Rosaire
Voir aussi : Le "Je vous salue Marie" (Ave Maria), Notre Père, Prier, Prière, supplication, Demander.
Le saint Rosaire, ou chapelet, est une forme de prière très utilisée dans l’Église catholique depuis mille ans environ. Cette puissante prière est demandée par la Vierge Marie lors de nombreuses apparitions, et très chaudement recommandée par de grands Saints. Le chapelet est composé de cinq groupes d'une dizaine du Le "Je vous salue Marie" (Ave Maria) entrecoupés d'un Pater Noster (Notre Père), au cours desquels on médite des évènements particuliers de la vie de Jésus et de Marie. Plusieurs chapelets dits à la suite (ou dans la journée) composent le Rosaire.
Sœur Lucie (une des trois voyants) de Fatima dit : "La très sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire ; de telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou bien à la vie des peuples et des nations ; il n’y a aucun problème si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. Avec le saint Rosaire nous nous sauverons, nous nous sanctifierons, nous consolerons Notre-Seigneur et obtiendrons le salut de beaucoup d’âmes"[1]"
Plusieurs lecteurs ont pris l'initiative de sélectionner des textes de l'œuvre de Maria Valtorta pour nourrir ces méditations du chapelet et du Rosaire : Le Rosaire évangélique médité [2], livret gratuit téléchargeable.
La puissance du Rosaire[modifier | modifier le wikicode]
Traditionnellement au nombre de trois séquences de chapelets, soit trois fois cinq dizaines, on l’appelait le Psautier de la Vierge car les 150 Ave Maria correspondaient aux 150 Psaumes. Depuis Jean-Paul II, une quatrième séquence de cinq dizaines a été introduite. Le mot Rosaire vient de Rosarium, qui signifie couronne de roses ou roseraie. Cela se réfère à différents écrits et au titre de "Rose mystique" ou de "Rose sans épines" ou de "Fleur des fleurs" qui est donné, avec beaucoup d’autres à la Vierge Marie.
Le Rosaire et sa mise en place généralisée
L’usage est d’attribuer la codification et la promotion du Rosaire à saint Dominique (1170-1221). Il l’aurait promu sous cette forme en 1208. Mais il a sans doute prolongé une tradition plus ancienne, car il était déjà en usage déjà chez les cisterciens. Il est indéniable, en tous cas, que le Rosaire reste légitimement attaché aux dominicains.
Cette dévotion fut progressivement généralisée par les saints, notamment par le Bienheureux Alain de la Roche, un dominicain (1428-1475), ainsi que par plusieurs papes. St Louis Marie Grignion de Montfort (1673-1716) un breton comme Alain de la Roche, en fut un promoteur ardent, délivrant ses conseils dans Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire pour se convertir et se sauver[3]. Dans cet ouvrage, il demande d’avoir toujours en vue, en récitant le Rosaire, "quelques grâces à demander, quelque vertu à imiter, ou quelque péché à détruire". Il restaura la dévotion au Très Saint Rosaire en parcourant la France, l’Allemagne, les Pays Bas et fut le Fondateur des Confréries du Rosaire.
Les 15 promesses de Notre-Dame du Rosaire Elles ont été données par la Vierge Marie à tous ceux qui récitent le chapelet en méditant les mystères du Rosaire, et révélées en 1460 au bienheureux Alain de la Roche (1428-1475) :
- 1- A tous ceux qui réciteront avec dévotion mon rosaire, Je promets ma protection toute spéciale et de très grandes grâces.
- 2- Celui qui persévérera dans la récitation de mon rosaire recevra quelques grâces signalées.
- 3- Le rosaire sera une armure très puissante contre l’enfer ; il détruira les vices, délivrera du péché, dissipera les hérésies.
- 4- Le rosaire fera fleurir les vertus et les bonnes œuvres et obtiendra aux âmes les miséricordes divines les plus abondantes ; il substituera dans les cœurs l’amour de Dieu à l’amour du monde, les élevant au désir des biens célestes et éternels. Que d’âmes se sanctifieront par ce moyen !
- 5- Celui qui se confie en Moi par le rosaire ne périra pas.
- 6- Celui qui récitera pieusement mon rosaire, en méditant ses mystères, ne sera pas accablé par le malheur. Pécheur, il se convertira ; juste, il croîtra en grâce et deviendra digne de la vie éternelle.
