Adultère, infidélité

    De Wiki Maria Valtorta


    “Tu ne commettras pas d'adultère” (Exode 20,14 - Deutéronome 5,18) - Quand un homme commet l’adultère avec la femme de son prochain, ils seront mis à mort, l’homme adultère aussi bien que la femme adultère (Lévitique 20.10)…

    Dans “l'Évangile tel qu'il m'a été révélé”  [modifier | modifier le wikicode]

    • Le rabbin l'a dit et le scribe aussi : “La stérile c'est, dans la maison, une malédiction de Dieu. Tu as le droit et le devoir de lui donner un libelle de divorce et de ne pas affliger ta virilité en te privant d'enfants.” Je fais ce que dit la Loi. - Jésus : “Non. Écoute. La Loi dit de ne pas commettre l'adultère, et tu vas le commettre. Le commandement donné à l'origine, c'est celui-là et pas un autre.”[1]     
    • “Ne pas désirer la femme d'autrui” cela ne fait qu'un avec “ne pas commettre l'adultère”. Car le désir précède toujours l'action. L'homme est trop faible pour pouvoir désirer sans satisfaire son désir.[2]-[3]
    • Comme sa mère désespérée le supplie, Jésus parle au jeune lépreux débauché qui a eu une relation adultère avec la jeune femme d'un client de son père. Jésus est triste : "Et quand tu as péché, tu n'as pas pensé à ta mère ? Tu as été fou au point de ne plus te souvenir que tu avais une mère sur la terre et qu'il y avait un Dieu au Ciel. Et si la lèpre n'était pas apparue, tu ne te serais jamais souvenu que tu offensais Dieu et le prochain ? Qu'as-tu fait de ton âme... de ta jeunesse ?" - "J'ai été tenté..."  - "Es-tu un enfant pour ignorer que ce fruit est maudit ? Tu mériterais de mourir sans que j'aie pitié."
      (Il le guérit quand même de sa lèpre). "J'ai accompli le miracle à cause de cette pauvre mère. Mais la luxure me dégoûte à tel point que j'en suis révolté. Vous avez crié par peur et par dégoût de la lèpre. Pour Moi, mon âme a crié par dégoût de la luxure. Toutes les misères m'entourent, et pour toutes je suis le Sauveur. Mais Je préfère toucher un mort, un juste déjà décomposé dans sa chair qui fut honnête et qui est déjà en paix avec son esprit, que d'approcher d'un luxurieux. Je suis le Sauveur, mais je suis l'Innocent.
      (...) Je comprends que vous voudriez autre chose de Moi. Mais j'en suis incapable. La ruine d'une jeunesse à peine formée et détruite par la passion, m'a troublé davantage que si j'avais touché la Mort. Allons vers les malades. Ne pouvant, à cause de la nausée qui m'étrangle, être la Parole, je serai le Salut de ceux qui espèrent en Moi. La paix soit avec vous." En fait Jésus est très pâle, comme s'il était souffrant. Il ne retrouve son sourire que quand il se penche sur des enfants malades et sur des infirmes allongés sur leurs brancards. Alors, il redevient Lui-même (...)[4] 
    • (...) Le mari qui va à d'autres amours est un assassin de son épouse, de ses enfants, de lui-même. Celui qui entre dans la demeure d'autrui pour commettre l'adultère est un voleur et des plus vils. Pareil au coucou il profite sans bourse du nid d'autrui. Celui qui trahit la confiance de l'ami est un faussaire, car il témoigne une amitié qu'en réalité il ne possède pas. Celui qui agit ainsi se déshonore lui-même et déshonore ses parents. Peut-il alors avoir Dieu avec lui ?[5] 
    • “Et une femme qui se prostitue, quel péché fait-elle ?” - “Si elle est mariée, elle est coupable d'adultère et de vol à l'égard de son mari. Si elle est nubile, d'impureté et de vol à son propre égard.”[6]
    • L’inceste et l’adultère.[7]          
    • Tout homme qui regarde la femme d’un autre en la désirant a déjà commis l’adultère avec elle en lui-même. (Matthieu 5,28) et [8]
    • Celles qui n'aiment pas leur compagnon avec leur âme, leur esprit et leur chair, le poussent à l'adultère. [...] Je ne veux même pas m'arrêter au cas trop fréquent de vos infidélités charnelles, qui ne vous rendent pas différentes des prostituées,  je parle de votre infidélité morale au pacte d'amour juré devant mon autel.[9]
    • (Jean 8,1-11) : Ils traînent une femme d'environ trente ans, échevelée, les vêtements en désordre, comme une personne que l'on a maltraitée, et en larmes. Ils la jettent aux pieds de Jésus comme un tas de chiffons ou une dépouille morte... “Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère…”[10]

    Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta[modifier | modifier le wikicode]

    Cahiers de 1943[modifier | modifier le wikicode]

    Catéchèse du 25 septembre : Condamnation de l'adultère.

    …Adultère et maudit est celui qui, dans une comédie obscène, vit deux ou plusieurs vies conjugales, et rentre auprès de son époux et de ses enfants innocents, la fièvre du péché dans le sang et l’odeur du vice sur ses lèvres mensongères.[11]

    Rien ne rend licite l’adultère. Rien. Ni l’abandon, ni la maladie du conjoint, et encore moins son caractère plus ou moins odieux. La plupart du temps, c’est votre être luxurieux qui vous fait voir votre compagnon ou votre compagne comme étant odieux. Vous voulez les voir comme tels pour justifier à vous-mêmes votre comportement honteux que vous reproche votre conscience[12]

    Dans les textes fondamentaux chrétiens[modifier | modifier le wikicode]

    Dans la Bible[modifier | modifier le wikicode]

    “Tu ne commettras pas d'adultère” (Exode 20,14 - Deutéronome 5,18) - Quand un homme commet l’adultère avec la femme de son prochain, ils seront mis à mort, l’homme adultère aussi bien que la femme adultère (Lévitique 20.10) - L’œil de l’adultère épie le crépuscule. “Nul œil ne me verra,” dit-il et il se met un masque (Joël 24,15) - Qui commet l’adultère avec une femme est un dément, il fait d’elle la ruine de sa vie (Proverbes 6,32) - Telle est la conduite de la femme adultère: elle mange, s’essuie la bouche et dit: “Je n’ai rien fait de mal!” (Proverbes 30,20)

    Dans le catéchisme de l'Église catholique[modifier | modifier le wikicode]

    • Les divorcés remariés civilement (CEC 1650).
    • Tout acte directement voulu est imputable à son auteur (CEC 1736).
    • Il n’est pas permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien (CEC 1756).
    • La racine du péché est dans le cœur de l’homme, dans sa libre volonté (CEC 1853).
    • Maître, que dois-je faire de bon pour posséder la vie éternelle ? (CEC 2052)
    • La charité ne fait point de tort au prochain (CEC 2196).
    • Eh bien ! moi je vous dis : ‘Quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle' (CEC 2336)
    • Les offenses à la dignité du mariage (CEC 2380).
    • La purification du cœur (CEC 2517).
    • Si nous demandons avec un cœur partagé, “adultère”, Dieu ne peut nous exaucer (CEC 2737).

    Notes et références[modifier | modifier le wikicode]