Lorenzo Ferri

    De Wiki Maria Valtorta
    Illustration d'ouvrage des éditions Kappa.

    Lorenzo Ferri est un peintre et sculpteur né à Mercato Saraceno, province d’Émilie Romagne en 1902 et mort à Rome en 1975. Il a produit notamment, des œuvres d’art sacré . Il s’était spécialisé dans le Saint-Suaire dont il fit plusieurs reproductions en relief, ce qui fut la cause de sa rencontre avec Maria Valtorta. Il est aussi l’auteur de la crèche la plus grande du monde (4 mètres). Un musée lui est consacré à Cave, une ville du Latium à 40 km environ à l’est de Rome.

    La rencontre avec Maria Valtorta

    En 1949, le Vatican organise un concours pour remplacer et embellir la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre à Rome, alors en bois. Ce concours fut lancé à l’occasion de l’année jubilaire de 1950. Lorenzo Ferri, artiste confirmé, s’inscrivit.

    Pour l’Église catholique, l’année jubilaire, ou "Année sainte" est un temps particulièrement important[1]. Elle se déroule tous les 50 ans depuis 1300. C’est au cours de cette année 1950 que Pie XII proclama le dogme de l’Assomption, un dogme voulu par le Ciel comme il le révèle à Maria Valtorta quelques années auparavant[2].

    Le concours fut remporté par le toscan Vico Consorti (1902-1979). La porte actuelle en bronze fut inaugurée le 24 décembre 1949. Mais à cette occasion Lorenzo Ferri fit la connaissance du Père Corrado Berti, résidant à Rome lui-aussi. Revenant avec lui, à pied, vers le quartier romain de Monteverde[3], il lui parla de ses études sur le Linceul de Turin (appelé aussi Saint-Suaire) sur lequel il travaillait depuis une vingtaine d’années et de son désir de connaître le visage du Christ.

    Le P. Berti lui dit alors qu’il connaissait des personnes qui pouvaient décrire exactement ce visage, car ils le voyaient tous les jours : il s’agissait, bien sûr de Maria Valtorta.

    Dès 1949, avec le P. Berti, il rencontre Maria Valtorta à Viareggio. La date de cette rencontre n’est pas connue exactement. Il lui montra les photos de ses reconstitutions du visage du Christ d’après le Saint-Suaire. Mais Maria Valtorta le détrompa : ce n’était pas exactement ainsi qu’elle avait vu le visage du Christ.

    L’illustration des visions

    Recueil des illustrations de Lorenzo Ferri faites sur indications de Maria Valtorta.

    Commence alors une collaboration de quatre ans environ, parfois directement sous les indications de Maria Valtorta, parfois par courrier dans lequel Maria Valtorta commentait les esquisses qu’elle avait reçues.

    "La Cène que vous m’avez envoyée en tant qu'ambiance est bien, mais en tant que visages ! ... Mais pourquoi n'avez-vous fait les visages comme vous le faisiez ici en 1950 ? Même la résurrection de Lazare, je n'aime qu'à moitié, si nu, alors qu'il était emmailloté ... Ce visage de Jésus est vraiment beau, doux, expressif, parfait comme je m'en souviens dans les (rares) moments où il était heureux, serein, priant[4].

    Lorenzo Ferri, entrant un jour, dans la chambre de Valtorta, la trouva avec un visage très pâle. Maria lui expliqua qu'elle avait vu dans la cour (où elle ne pouvait pas aller) Jésus acquiesçant de la tête les portraits au pastel des apôtres (placés à l'extérieur pour sécher le fixateur), à l'exception de Jean, dessiné avec un menton excessivement volontaire. L'artiste, sans hésitation, découpa la feuille et redessina le menton. Ces dessins et croquis ont été réunis par le Centro editoriale valtortiano (CEV) et publié dans Valtorta & Ferri. Dans le Bollettino n° 12 de février 1975 (page 3), Emilio Pisani résume ainsi la collaboration entre la mystique et l’artiste :

    "Les relations avec Valtorta étaient très intéressantes pour lui (L. Ferri), à la fois pour la contribution décisive qu'elle a apportée dans sa recherche passionnée de la reconstitution du Visage du Christ, et, enfin, pour certains doutes sur les détails du Linceul, que Maria Valtorta a dissipé avec une extrême facilité.