- 7- Les vrais dévoués à mon rosaire seront aidés à leur mort par les secours du Ciel.
- 8- Ceux qui récitent mon rosaire trouveront pendant leur vie et à leur mort la lumière de Dieu, la plénitude de ses grâces et ils participeront aux mérites des bienheureux.
- 9- Je délivrerai très promptement du purgatoire les âmes dévouées à mon rosaire.
- 10- Les véritables enfants de mon rosaire jouiront d’une grande gloire dans le ciel.
- 11- Ce que vous demanderez par mon rosaire, vous l’obtiendrez.
- 12- Ceux qui propageront mon rosaire seront secourus par Moi dans toutes leurs nécessités.
- 13- J’ai obtenu de mon Fils que tous les confrères du rosaire aient pour frères, en la vie et à la mort, les Saints du Ciel.
- 14- Ceux qui récitent fidèlement mon rosaire sont tous mes fils bien-aimés, les frères et sœurs de Jésus-Christ.
- 15- La dévotion à mon rosaire est un grand signe de prédestination.
Le Rosaire et les saints, les Papes, Ce qu'ils en disent :
- Le saint curé d’Ars (1786 - 1859) affirmait « Un Ave bien dit fait trembler tout l’enfer ».
- St Pie X : "Donnez-moi une armée de chrétiens qui récitent bien le rosaire et je conquerrai le monde.
Si vous voulez la paix dans votre cœur, dans votre foyer, dans votre pays, rassemblez-vous tous les soirs et priez le rosaire (en famille) ; Il est la plus belle prière après la Sainte Messe ».
Par le rosaire, nous vaincrons la peur, la tristesse, les doutes et les difficultés". - Saint Padre Pio surnommé "Le Rosaire vivant", car il disait un très grand nombre de chapelets par jour et ne lâchait jamais son chapelet, nous légua comme testament spirituel : "Ceci est mon testament et mon héritage : aimez et faites aimer la Sainte Vierge, récitez et faites réciter le Rosaire (…) Notre-Dame ne m'a jamais refusé une grâce demandée par la récitation du rosaire".
Le rosaire était son lien avec Marie, son arme pour infliger des défaites au diable. - Sainte Thérèse d'Avila nous dit à quel point il est un trésor sans prix en nous montrant la valeur et les mérites d'un seul "Je vous salue Marie" : Peu après sa mort, elle apparut et dit à l'une des sœurs de sa communauté qu'elle serait prête à retourner vers une vie de souffrance jusqu'à la fin des temps, pour mériter la gloire que Dieu donne en récompense pour la récitation pieuse d'un Ave Maria.
- Saint Maximilien Kolbe : " Beaucoup de rosaires, beaucoup d'âmes sauvées".
- Saint Charles Borromée (1535- 1584) : Pour lui : le Rosaire c’est "la prière la plus divine après le Saint Sacrifice de la messe."
- Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673 - 1716): "Le rosaire, inspiré par Dieu, est un trésor qui n'a pas de prix. Si vous récitez pieusement le rosaire jusqu'à votre mort, je vous assure qu'en dépit de la gravité de vos péchés, vous recevrez une couronne de gloire qui ne disparaîtra jamais".
"C'est le ciel qui nous l'a donné, et l'a donné pour convertir les pécheurs les plus endurcis et les hérétiques les plus obstinés.
Dieu y a attaché la grâce dans cette vie et la gloire dans l'autre".
Par son Rosaire quotidien, il convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion. Il pouvait dire : " Personne ne m’a résisté une fois que j’ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire !" - Et la Vierge Marie elle-même est apparue à Ste Mathilde pour lui confirmer qu’« aucune prière » au monde ne lui « donnerait autant de joie que l’Ave Maria".
- "Le Rosaire est le moyen le plus merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce " (Pape Grégoire XIV).
- " Le Rosaire est un remède souverain aux erreurs et aux vices " (Pape Benoît XIII).
- Le Pape Léon X compare le Rosaire à " un mur qui arrête les malheurs prêts à fondre sur l’Église ".
- "Le Rosaire est l’arbre de Vie qui ressuscite les morts, guérit les malades et conserve la santé à ceux qui l’ont déjà " (Pape Nicolas IV).
- "Le Rosaire est un moyen donné du Ciel pour apaiser la colère de Dieu " (Pape Grégoire XIII).
- "Chaque jour des biens immenses arrivent au peuple chrétien par le Rosaire " (Pape Urbain V).
