premier s’occupa avec bonheur de l’âme de Maria Valtorta, mais servit maladroitement ses écrits. Le second connut plus l’auteure que la grande âme, mais servit l’œuvre avec perspicacité[9]."
Le 19 mars 1946, une dictée de Jésus le signale comme pouvant rejoindre le cercle rapproché qui travaillera avec Maria Valtorta.
Le 2 juin 1946, une nouvelle dictée insiste sur son expertise théologique indispensable.
Les Servites de Marie préparent la publication de l'œuvre
C'est à partir de juin 1946 que le projet de publication prend corps. Le Supérieur général est prudent mais plusieurs servites s'enthousiasment. 17 juin, le P. Berti fait lire des dictées à Mgr Carinci. Celle sur le Purgatoire le frappe particulièrement et il donne ses conseils pour obtenir l'impression de l'œuvre. 12 juillet, pour la première fois, le recours au Saint-Père est évoqué. Le 27 août, le Père Gabriele M. Roschini (1900-1977), une sommité parmi les servites, achève l’examen des visions partielles à la demande du Prieur de l’ordre.
Rencontre avec Maria Valtorta
À partir de juin 1946, Maria Valtorta commence à correspondre avec le P. Berti parallèlement avec ses relations, de plus en plus difficiles, avec le P. Migliorini. Mais ce n'est qu'à la fin septembre 1946 qu'elle reçoit sa visite effective. Son impression est "excellente" (Lettres à Mère Teresa Maria, Tome 1). Dans son ultime témoignage, le P. Berti décrit le rôle qu'il tiendra alors:"Je suis donc un témoin oculaire de Maria Valtorta. Pourquoi ? parce que le Père Migliorini ne pouvait pas, parce ce que cela lui était interdit, remettre les pieds en Toscane. Celui qui a donc commencé à aller chez Maria Valtorta, en 1946, c'était moi. De 1946 à 1961, au moins une fois par mois, je suis allé chez Maria Valtorta. J'affirme qu'à mon arrivée, je n'ai jamais été laissé devant la porte, mais immédiatement invité à entrer.En entrant, je n'ai jamais trouvé l'infirme Maria Valtorta avec ses jambes hors du lit, jamais assise sur une chaise, jamais à une table, jamais avec un livre à la main, mais toujours au lit, assise ou à moitié couchée.
Je l'ai observée pendant 16 ans. Je ne l'ai jamais trouvée en train d'étudier, je ne l'ai jamais trouvée en train de lire des livres de théologie ou en tout cas des livres qui pourraient en quelque sorte être utilisés pour composer les grandes œuvres qu'elle composait alors. Maria Valtorta a donc écrit plus de 120 cahiers, mais jamais après avoir consulté des livres. J'en suis un témoin oculaire."
Le recours au Saint-Père
Mais ce n'est que le 31 janvier 1947 que la préparation effective du recours au pape entre dans sa phase active. Un premier dossier est préparé avec un mémorandum sur la voyante et ses visions auquel le P. Berti joint quelques dictées et des extraits des visions examinées par le P. Roschini. Le canevas de ce dossier avait été préparé avec Mgr Francesco Norese, archiviste du Saint-Père.
Les tensions commencent à naître entre les servites : le Père Migliorini veut proclamer un des Servites de Marie comme auteur de l'Œuvre. Manœuvre tactique sans doute, car pour le monde un prêtre est plus à même de publier la vie de Jésus qu’une simple laïque. Mais cette tentative aurait dérobé au Seigneur la paternité de l'Œuvre. "Ils veulent s'approprier l'Œuvre pour gagner de l'argent" confie Maria Valtorta à Mère Teresa Maria[10] . Au contraire, le Père Berti parle toujours de soumettre les écrits de Maria Valtorta directement au Saint-Père[11].
Tout cela s'ébruite. Le 30 octobre 1947 Maria Valtorta rapporte plusieurs rumeurs propagées à Rome et à Viareggio. Elle s'en inquiète. Le lendemain Jésus se montre sévère avec ces indiscrétions mais donne au P. Berti le surnom affectueux d'Isaac de Yutta, un des personnages de sa vie terrestre : " tellement pareil à celui de mon temps: loin d’avoir la dure sévérité d’un Jérémie furieux, il avait la douceur d’un agneau digne de suivre l’Agneau divin et de guider les autres vers lui."
Il devient donc un des promoteurs principaux, sinon le premier, de l'œuvre de Maria Valtorta et se substitue au Père Migliorini que l’excès d’enthousiasme avait poussé à désobéir aux directives de Jésus sur la conduite de l’œuvre et sur celle à tenir envers Maria Valtorta.
