Calendrier mystique de Maria Valtorta

    De Wiki Maria Valtorta

    Le calendrier mystique de Maria Valtorta rapporte les grandes étapes de sa progressions spirituelle. Il a été établi le 10 février 1946 à la demande de Jésus qui veut mettre en lumière les efforts et la volonté dont Maria Valtorta a fait preuve pour devenir le "porte-plume de Dieu". Jésus le fait une semaine plus tard, le 17 février.

    Trois parties de ce calendrier mystique doivent être considérées :

    1. Les faits rapportés du 14 mars 1897 au 2 mars 1943. Ils sont relatés dans l'Autobiographie de Maria Valtorta.
    2. Ceux rapportés du 23 avril 1943 "à ce jour", soit février 1946.
    3. Une troisième partie, qui n'est pas rapportée ici mais dans des écrits ultérieurs, conduira Maria Valtorta au don total.

    Le calendrier mystique

    "Notre Seigneur m’enjoint de mettre par écrit mon acte d’offrande, l’hymne à Jésus crucifié et d’autres choses spirituelles qui ont préparé mon état actuel. J’obéis en le faisant précéder de ces quelques brèves notes[1].

    Partie rapportée dans l'Autobiographie

    • 14 mars 1897 : Naissance via G. B. Vico, à Caserte.      
    • 24 mars (1897) : Baptême à l’église S. Elena.
    • 2 octobre 1901 : Chez les ursulines à Milan, via Lanzone, et ma première rencontre avec Jésus vivant sa Passion.  
    • 18 mars 1904 : Première confession chez les ursulines.
    • 30 mai 1905 : Confirmation chez les sœurs marcellines, via Quadronno, à Milan.
    • 5 octobre 1908 : Première communion à Casteggio chez les sœurs de Nevers, et consécration à la Vierge immaculée.
    • 4 mars 1909 : Je suis placée au collège Bianconi chez les sœurs de la Charité de sainte Marie-Enfant et de la Capitanio.        
    • 1er juin 1910 : Fille de Marie.        
    • 11 novembre 1912 : Exercices mémorables... Je propose: "Sacrifice et devoir en toute-chose et en tout temps", et il me vient la vocation de la souffrance par amour.    
    • 11 juin 1916 : Songe d’avertissement: "Il ne suffit pas de ne pas faire le mal, il faut aussi ne pas désirer le faire", me dit Jésus. Cela met un frein aux désarrois suscités par de nombreuses souffrances morales.    
    • 11 février 1922 : Saint François d’Assise parle à mon cœur...
    • 1er janvier 1923 : "J’ai soif ! Accorde-moi de sauver des âmes pour te les donner, et prends tout le reste..."
    • 1er janvier 1924 : Renonciation au monde et aux affections pour mon propre salut spirituel et celui d’un grand nombre. Vœu de chasteté.
    • 28 janvier 1925 : Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus...
    • Fête de la Sainte-Trinité 1925 : Acte d’offrande à l’Amour miséricordieux.
    • 4 mai 1928 : Esclavage en Marie selon le bienheureux Grignon de Montfort.
    • 21 mai 1929 : À Castelverde di Cremona. Le premier toucher de la mort et de la souffrance. Vive l’amour !
    • 25 juin 1929 : IIe jubilé. Vœu de chasteté, pauvreté et obéissance.
    • 6 novembre 1929 : Postulante au tiers-ordre franciscain.
    • 29 décembre 1929 : Action Catholique Féminine.
    • Vendredi-saint 1930 : L’agonie à l’église durant trois heures. La première attaque d’angine de poitrine.
    • 29 juin 1930 : "Voici l’épouse du Christ ! Viens…" ; l’amour accélère les lésions cardiaques et me consume.
    • 23 novembre 1930 : Prise d’habit au tiers-ordre franciscain et renouvellement de mes vœux et offrandes.
    • 1er juillet 1931 : Acte d’offrande en victime à la Justice divine et à l’Amour. Mon acte d’offrande.
    • 4 janvier 1932 : L’ange gardien et la syncope...
    • 18 décembre 1932 : Début de la clôture, du fait de l’aggravation de ma maladie.
    • 7 avril 1933 : Vendredi de la Passion. Pour accélérer mon immolation, je répète mon acte d’offrande sous la protection de Notre-Dame des Douleurs.
    • Vendredi-saint 1934 : Tandis que j’adore Jésus crucifié, que je brûle d’amour compatissant et de désir d’immolation, je chante mon psaume de la louange de la souffrance et de l’amour (voir plus bas).
    • 1er avril 1934 : Pâques de la Résurrection. Jésus est ressuscité. Je suis clouée au lit… Mon cœur a cédé après avoir ardemment battu vendredi.
    • 18 avril 1934 : Afin que le feu dévorant ne cesse d’augmenter; je renouvelle mon acte d’offrande en unissant à la protection de Marie celle de saint Joseph, de laquelle c’est aujourd’hui la fête.
    • 21 avril 1934 : Sanctifions notre souffrance et utilisons-la! Je deviens le défenseur zélé de la souffrance.
    • 30 juin 1935 : Mort de mon père... et Jésus me demande le sacrifice de ne pas l’assister ni lui faire mes adieux, ni le voir... alors que je vis dans la même maison...
    • 5 octobre 1938 : Sœur de la congrégation de Marie-Enfant, sous la protection de laquelle je renouvelle toutes mes offrandes.
    • 9 février 1939 : "Seigneur, pour que ce père ne perde pas la foi en toi et l’espérance, sauve sa petite fille et donne-moi sa maladie" ; j’attrape une pleurite tandis qu’Anna-Maria guérit miraculeusement, alors qu’elle était déjà en agonie et qu’on s’attendait à la voir mourir d’une minute à l’autre. Cela faisait trois mois qu’elle souffrait de gangrène pulmonaire après avoir eu des pneumonies et des abcès pulmonaires. Elle avait quinze mois...        
    • 1er avril 1940 : Début de ma correspondance avec Giuseppe sur ses théories, etc.
    • 4 juin 1941 : Je vois la porte mystérieuse s’ouvrir et une lumière incandescente en sortir; à l’intérieur, une Voix me conseille de ne pas mépriser Giuseppe Belfanti, mais au contraire de faire preuve d’une profonde charité à son égard, car il peut avoir trouvé miséricorde auprès du Cœur de Dieu pour avoir recherché la vérité, même par des voies erronées.
    • 2 mars 1943 : La Voix, qui se fait reconnaître comme étant celle de Jésus — après s’être adressée à moi en inconnue quand j’étais éveillée ou sous forme de songe — me dit, en joignant aux mots le toucher des mains qui m’attirent contre sa poitrine : "Mais moi, je te reste..."