- "Le Rosaire est spécialement approprié pour détourner du monde les dangers qui le menacent " (Pape Sixte IV).
- "Le Rosaire est la prière la plus efficace pour accroître dans le cœur des fidèles la dévotion à Marie " (Pape Pie IX).
- Le Pape Léon XIII dit que c est "le meilleur moyen d’obtenir la clémence de Dieu" et aussi : "Pour honorer Marie et mériter ses faveurs, il n’y a pas une meilleure prière que le Saint Rosaire ». Le Rosaire est « une prière incomparable et d’une efficacité souveraine ».
- Pape Pie XI : " Le Rosaire est le moyen privilégié entre tous les autres, de procurer le retour au Christ des individus, des familles et des nations ".
C’est une arme très puissante pour chasser les démons ; pour conserver l’intégrité de la vie, pour acquérir plus facilement la vertu, en un mot pour obtenir la véritable paix aux hommes".
"Comment ne pas tout espérer si nous nous servons avec exactitude et piété de cette méthode divine ".
Le Rosaire en Église.
L’Église consacre au Rosaire tout le mois d’octobre en souvenir de la bataille de Lépante (1571) où la victoire sur les forces ottomanes fut attribuée à sa récitation généralisée que décréta le pape Pie V. Le Vatican a rassemblé toute une série de documents édités par les Souverains Pontifes successifs sur le Saint Rosaire, dont l'encyclique Rosarium Virginis Mariae que Jean-Paul II lui a consacré à l'aube du troisième millénaire.
C’est le 7 octobre 1950, en la fête de N.D. du Rosaire et en l’année sainte, que Mère Teresa se mit au service des plus pauvres d’entre les pauvres, partageant leur vie. Elle revêt son célèbre sari blanc bordé de bleu puis fonde, la congrégation des missionnaires de la Charité.
Le Rosaire et quelques apparitions mariales.
Le chapelet accompagne presque toutes les apparitions mariales du XIXe et du XXe siècle. Au Moyen-Orient, sainte Marie-Alphonsine Danil Ghattas (1843-1927) bénéficie à Bethléem, où elle avait été envoyée, d’apparitions de la Vierge Marie qui lui demande de fonder la congrégation du Saint-Rosaire "dans ces régions où j’ai connu la joie, la souffrance et la gloire". Ce qui rappelle les trois mystères du Rosaire : joyeux, douloureux et glorieux. La Congrégation est expressément destinée au monde arabe. Elle est la seule à avoir été fondée en Terre Sainte. Le Rosaire (en arabe, al-Wardiyya) est prié intégralement chaque jour par les religieuses dans l’ensemble des maisons fondées. À Kibeho, la Vierge Marie enseigne un "chapelet des douleurs", méditations sur dix évènements douloureux de la "Mère du Verbe" qui complètent le Rosaire usuel.
Selon sœur Lucie de Fatima :
"La très sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire ; de telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou bien à la vie des peuples et des nations ; il n’y a aucun problème si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. Avec le saint Rosaire nous nous sauverons, nous nous sanctifierons, nous consolerons Notre-Seigneur et obtiendrons le salut de beaucoup d’âmes[4]."
On retrouve ce type d’enseignement dans les dictées reçues de la Vierge Marie par Maria Valtorta qui, en tant que tertiaire des Servites de Marie, partageait la dévotion à Notre-Dame des Sept-Douleurs (Maria Addolorata).
Dans les ouvrages de Maria Valtorta[modifier | modifier le wikicode]
Le chapelet et le rosaire n'apparaissent pas dans L'Évangile tel qu'il m'a été révélé puisqu'à l'époque, Jésus n'avait enseigné aux apôtres et disciples que la prière du Notre Père (voir les détails de cette prière dans la section et les liens ci-dessous). Le Rosaire perpétue justement la mémoire de certains événements de la vie de Jésus et de Marie.