Le P. Berti s'occupe de la publication de l'œuvre
Dans Pro e contro, Emilio Pisani rapporte ses souvenirs de la publication du "Poème" (aujourd'hui L'Évangile tel qu'il m'a été révélé). C'est l'occasion de dresser son portrait : un homme affable et entreprenant, plus soucieux des écrits que de Maria Valtorta. "Maria Valtorta n’avait pas une grande confiance dans le Père Berti, écrit Emilio Pisani[12], qui, de son côté, ne la dépeignait pas comme une personne très aimable. Il la critiquait parce qu’elle trouvait à redire sur les démarches effectuées pour l’Œuvre, parce qu’elle s’obstinait à vouloir l’approbation ecclésiastique, parce qu’elle l’accueillait en lui serrant la main “comme une pelle” lorsqu’il lui rendait visite à Viareggio. Il ne me semble pas qu’ils en soient venus à se quereller, mais ils étaient en profond désaccord. Sans nul doute, le Père Berti avait trouvé en l’Œuvre un trésor, mais il n’admirait pas l’écrivain dans la même mesure. J’ai toujours pensé que cela provenait d’une certaine incapacité à comprendre que l’Œuvre nous était venue du Ciel grâce à l’offrande complète de Maria Valtorta".Tous nos contacts de travail étaient avec le Père Berti : de notre côté, il était tacitement accepté qu’il pouvait agir au nom de Maria Valtorta, avec laquelle nous avions, de temps en temps, un échange de lettres courtois.Je dois dire, à ce sujet, que je n’avais pas pensé un instant aller faire la connaissance de la “demoiselle”, car j’avais d’elle la même conception que, dans les Écrits, elle dit avoir d’elle-même : l’instrument, le porte-plume du Seigneur, rien. Cette idée s’était emparée de moi à l’instant même où j’avais découvert l’Œuvre. En outre, comme je l’ai déjà mentionné, le Père Berti parlait de Maria Valtorta d’une manière qui ne la rendait guère sympathique. C’est seulement à la lecture de l’Autobiographie, quelques années plus tard, que j’ai découvert la riche personnalité de l’écrivain et compris que son anéantissement dans le Seigneur n’était pas le cheminement naturel d’une femme pieuse, mais une conquête héroïque de son âme.
Bien des facteurs concouraient à nous faire considérer le Père Berti, non comme un simple intermédiaire mais comme un délégué à part entière. Et c’était un plaisir de collaborer avec lui : intelligent, cultivé, il était prêt à affronter toutes les situations et à rencontrer n’importe qui avec le plus grand naturel.
Il n’avait pas l’étoffe d’un manager, bien au contraire. Il tenait à ne se reconnaître aucun sens pratique, de peur que cela puisse porter atteinte à sa fonction de prêtre. A titre d’exemple, il était impossible de lui faire entrer dans la tête un discours basé sur des calculs et des pourcentages. Il n’empêche qu’avec sa façon d’agir, à la fois perspicace et ingénue, il parvenait à obtenir davantage que ne l’aurait fait un vrai homme d’affaires.
En dépit de quelques réserves, j’avoue que je lui dois beaucoup.
Il m’a édifié par son exemple de prêtre fidèle et de travailleur infatigable : il ne manquait jamais aux obligations de son ministère et ne s’accordait pas les moindres vacances.
Il m’a transmis avec clarté des principes de doctrine et des règles de vie : ses explications étaient schématiques et percutantes, peut-être par habitude de l’enseignement. De même, ses homélies étaient des leçons très claires.
Il m’a inculqué l’importance de l’ordre et de la méthode, du moins comme principe car, en pratique, il donnait parfois l’impression de respecter le premier par manie et d’adopter la seconde d’une manière tendancieuse.
Il m’a donné des preuves de son amitié, qui le faisait accourir lors d’événements tristes, comme la mort imprévue de mon père, et prendre part aux joyeux, comme mon mariage avec Claudia.
Il m’introduisit davantage dans les milieux ecclésiastiques, que je fréquentais déjà pour mon travail et qui m’ont toujours attiré. Et il m’a fait connaître d’illustres personnages[13].
Défenseur de l'œuvre auprès du Saint-Office
C’est une volonté de Jésus de substituer au Père Migliorini, le Père Berti. C’est lui qui conduit l’œuvre dans toutes les péripéties qu’elle devra subir, d’autant qu’en 1953, le Père Migliorini décède.
Le Père Berti est donc en première ligne lors des démêlées avec le Saint-Office. C’est lui qui est convoqué, en 1949, lors de l'entrevue où deux censeurs tentèrent, à l'insu de Pie XII, de détruire l’œuvre de Maria Valtorta.
Il a étudié et annoté tous les écrits de Maria Valtorta
"Je n'ai lu qu'une seule fois tous les écrits, pour servir, pour annoter. J'ai écrit les premières notes nécessaires en 1959, puis j'ai écrit toutes les notes à partir de 1960 jusqu'à aujourd'hui 1980 : 20 ans de travail dont 15 de travail intense du matin au soir [...] J'ai fait les notes théologiques, surtout les notes bibliques et j'ai remarqué 2 choses très importantes :Il atteste que dans ses visions, Maria Valtorta avait utilisé environ 600 références bibliques et que pour sa part, dans ses notes de bas de page et appendices théologiques (5.675 au total) il en avait mentionné 7.000 environ (REF).1) Maria Valtorta dans ses écrits est toujours en harmonie avec la foi, elle est toujours en harmonie aussi avec la doctrine catholique la meilleure et la plus accréditée, toujours en harmonie avec la Révélation divine, toujours en harmonie (ou du moins pas en désaccord) avec la meilleure doctrine catholique.