    Partie rapportée dans les écrits de 1943 à 1946

    • 23 avril 1943 : Vendredi-saint. La 1ère dictée.  
    • 4 octobre 1943 : Mort de Maman... Comme pour mon père, il m’est refusé de l’assister, de lui faire mes adieux et de la voir... alors que nous étions à quelques mètres l’une de l’autre.
    • Décembre 1943 : Les visions.
    • 25 — 31 mars 1944 : Prise d’habit et profession dans le tiers-ordre des servites de Marie.
    • 10 avril — 9 mai 1944 : L’heure de Gethsémani! L’heure entre sexte et none. La souffrance atroce dont le ciel ne me console pas. L’heure de l’enfer...
    • 9 mai 1944 : La Parole revient. Ma souffrance est terrible, mais je suis aidée par Jésus, mon Simon de Cyrène.
    • 4 juillet 1944 : La tentation. Satan essaie de mettre à profit l’offense subie de la part de ceux à qui j’ai fait du bien pour me tenter fortement et contrefaire la "Voix" pour les maudire. Dur combat, remporté par amour de Dieu.
    • 15 juillet 1944 : Effusion de paix pour me consoler de la cruauté des hommes et des violences tentatrices de Satan.  
    • 11 août 1944 : La promesse  "Dans quelques jours, vous serez libérés", dit la Voix à l’encontre des paroles des hommes sans confiance. De fait, nous sommes libérés le 3 septembre, et j’ai l’occasion de mieux connaître les égoïsmes humains, et de m’attacher à Dieu pour pouvoir pardonner... pardonner... pardonner pour gagner une âme à Dieu.  
    • 16 — 17 octobre 1944 : Giuseppe se convertit de l’hérésie et se libère du spiritisme après quatre ans et six mois de combat (voir plus loin).      
    • 10 novembre 1944 : L’abandon absolu dans cet exil! Dieu seul. Et pardonner... pardonner pour finir de convertir...
    • 24 décembre 1944 : Je rentre chez moi. Je consacre la maison à la Vierge de Fatima, ainsi qu’au Sacré Cœur de Jésus et à saint Joseph.    
    • 5 octobre 1945 : L’extrême onction. J’offre la pénitence de la mort pour la vie spirituelle de Giuseppe, dont l’âme n’a guère progressé en ces derniers mois, et qui s’est mal comporté en tant que parent. Mais j’ai toujours pardonné pour atteindre mon but, j’ai toujours offert les souffrances dues à sa conduite dans ce même but...        
    • 21 novembre 1945 : Première confession et première communion de Giuseppe à soixante-cinq ans. Merci, Seigneur!

    Je pourrais aussi inscrire les dates — mystiques elles aussi — des coups de fouet (entre le 10 et le 20 novembre 1944), du calice du Sang divin (vers Pâques 1945) et du calice de Gethsémani (octobre ou novembre 1945), mais je n’ai ni l’envie ni la force d’en rechercher les dates précises.

    Voilà mon calendrier mystique jusqu’à ce jour."

    Aller plus loin dans la découverte

    Notes et références

    1. Les Cahiers de 1945 à 1950, 10 février 1946, p. 181.