Les Cahiers de 1943[modifier | modifier le wikicode]
Détails sur le "Je vous salue Marie"[modifier | modifier le wikicode]
Dans cet ouvrage qui rassemble les dictées reçues en marge des visions, tout un cycle de six méditations est réservé à la méditation du "Je vous salue Marie" :
- Catéchèse du 3 septembre : Première méditation - L’Ave Maria : Bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit Ave Maria. - La salutation qui purifie les lèvres et le cœur - Si vous saviez les dire, vous ne seriez jamais affligés - Dieu est en Elle. - Tout est possible à la miséricorde de Dieu et à la puissance de Marie - La corédemption de Marie.[5]
- Catéchèse du 4 septembre : Deuxième méditation - Pleine de grâce : Le salut de l’ange s’adresse aussi à vous - Le salut de l’ange provoque un surcroît de grâce - L'humilité intégrale de Marie. - L’âme vigilante de Marie. Elle aussi fut tentée. - Marie remplie de la Grâce et pleine de grâces. - L’incarnation mystique du Christ en nous. - Tourner son regard vers Marie.[6]
- Catéchèse du 5 septembre : Troisième méditation, Avé Maria, Le Seigneur est avec toi : Le Seigneur est toujours avec l’âme qui est dans la grâce. - Marie était avec Dieu et Dieu était avec Marie. - La Passion de Marie : la privation de l’union avec Dieu. - Malheur, cécité, folie, mort, voilà ce qu’est la perte de l’union avec votre Seigneur. - Marie ne se sépara jamais de Dieu. - Celui qui est uni à Dieu a un pouvoir de rayonnement puissant. - Marie a possédé l’union avec Dieu à la perfection. - Le fondement de l’union à Dieu se trouve dans la prière.[7]
- Catéchèse du 6 septembre : Quatrième méditation, Avé Maria, "Bénie entre toutes les femmes" : Le Paradis tout entier bénit Marie, chef-d’œuvre de la création universelle. - À travers Marie, Mère du rédempteur, Dieu a opéré le salut du genre humain. - La faute commise par l’homme ne pouvait être expiée que par un homme. - La Rédemption inclue l’Humanité des premiers temps aux derniers. - Je suis votre véritable frère. - L’Homme-Dieu ne pouvait être engendré que de l’union de l’Amour et de la Pureté. - Louanges à Marie (doxologie).[8]
- Catéchèse du 7 septembre 1943, Cinquième méditation, "Béni le fruit de tes entrailles" :La gloire de Marie a eu un coût - La béatitude et la douleur ont serré le cœur de Marie en un seul nœud au moment de l’Annonciation - L’incarnation de Jésus - L’ angoisse se mêle à la joie de la Nativité - La douleur de Marie à la descente de (Jésus mort de la) Croix - Vous m’avez eu parce que Marie a accepté de boire le calice de l’amertume - Aimez ma Mère d’un amour semblable au mien.[9]
- Catéchèse du 8 novembre 1943 : Sixième méditation, Avé Maria "Maintenant et à l’heure de notre mort": Cette invocation fait pendant à ‘Délivrez-nous du mal’ - Vous ne devez pas tant vous préoccuper du mal et de la mort au sens humain - La Mort de l’esprit ne vient pas une seule fois pour l’âme - Vous avez une Mère puissante auprès de Dieu - La vraie Mort, celle de l’esprit, ne viendra pas pour ceux qui savent prier la Mère.[10]
Les Cahiers de 1945 à 1950[modifier | modifier le wikicode]
- Le 5 mai 1947 : "Notre-Dame de Fatima. Le chapelet du matin... puis les trois chapelets de l’après-midi et les roses d’or. Chaque "Je vous salue, Marie" est une rose qui tombe du chapelet à quinze dizaines de Marie, car chaque perle s’est changée en rose d’or, et la Vierge en détache une à chaque "Je vous salue, Marie" que je dis, et la laisse tomber sur le monde... aux endroits que j'ai reconnus et sur les pays qui le méritent[11].
- Le 8 mai 1947 : "En m’apparaissant comme elle le fait, Notre-Dame de Fatima me dit : "Le 5, je t’ai donné la vision intellectuelle de ce qu’est un rosaire bien récité : une pluie de roses sur le monde. À chaque "Je vous salue, Marie" qu’une âme aimante dit avec amour et foi, je laisse tomber une grâce. Où ? Partout : sur les justes pour les rendre meilleurs, sur les pécheurs pour les mener à la repentance. Tant, tant de grâces pleuvent grâce aux "Je vous salue, Marie" du rosaire !"[…]
- Note personnelle (de Maria Valtorta) : Aujourd’hui encore, le 8, je récite le rosaire en compagnie de Notre-Dame de Fatima! Mais aujourd’hui, la Vierge ne détache pas les roses, et elle m’explique la raison de son geste symbolique du 5. Je connais maintenant la valeur d’un "Je vous salue, Marie" bien dit! Le chapelet des quinze dizaines en comprenait cinq de roses blanches comme des perles, cinq de roses rouges comme des rubis, et cinq dorées comme l’autre jour. En l’égrenant, Marie disait le "Gloire à Dieu" puis la première partie du Notre-[…] et des "Je vous salue, Marie" en sautant "le fruit de vos entrailles". Ce faisant, elle portait sur le monde, en bas, un regard indescriptible de paix, d’amour, de pitié, et avait un sourire légèrement douloureux en dépit de sa douceur. Voilà ! J’ai compris pourquoi Notre-Dame de Fatima m’attire tant, plus encore que celle de Lourdes que, pourtant, j’aime beaucoup : parce qu’elle est plus à nous, plus Maman."