Les livres de Maria Valtorta peuvent se lire tranquillement, ils éclairent, ils enflamment, ils ne s'éloignent jamais de la Foi, ne s'éloignent jamais de l'Église, ne s'écartent jamais de ce que nous croyons être la doctrine la plus solide, la plus sérieuse, acceptée en l'Église catholique, même en ce temps de pluralisme (comme on dit).
2) Une autre considération importante. Je n'ai lu qu'une seule fois, comme je l'ai dit, les écrits de Maria Valtorta, mais pour les annoter. Mais je les ai lu en les étudiant, je les ai lu en les pénétrant, je les ai lu en les pesant, je les ai lu en les classant, cherchant la difficulté, les points à éclaircir et étant impressionné par les perles merveilleuses ou d'une clarté majeure, ou même, d'une certaine manière, l'achèvement de ce que nous savions mais ne savions pas avec une telle complétude. Je me souviens d'un vieux saint, le grand protecteur des écrits valtortiens, l'archevêque de plus de 100 ans, Alfonso Carinci, qui disait : "Je n'ai jamais lu un écrit aussi parfait, aussi clair et profond sur le Purgatoire".
Épitaphe
Le 29 janvier 1970, il fait une conférence fondatrice à Rome. Elle est relatée dans le premier numéro de ce qui allait devenir la suite semestrielle ininterrompue des Bollettino valtortiano.
En 1978, deux ans avant sa mort, il écrit un témoignage sous serment dans lequel il relate – et atteste – les évènements vécus.
C’est donc une pièce capitale pour connaître l’histoire de cette œuvre. En voici, ci-dessous, le texte complet, suivi du résumé qu’il en a fait, toujours sous serment.
Approfondir
- Sélection de dictées à Maria Valtorta sur le Père Berti
- Texte de la conférence du Père Perti du jeudi 29 janvier 1970
- Père Berti : ultime témoignage
Notes et références
- ↑ Le prêtre profès est un prêtre engagé par vœux dans un ordre religieux par distinction avec un prêtre séculier ou diocésain.
- ↑ Le 30 novembre 1950. Elle devient "pontificale" le 8 décembre 1955. par décret "cœlesti Honorandae Reginae" de la Sacrée Congrégation des séminaires et universités. Voir le site : Université pontificale Marianum.
- ↑ La théologie dogmatique étudie de manière systématique et rationnelle les vérités fondamentales de la foi, par exemple la Trinité, l'Incarnation, la Rédemption, les sacrements, ou encore la vie éternelle. Elle repose sur trois piliers principaux : La Révélation : ce qui est transmis dans la Bible et la Tradition. Le Magistère : l'autorité enseignante de l'Église, qui définit et protège les dogmes. La Raison : pour approfondir, expliquer et organiser ces vérités de manière compréhensible.
- ↑ 4,0 et 4,1 La théologie sacramentelle est une branche de la théologie qui étudie les sacrements de l'Église, c'est-à-dire les rites et cérémonies par lesquels les chrétiens reçoivent des grâces divines. Elle cherche à comprendre le sens, la signification et l'efficacité des sacrements, ainsi que leur rôle dans la vie spirituelle des croyants. Les sacrements, tels que le baptême, l'eucharistie, la confirmation, le mariage, etc., sont considérés comme des moyens par lesquels Dieu agit dans le monde pour sanctifier les individus et l'Église.
- ↑ L'Abbaye du Monte Senario est el lieu historique de fondation de l'ordre des Servites de Marie par les sept saints qui y furent inhumés. Il est situé à 16 km de Florence.
- ↑ Notice biographique (REF)
- ↑ La théologie spéculative est une branche de la théologie qui cherche à comprendre, expliquer et systématiser les vérités de la foi chrétienne à travers la raison et la réflexion philosophique. Elle se concentre sur des questions théoriques sur Dieu, l'univers et l'homme, souvent abstraites, en s'appuyant sur la logique et la philosophie.
- ↑ La théologie positive, quant à elle, se concentre sur l'étude des sources directes de la révélation divine, c'est-à-dire la Bible, la tradition de l'Église, les conciles, les écrits des Pères de l'Église, etc. Elle analyse les faits et les enseignements directement issus de l'autorité religieuse, sans tenter de spéculer ou de les réinterpréter de manière philosophique.
- ↑ François-Michel Debroise, À la rencontre de Maria Valtorta, tome 1, sa vie, CEV, 2019, p. 80-81.
- ↑ Lettres à Mère Teresa Maria, vol. 2, 12 janvier 1947.
- ↑ Les Cahiers de1945-1950, 31 janvier 1947, p. 339.
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