Magdala
La villégiature au bord de la mer de Galilée où vivait Marie de Magdala avant sa conversion.
Habitants ou natifs[modifier | modifier le wikicode]
Descriptif[modifier | modifier le wikicode]
"La route principale devient une rue pavée avec des pierres d'un palme carré. Les maisons sont toujours plus riches et plus belles parmi les potagers et les jardins luxuriants et fleuris. J'ai l'impression que la Magdala élégante était pour les Palestiniens une sorte de lieu de plaisir comme certaines villes de nos lacs de Lombardie (…). Aux riches Palestiniens sont mêlés des Romains, certainement venus d'autres lieux comme Tibériade ou Césarée, où autour du Gouverneur, il y avait certainement des fonctionnaires et des négociants pour exporter à Rome les plus beaux produits de la colonie palestinienne".[1]
"Voici Magdala qui s'étend au bord du lac, avec le soleil qui se lève en face et la montagne d'Arbèle qui la protège des vents par derrière, et l'étroite vallée aux pentes abruptes et sauvages d'où débouche dans le lac un petit torrent…".[2]
Son nom[modifier | modifier le wikicode]
Magdala, Migdal. Aujourd'hui El Medjdel.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?[modifier | modifier le wikicode]
EMV 183
EMV 241
EMV 302
EMV 448
En savoir plus sur ce lieu[modifier | modifier le wikicode]
Découverte rare, à Tibériade, des vestiges d'une synagogue du temps de Jésus[modifier | modifier le wikicode]
Des archéologues israéliens ont annoncé vendredi avoir découvert les vestiges d'une synagogue du temps de Jésus sur la rive du lac de Tibériade (nord d'Israël), où le Christ prêchait selon les Evangiles.
Ces vestiges consistent en un bâtiment de 120 m2, soutenu par des colonnes et orné de mosaïques aux desseins géométriques et de fresques. Les ruines remontent aux environs du 1er siècle, entre 50 avant JC et 100 après JC.
Il s'agit seulement de la septième synagogue de cette époque jamais découverte dans le monde.
Elle a été exhumée à Migdal, en Galilée, lors de fouilles d'urgence au bord de la rive nord-ouest du lac de Tibériade, sur le site de l'ancienne cité de Magdala (considérée comme l'origine géographique du prénom donné à la Marie-Madeleine du Nouveau Testament).
"Il n'est pas exclu que Jésus ait prêché dans cette synagogue, Magdala étant une cité juive importante à l'époque", a déclaré à l'AFP la directrice des fouilles Dina Abshalom-Gorni.
Le bâtiment abrite une stèle sur laquelle est gravée une reproduction très rare et en bon état de la "ménorah" (le chandelier sacré à sept branches) du Temple de Jérusalem, détruit par les Romains de Titus en l'an 70 lors de la prise de la ville.
"C'est la seule reproduction du chandelier trouvée dans un lieu de culte juif de cette époque. L'artiste s'est vraisemblablement rendu à Jérusalem et a vu le candélabre sacré de ses propres yeux", a souligné Mme Abshalom-Gornila.
Elle a précisé que "quatre reproductions seulement de cette ménorah ont été découvertes à ce jour". La plus célèbre est celle qui figure sur un bas-relief de l'Arc de triomphe de Titus à Rome célébrant l'écrasement de la révolte juive de 70 après JC.
Selon les archéologues, la découverte du site de Tibériade pourrait remettre en question l'idée selon laquelle les synagogues n'ont été érigées que longtemps après la destruction du Temple de Jérusalem et se seraient substituées aux lieux de pèlerinage et de sacrifice comme l'était le Temple.
Les vestiges de Tibériade, recouverts de terre comme toute l'ancienne cité de Magdala, ont été découverts par hasard sur un site chrétien lors de travaux de construction il y a quelques semaines.[3]
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