- Les 12 et 13 octobre 1947: "À Fatima avec les pèlerins. Les prières de la nuit et dans le bassin jonché de lumières... Et Notre-Dame de Fatima à mes côtés... Même le matin, alors que le Père Berti est ici, dans la pièce... Et Marie m’invite à beaucoup prier le rosaire, pour le Pape, le clergé, la paix et l’Italie. Le rosaire est la meilleure défense de la papauté, de l’Église, de la paix et de notre patrie. Elle dit que c’est pour cette raison qu’elle est apparue à Rome[12] et aussi pour secouer les incrédules, les indifférents, ceux qui sont hostiles ou opposés au surnaturel, enfin ceux qui ne croient pas à l' œuvre, qui est "gloire de son Fils et où se trouve le salut de beaucoup".
- Le 12 mai 1949: "La Vierge descend jusqu’à mon lit, en marchant sur un sentier de nuages blancs. Elle s’arrête au pied du lit, assez haut pour que ses petits pieds nus soient à la hauteur de mon lit. Elle m’invite à réciter le rosaire en sa compagnie... (et les chapelets prennent l’odeur de son parfum)."
Les Carnets[modifier | modifier le wikicode]
- Le 26 septembre 1953: "J’ouvre la boîte du Rosaire missionnaire, et je la trouve comme voilée par un liquide très odorant qui s’est déjà posé sur le chapelet. J’en suis stupéfaite. Mais voici Marie, qui me donne l’explication suivante : "Je peux répandre mes baumes où je veux, de même que je peux faire jaillir de l’eau à l’endroit que je choisis, du sol ou de mes yeux - comme cela se produit actuellement en Sicile -, dans le but de convertir les âmes et de guérir les corps. Je peux également exhaler mes parfums, onguents de sanctification sur des objets qui me sont chers, et de bénédiction sur les âmes qui m’aiment et que j’aime."
Les chapelets de Maria Valtorta[modifier | modifier le wikicode]
Ces prières, qui ont été rédigées le 21 février 1934, sont rapportées dans les Cahiers de 1945 à 1950 à la date du 10 février 1946, p. 185-186.
Le chapelet aux cinq plaies[modifier | modifier le wikicode]
"Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, parce que par ta sainte croix tu as sauvé le monde.
J’adore, ô mon Jésus, la sainte plaie de ta main droite et je te prie, par sa douleur; de m’accorder l’esprit de charité. Notre-Père, Je vous salue, Marie, Gloire à Dieu.
J’adore, ô mon Jésus, la sainte plaie de ta main gauche et je te prie... de m’accorder l’esprit de contrition. Notre-Père, Je vous salue, Marie, Gloire à Dieu.
J’adore, ô mon Jésus, la sainte plaie de ton pied droit et je te prie... de m’accorder l’esprit d’ apostolat. Notre-Père, Je vous salue, Marie, Gloire à Dieu.
J’adore, ô mon Jésus, la sainte plaie de ton pied gauche et je te prie... de m’accorder l’esprit de sacrifice. Notre-Père, Je vous salue, Marie, Gloire à Dieu.
J’adore la sainte plaie de ton côté et je te prie, par amour pour elle, d’accepter mon offrande en victime de la Justice divine et de ton Amour miséricordieux. Notre-Père, Je vous salue, Marie, Gloire à Dieu.
