Les chefs de synagogue
La population des chefs de synagogue, que l'on pourrait assimiler à des "curés" de paroisses actuels, se sont généralement montrés favorables à Jésus, à de rares exceptions.
- Abraham d'Engaddi
- Chef de la synagogue de Gabaon[1]
- Chef de la synagogue d’Hébron[2]
- Chef de la synagogue de Kériot (EMV 78 - EMV 213)
- Chef de la synagogue de Naïm[3]
- Chef de la synagogue de Yutta (Jutta)[4]
- Cléophas d’Emmaüs
- Jaïre de Capharnaüm
- Jean d’Éphèse
- Lévi de Nazareth
- Malachie d’Éphraïm[5]
- Matthias de Cédès[6]
- Mattathias Sicule, le chef de la synagogue des affranchis romains à Jérusalem[7]
- Timon d’Aëra, futur diacre
En savoir plus
Synagogue vient du grec "synagogué" qui signifie "assemblée". Elles sont apparues au temps de l'Exil, moment d'épreuves et de grand retour à la foi. Le latin "ecclesia" d'où vient le mot "église" a la même signification.
Les fidèles s'y regroupaient pour le sabbat (qui commençait le vendredi à 18.00) et pour chaque fête sous la présidence d'un chef de synagogue. Une tribune lui était réservée ainsi qu'au lecteur. On y faisait en effet lecture d'un passage de la Loi puis d'un prophète. Les rouleaux sacrés, manipulés par un servant, étaient regroupés dans "le saint", isolé par un voile pour rappeler le "saint des saints" du Temple. Le lecteur pouvait être un fidèle.
Après une exhortation ou commentaires, comme le rapporte de nombreux passages de l'Évangile, l'office se terminait par la formule rituelle de bénédiction (bénédiction mosaïque)
Les églises, temples et mosquées reprennent ce modèle de lieu et de principe de culte à Dieu.