    […] Le prof. Ferri s'asseyait à côté du lit de l'écrivain alitée, dans la maison de Viareggio, le dos tourné, et dessinait en suivant toutes les suggestions que Maria Valtorta lui donnait. Les séances n'étaient pas toujours calmes, car Maria s'imposait fortement à Ferri, et le secouait parfois quand il n’exécutait pas le dessin avec une fidélité suffisante et lui faisait corriger certains détails. Généralement, Lorenzo Ferri, ayant obtenu la description exacte du personnage ou de la scène à représenter, partait pour la perfectionner, puis revenait soumettre le dessin à Maria Valtorta. Et il l'a fait pour les dessins qu'il avait réalisés dans son atelier de Rome. Cependant, nous ne sommes pas en mesure de déterminer exactement lesquels et combien de dessins furent véritablement approuvés par Maria Valtorta. Nous pensons qu'on peut être certain pour ceux des personnages, et un peu plus réservé pour les scènes qui sont cependant, au minimum, d'inspiration valtortienne.

    Lorenzo Ferri a également représenté d'innombrables autres scènes de l'œuvre "Le poème de l'Homme-Dieu" (= L’Évangile tel qu’il m’a été révélé), au fusain, sur des cahiers ordinaires. Souvent, ce sont des croquis, non sans une belle force artistique. Mais nous ne les avons pas repris, car il n'y a pas de contribution directe de Valtorta à leur réalisation et qu’ils reflètent nettement la personnalité stylistique de Ferri.

    Comme un signe d’authenticité, Maria Valtorta a accroché au-dessus de son lit le portrait du Christ dessiné par L. Ferri. Certains de ses croquis, réalisés sous la conduite de Maria Valtorta, ont été repris en couleur par Renato Ammanito pour les couvertures de l’édition française de 1985. Les originaux étaient monochromes.

    Dans ses lettres à sa mère spirituelle[5], Madre Teresa Maria du couvent de Camaiore, Maria Valtorta évoque ces collaborations :

    "Le professeur Ferri est venu le 2 avril (1950). Il est professeur-sculpteur-peintre, lauréat des esquisses pour les portes de Saint-Pierre à Rome. Il est venu vers moi parce qu'il sera l'illustrateur de l'œuvre (il offre son travail gratuitement pour honorer Jésus et Marie), puis parce qu'il travaille à faire des figures du Christ depuis 22 ans ; mais, après avoir lu l'ouvrage (c'est un vrai catholique), il s'est rendu compte qu'il avait fait des Christs qui ne sont pas ressemblants. Alors il m'a d'abord envoyé (en février) des croquis et des photos pour que je fasse des observations. Puis l'honorable Corsanego lui a rapporté les figures retravaillées selon mes indications ; plus semblables, mais toujours imparfaites et différentes du modèle : Jésus.

    Mais le dimanche 2, il est venu avec son frère, il était huit heures et demie du matin et il est parti à 12 heures et demie, après avoir fait deux figures de la Sainte Face de Jésus, sous ma direction. Et c'était un nouveau miracle. Car ce qu'il n'avait pu faire en 22 ans d'étude, il le fit en une heure et quart, et lui-même fut étonné car en quelques coups de crayon le Christ vivant lui apparut, conforme à la Face du Suaire (dont il est l'un des savants) mais vivant. Deux belles têtes : une de face et l’autre de profil. Puis nous avons parlé du Saint Suaire, dont il avait une photo très nette. Et sous ma direction, il a détecté ce qui n'est pas clair sur la photo. Autrement dit, les coups de fouet du pied aux épaules, dans le dos, dans le ventre, dans le diaphragme, dans la poitrine ... l'horrible torture du Christ ! Et d'autres blessures encore, produites par des pierres, des coups de poing, des cordes, des coups, des chutes, etc., etc. Maintenant, en mai, il y a un congrès sindonologique à Rome[6] ; et Ferri doit faire un discours. Il voulait bien savoir, parler avec confiance.