Ô mon Jésus, par la douleur de ta chair sainte et immaculée transpercée par amour, je te prie de m’accorder ce que je te demande. Fortifie-moi par le saint Sang de tes plaies que tu as versé, purifie-moi par l’eau qui a coulé de ton Cœur déchiré, enflamme mon âme par la splendeur de tes blessures divines, fais que les rayons d’amour qui en jaillissent s’enfoncent dans mon cœur comme autant de flèches de feu et y impriment l’empreinte de ton Corps transpercé, afin que je sois crucifiée d’amour. Accorde-moi, par amour pour tes saintes plaies, une soif toujours plus ardente de toi, une identification toujours plus profonde à toi, un amour toujours plus dévorant qui me purifie de mes fautes et me rende prête pour le ciel."
Le chapelet pour obtenir la résignation[modifier | modifier le wikicode]
"Nous t’adorons, etc.
J’adore, ô mon Jésus, la sainte plaie de ta main droite et je te prie, par amour pour elle, de m’accorder le don de la résignation dans les souffrances physiques. Notre-Père, Je vous salue, Marie, Gloire à Dieu.
J’adore, ô mon Jésus, la sainte plaie de ta main gauche et je te prie, par amour pour elle, de m’accorder le don de la résignation dans les souffrances morales. Notre-Père, Je vous salue, Marie, Gloire à Dieu.
J’adore, ô mon Jésus, la sainte plaie de ton pied droit et je te prie... de m’accorder le don de la résignation dans les souffrances spirituelles. Notre-Père, Je vous salue, Marie, Gloire à Dieu.
J’adore, ô mon Jésus, la sainte plaie de ton pied gauche et je te prie... de m’accorder le don de la résignation dans les souffrances, amertumes, découragements devant les maladies, les offenses, les trahisons, les abandons, les duretés des gens. Notre-Père, Je vous salue, Marie, Gloire à Dieu.
J’adore, ô mon Jésus, la sainte plaie de ton côté et je te demande, par amour pour elle, de m’accorder la résignation devant la mort, et même davantage. Je te demande le calme, la paix, la joie au moment de mourir. Que j’expire, je t’en prie, dans un soupir d’amour pour toi.
Ô mon Seigneur adoré, crucifié pour moi, divin Martyr par amour pour nous, je te prie de me donner une joyeuse volonté de souffrir. Intensifie en moi l’amour de toi à mesure que tu augmentes la souffrance. Si les flammes de la charité envahissent complètement mon âme, la souffrance et la mort pour l’amour de toi et des créatures me seront douces.
Cœur de Jésus, sois toujours mon bien et mon amour.
Ô Marie, ma Mère, lorsque la tempête rugit plus fort contre moi et que la croix pèse sur moi, accorde-moi la douceur de ton sourire; lorsque mon âme souffre la passion, accorde-moi le réconfort d’une caresse; lorsque la mort m’effraie, donne-moi ton sein pour m’y réfugier et ton cœur de Mère pour me consoler de mon affaiblissement. Ô ma Mère, je te confie ma vie et mon agonie, afin que je puisse mourir entre tes bras pour me réveiller au paradis.
Saint Joseph, toi le patriarche miséricordieux, quand je serai à la dernière extrémité, viens guider mon âme dans son dernier voyage vers le salut. Que ton regard mette en fuite le Tentateur infernal, que mon âme se réfugie entre tes bras qui servirent de berceau à mon Sauveur et que, de là, elle s’envole vers l’Amour éternel. Saint Joseph, sois mon bouclier dans la bataille finale afin que je meure dans le Christ.
Mon saint ange gardien, toi que la miséricorde de Dieu m’a donné, pardonne-moi de t’avoir montré aussi peu d’amour jusque là, fais que, à partir d’aujourd’hui, je t’aime et t’honore toujours et tiens-toi continuellement à mes côtés, mais plus encore à l’heure de ma mort, afin que le Malin ne puisse troubler la sérénité de mon trépas et que j’expire en toute fidélité chrétienne et soumission à la Volonté éternelle. Mon ange gardien, accompagne-moi dans la mort vers mon Jésus (21-2-1934).
La prière du Notre Père[modifier | modifier le wikicode]
Le Pater Noster est donné aux onze apôtres (Judas s'est abstrait du groupe) au Mont des oliviers lors de la 2ème Pâque (Matthieu 6,9-13)[13] et [14] et Luc 11,2-13 [15]. À cette occasion Jésus commente chaque partie de la prière en EMV 203.5-12 [16].
