Giscala
Le centre de formation rabbinique.
Habitants ou natifs
Anne la belle-mère possessive, son fils Jacob et ses petits-enfants Lévi et Anne, Marc, l'amant adultère réfugié à Cédès, Hillel, le grand rabbi d'Israël y était venu se retirer sur ses vieux jours, Uriel(Uziel), le sanhédriste, en est peut-être originaire.
Descriptif
Les monts boisés et fertiles, où se trouve Giscala, présentent un repos de verdure, de brises, d'eaux et d'horizons toujours magnifiques et variés selon le point cardinal vers lequel on se tourne. On a là une des vues les plus belles de la Palestine.[1]
Giscala est une belle et grande ville, et bien tenue. Il doit y avoir un centre rabbinique florissant car il y a beaucoup de docteurs rassemblés en groupes çà et là, avec des élèves à côté d'eux qui écoutent les leçons. [2]
Faits marquants
La troupe apostolique est attaquée par un groupe d'une centaine de rabbins et d'élèves. Une pierre, lancée par Sadoc, blesse Jésus à la main. Il prophétise alors ses mains transpercées.[3] C'est plus tard l'occasion de parler des devoirs respectifs entre belle-mère et belle-fille.[4]
Son nom
גוש חלב (Goosh Halav = bloc de lait)[5]
Gischala, Jiscala (romain) Gush Halav (Hébreu) aujourd'hui Al-Jish dans le district de Safad au nord-ouest du Mont Mérom dans le nord de la Palestine, pas loin d’Hazor.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 160
EMV 340
EMV 470
EMV 581
EMV 632
En savoir plus sur ce lieu
Ce centre rabbinique est le lieu de sépulture de Rabbi Hillel. Ses enseignements ont influencé durablement le judaïsme. Rabbi Shammaï, son contemporain et contradicteur, est enterré à proximité.
Un peu plus loin, à Méron, on trouve le tombeau du Rabbi Shimon Bar Yochai et de son fils, Eléazar, figure éminente du 1er siècle. Honoré comme saint par les kabbalistes et certains séfarades, son tombeau donne lieu à un grand pélerinage annuel.
Giscala est surtout la patrie de Jean de Giscala, l'un des chefs de la révolte contre les Romains (66-70).[6] Il soutint des luttes intestines dans Jérusalem assiégé.
Explorer