    Il a dit qu'il reviendrait parce qu'il veut modifier le visage des Apôtres et de Marie, de ses portes, et faire des illustrations conformes à la vérité pour l'œuvre.

    Lors de cette première Conférence internationale d'étude sur le Saint Suaire (Rome, 1950), Lorenzo Ferri présenta ses travaux artistiques et scientifiques et fut reçu en audience privée par le Pape Pie XII, à qui il montra le visage de Jésus-Christ[7] .

    La défense de la cause de Maria Valtorta

    La période où il rencontre Maria Valtorta est celle où la lutte entre l'entourage de Pie XII, favorable à l'Œuvre, et le Saint-Office, résolument hostile, est à son comble. Ce qui l'incite à rejoindre ces "personnalités illustres" qui joignirent leur témoignage à l'intention du Saint-Père. Celle de Lorenzo Ferri est celle-ci :

    ATTESTATION

    "J'ai lu attentivement et examiné l'ensemble de l'Œuvre écrite par Maria Valtorta, qui parle de la vie du Christ et des Apôtres, et j'ai fait connaître des passages de cette Œuvre sur des points essentiels tels que l’état d’esprit, la foi, l'époque.

    Premièrement. Mon jugement en tant qu'artiste et chercheur est le suivant :

    a) Les lieux, les contextes et les coutumes de la Palestine sont décrits avec une telle vivacité qu'ils donnent l'impression que l'écrivain a vraiment vécue dans ces lieux et dans ces environnements.

    b) Les dialogues cernent de manière impressionnante le caractère des personnages et leurs actions.

    c) De nombreux points obscurs et controversés de l'Évangile sont clarifiés par des preuves logiques et convaincantes.

    d) La lecture de cet Œuvre a eu le pouvoir de susciter en moi une foi plus ferme et un désir plus élevé de ferveur.

    e) Le contenu des descriptions est si vaste qu'il peut être le sujet d'inspiration pour des œuvres d'art infinies.

    f) J'ai personnellement rencontré Valtorta et j'ai trouvé qu'elle était une femme simple, énergique, intelligente et sincère. En faisant son portrait, j'ai ressenti un grand sentiment de paix.

    g) J'ai dessiné et peint, suivant ses instructions précises, en seulement trois jours, les figures des douze apôtres, le visage de Jésus, celui de la Vierge, la résurrection de Lazare et la Nativité. Au cours de mes 34 années de vie artistique, je n'ai jamais travaillé avec autant de bonheur spontané.

    h) En tant que spécialisé dans l’étude du Linceul, je peux affirmer, en l’étayant, que la description donnée par Valtorta du Visage et du Corps du Seigneur se trouve confirmée de façon impressionnante dans l'empreinte du Saint Suaire, par exemple la luxation de l'épaule gauche du Christ, confirmée plus tard par moi lors de mes études sur les empreintes du Saint-Suaire.

    Secondement. Jugement d'un professeur athée de philosophie et d'histoire à l'Université de Rome: "L'ouvrage est très bien écrit; il est captivant même s'il est prolixe ...".

    Troisièmement. Jugement d'un ingénieur croyant, tiède mais pas pratiquant (G ...): "Ce que j'ai lu m'a fait beaucoup de bien et j'aimerais lire tout l'ouvrage".

    Quatrièmement. Jugement d'un prêtre de campagne (Don C…): "Cela m'a ému, et j'ai prêché avec plus d'enthousiasme".

    Cinquièmement. De mes élèves (jeunes d'environ 14 ans) : "Professeur, les passages que vous nous avez lus sont très beaux et nous ont fait pleurer".