Jésus récitera publiquement le Pater Noster et le commentera dans le Temple pour les prosélytes, lors de la 3ème Pâque ([17]). C'est donc, une prière liée à la Pâque. Il la récitera d'ailleurs pour la dernière fois en tant que Ressuscité en EMV 630.21/26[18].
Le 7 juillet 1943, deux mois et demi après la vision inaugurale de Maria Valtorta, Jésus consacre une dictée entière au commentaire du Notre Père dans les cahiers de 1943.[19]
Le sens que Jésus donne à chaque partie du Notre Père a une importance toute particulière. C'est pourquoi nous avons ouvert un article pour chacune :
- Notre Père qui es aux Cieux
- Que ton Nom soit sanctifié
- Que ton Règne vienne
- Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel
- Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour
- Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés
- Ne nous laisse pas entrer en tentation
- Mais délivre-nous du Mal
Pour aller plus loin[modifier | modifier le wikicode]
- Ave Maria (Je vous salue Marie).
- Le Rosaire évangélique médité[20] : Adèle Plamondon et le groupe de prière australien, selon l'œuvre de Maria Valtorta. Livret gratuit téléchargeable.
- Les 15 promesses de la Vierge Marie aux personnes dévouées à la récitation du Saint Rosaire (ref à venir)
- Lire l’œuvre en ligne dans la traduction de 1985.[21]
- Lire l’œuvre en ligne dans la traduction de 2016.[22]
- Tableau de concordance entre les deux traductions.
- Index Maria Valtorta[23]
- Discuter sur le Forum Maria Valtorta[24]
Notes et références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Entretien du 26 décembre 1957 avec Mgr Agustín Fuentes Anguiano (1918-2004). Ce prêtre mexicain de Veracruz fut le postulateur pour la cause de béatification des deux autres voyants de Fatima : Francisco et Jacinta Marto
- ↑ Le Rosaire évangélique médité
- ↑ St Louis Marie Grignion de Montfort, Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire pour se convertir et se sauver
- ↑ Entretien du 26 décembre 1957 avec Mgr Agustín Fuentes Anguiano (1918-2004). Ce prêtre mexicain de Veracruz fut le postulateur pour la cause de béatification des deux autres voyants de Fatima : Francisco et Jacinta Marto
- ↑ Catéchèse du 3 septembre 1943 - Première méditation, L’Ave Maria
- ↑ 4 septembre 1943 : Deuxième méditation, Ave Maria, "Pleine de grâce"
- ↑ Catéchèse du 5 septembre 1943 : Troisième méditation, Avé Maria, "Le Seigneur est avec toi"
- ↑ Catéchèse du 6 septembre 1943, Quatrième méditation, Avé Maria, "Bénie entre toutes les femmes"
- ↑ Catéchèse du 7 septembre 1943, Cinquième méditation,Avé Maria, "Béni le fruit de tes entrailles"
- ↑ Catéchèse du 8 novembre 1943, Sixième méditation, Avé Maria "Maintenant et à l’heure de notre mort"
- ↑ Dans une reprise de ces textes qu’elle fait, dans Les Carnets à la date du 8 novembre 1947, Maria Valtorta note qu’il s’agit notamment de Rome et du Vatican. Elle lie ce geste aux apparitions de Tre Fontane. Le 12 avril 1947, la Vierge y apparut à un protestant extrémiste, Bruno Comacchiola, qui était prêt à poignarder le Pape. Cela n’est pas sans rappeler l’attentat contre Jean-Paul II qui affirma, par la suite, que la Vierge de Fatima avait dévié la balle qui aurait du le tuer.
- ↑ À Tre-Fontane. Elle en parle longuement le 31 décembre 1947. Ces apparitions avaient été annoncées dix ans en avance par Luigina Sinapi au futur Pie XII. Elle lui avait annoncé aussi, de la part de la Vierge, son élection au Pontificat (intervenue deux ans plus tard, en 1939).
- ↑ Matthieu 6,9-13
- ↑ Mt 7,7-11
- ↑ Luc 11,2-13
- ↑ EMV 203.5-12
- ↑ EMV 364.7
- ↑ EMV 630.21-26
- ↑ Prière du Notre Père, Catéchèse du 7 juillet 1943
- ↑ Le Rosaire évangélique médité
- ↑ œuvre de 1985 en ligne
- ↑ œuvre de 2016 en ligne.
- ↑ Chercher dans l’Index Valtorta
- ↑ Discuter sur le Forum Maria Valtorta