Abraham de Jérusalem
Oncle de Samuel, le fiancé d’Annalia, la première des vierges consacrées, qui se réfugie chez lui après sa rupture avec sa fiancée. Il assiste impuissant à une rixe de Samuel avec un parent d’Annalia venu le sermonner, qu’il assomme avec une hache après avoir trop bu : "je suis vieux, et ma sœur (la mère de Samuel) est âgée, le serviteur et la servante sont âgés. Que pouvions-nous faire, nous quatre et les deux filles, les sœurs de Samuel ?"
C'est lui qui vient prévenir Jésus et lui demander son aide, afin d'éviter un double drame : la mort du parent d'Annalia et celle de Samuel, suite à sa condamnation pour meurtre par la Loi.[1]
Jésus guérit le mourant. Puis il obtient de lui qu'il pardonne à Samuel et ne le dénonce pas :"Pardonne au nom de Dieu. C'est pour cela que je t'ai guéri. Tu as à cœur la mère d'Annalia, parce qu'elle a souffert. Celle de Samuel souffrirait plus encore. Pardonne."[2]En venant, Jésus a amené avec lui Judas, très proche de sa trahison finale, pour l'instruire à la vue de ce malheur, et essayer une fois de plus de sauver son âme :
"Tu vois à quoi conduit un premier péché ? A cela, ô Judas ! Il a commencé par être parjure à sa femme, puis à Dieu; puis il est devenu calomniateur, menteur, blasphémateur, puis il s'est adonné au vin et maintenant il est homicide. C'est ainsi que l'on devient la possession de Satan, ô Judas. Gardes-en toujours le souvenir..."[3]
Note : En Israël, les fiancés étaient considérés comme des époux.
Son nom
Abram signifie en hébreu "il est noble par son père". Référence au père des croyants. Le suffixe "raham" donné à Abraham par Dieu ne change pas la signification du nom.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 368 EMV 375