    Sixièmement. De deux artisans, l'un peintre en bâtiment et l'autre menuisier. Après la lecture d'une leçon de Jésus à Thomas et aux autres apôtres sur la façon de peindre une porte, les deux artisans ajoutent : "C'est parfaitement exact: celui qui l'a écrit est certainement un professionnel".

    Septièmement. D'un croyant, riche marchand condamné à la cécité (P ...). «Cela me donne le courage de supporter mon malheur»; dit-il après avoir lu un passage sur la Passion.

    Tout ce que j'ai écrit correspond à la vérité.

    Rome, 21 janvier 1952, Studio di Arte Sacra Via Felice Cavallotti, 46 ROMA

    (Prof. Lorenzo Ferri) Lorenzo Ferri"

    Ses travaux sur le Saint-Suaire validés par les visions de Maria Valtorta

    En 1965, il eut le besoin de publier une nouvelle attestation centrée, cette fois-ci, sur les rapports entre ses travaux sur le Saint-Suaire et les visions de Maria Valtorta. Cette attestation, que nous reproduisons, est visible au musée de Cave qui lui est consacré.

    Confirmation du clouage sur la Croix

    Reconstitution de Lorenzo Ferri.
    Dans son attestation, Lorenzo Ferri met en avant une constatation étonnante sur le corps qu’il a reconstitué à partir du Saint-Suaire :
    "Un an plus tard, suite à mes travaux de reconstitution du corps de N. S., j'ai constaté que le bras gauche était 4 centimètres plus court que le bras droit. Rendu perplexe par cette anomalie, et après avoir consulté des médecins de renom, nous en sommes arrivés à la conclusion que N. S. avait subi une entorse intentionnelle ou accidentelle. Interrogée par moi, Maria Valtorta a souri et m'a lu un passage de son ouvrage où cette dislocation était décrite dans les moindres détails, écrit remontant à 4 ans plus tôt. J'ai eu ainsi une deuxième confirmation que ce que Valtorta a vu était la vérité absolue.

    Ce déboîtement du bras, extrêmement douloureux, est la conséquence de l’élongation faite par les bourreaux pour atteindre les pré-trous. Ils sont en effet nécessaires pour le clouage. Il faut être praticien du travail du bois pour le savoir, ce que n’était pas Maria Valtorta qui décrit crûment, dans le détail, la crucifixion de Jésus (EMV 609.5). Le déboîtement a eu pour conséquence le clouage d’une main au poignet et de l’autre dans la paume. Elle rajoute que les bourreaux durent élonger de même les jambes et pour la même raison. Elle précise enfin ce détail qui ne peut apparaître sur le Linceul : La croix est retournée avec le crucifié pour river les clous (EMV 631.6).

    Plus étonnant encore, ces détails se retrouvent dans les visions de Marie d’Agréda[8] et d’Anne-Catherine Emmerich[9]. Mgr René Laurentin commente ainsi ce constat dans l’étude comparative qu’il leur a consacrée, La Vie de Marie d’après les révélations des mystiques (Presses de la Renaissance, 2011) :

    Cet accord, sur un point étranger à l'Évangile, est remarquable, vu qu'elles ne se copient pas. Nous n'avons pas trouvé de modèle inspirateur dans la "Légende Dorée" ni dans d'autres textes influents du Moyen-âge.

    Pour sa part, Lorenzo Ferri note à propos des mains  :

    "Sur le Linceul, la présence du clou dans la main gauche est irréfutable, non pas sur le poignet, comme l'ont toujours cru les savants (peut-être contre l'Évangile : voir Jean 20,24-29), mais dans la paume. Quant à la droite, il est logique de supposer qu'elle a été clouée au poignet comme d'habitude; mais il ne peut pas être vu parce qu'il est couvert par l'autre main. Maria Valtorta démontre la raison de cette diversité."[10]
    Travaux expérimentaux de Lorenzo Ferri.

    Et, à propos des pieds :

    "En observant attentivement le Linceul, on peut voir que le pied droit a été cloué et décloué. Cette découverte faite par moi, et aussi par d'autres, avait été décrite par Maria Valtorta 4 ans plus tôt. Il ne s'agit donc pas d’un déplacement de la toile, mais d'une véritable empreinte laissée par le Sang coulé de la première et de la deuxième blessure."[11]

    Confirmation d'autres détails

    Selon la recherche expérimentale de L. Ferri, Jésus mesurait 1,87m. Ce qui correspond à l'observation de Maria Valtorta selon laquelle Jésus était grand et dépassait la taille de ses apôtres, sauf de Judas qui s’en rapprochait.

    Il précise d’autres éléments. Ainsi, dans la note 39 de son musée, il note : "Il ressort du Linceul que Jésus est mort la bouche ouverte." Précision apparemment anodine, mais qui cautionne le descriptif de Maria Valtorta. Jésus rend l’âme dans un dernier cri, celui-là même dont parle Matthieu 27,50. Ce grand cri, selon Maria Valtorta, est le mot "Maman !" inachevé (EMV 609.22).

    Il observe aussi a trace de la main de la Vierge Marie recevant son fils mort dans ses bras :

    "Est-ce une main féminine qui a croisé les bras du Sauveur déposé de la Croix […] ? Je prouve que oui. Car, dans le sang descendant de la paume de la main sur le bras, il y a une interruption correspondant à la largeur d'une main féminine. En effet, il n'est pas crédible qu'il y ait eu au Calvaire les mains mâles même d'adolescents. J'ai essayé avec de nombreuses mains d'hommes, mais elles sont toutes plus larges. J'ai essayé avec les mains de Paola, et… elles sont aussi larges que cette interruption de Sang. J'ai fait cette observation en pleurant. La main de Marie Madeleine, qui selon la tradition était haute et galbée, devait être proportionnée et donc très grande : tout suggère donc que cette main féminine d'un adulte, mais très petite, aussi large que la zone d'interruption du Sang Divin susmentionnée, est la Main Vierge de la Mère de Jésus, comme le dit l'œuvre écrite par Maria Valtorta presque 20 ans avant mon observation scientifique sur ce Linceul que l’Infirme (=Maria Valtorta) n'avait jamais vu en reproduction photographique et en grandeur nature[12].

    Cette observation renvoie à la déposition de la Croix (EMV 609.33).

    Pour aller plus loin

    Notes et références

    1. Qu'est-ce que le Jubilé ?, sur le site du Vatican.
    2. Les cahiers de 1945 à 1950, dictée du 23 octobre 1947.
    3. Le Collège international Allessandro Faconieri où réside le Père Berti est situé sur le trajet allant de la Cité du Vatican au quartier de Monteverde au sud où l’artiste réside à cette époque, via Cavalotti.
    4. Lettre de Maria Valtorta à Lorenzo Ferri du 2 juin 1953
    5. Lettres à Mère Teresa Maria, Tome 2, CEV 2022, p. 293 à 295.
    6. En 1939, le sodalizio (association religieuse) Cultores Sanctae Sindonis organisa la première convention nationale d'études sur le Linceul qui eut lieu à Turin, publiant les documents. L'activité reprend après le conflit mondial en 1950, lorsque l'association à l'occasion de l'Année Sainte organise le premier Congrès international d'études sur le Suaire (Congresso internazionale di studi sulla Sindone) à Rome et Turin.
    7. Lorenzo Ferri. 1902-1975. Il Maestro, lo scultore, il pittore, lo studioso nel centenario della nascita, {it} Edizioni Kappa, 2015.
    8. La Cité mystique de Dieu – Livre 6, Chapitre 22 - § 1384, p. 158 et 159.
    9. La douloureuse Passion de Jésus-Christ – Chapitre 33, p. 138 à 142.
    10. Musée Lorenzo Ferri, Cave, Note 13.
    11. Idem, note 18.
    12. Musée Lorenzo Ferri, Cave, Note 55.