Croyants, croyances, fidèles, justes
Marie dit de Saint Joseph, son chaste époux et père adoptif terrestre de Jésus : "Au début, c'était seulement un homme juste de son temps. Puis, par des étapes successives, il est devenu le juste de l'ère chrétienne. Il a acquis la foi au Christ et il s'abandonne paisiblement à cette foi".[1]
Les justes possèdent la vertu de Justice : CEC §1807[2] : La justice est la vertu morale qui consiste dans la constante et ferme volonté de donner à Dieu et au prochain ce qui leur est dû. La justice envers Dieu est appelée «vertu de religion». Envers les hommes, elle dispose à respecter les droits de chacun et à établir dans les relations humaines l'harmonie qui promeut l'équité à l'égard des personnes et du bien commun.
L'homme juste, souvent évoqué dans les Livres saints, se distingue par la droiture habituelle de ses pensées et la rectitude de sa conduite envers le prochain. «Tu n'auras ni faveur pour le petit, ni complaisance pour le grand; c'est avec justice que tu jugeras ton prochain» (Lv 19:15). «Maîtres, accordez à vos esclaves le juste et l'équitable, sachant que, vous aussi, vous avez un Maître au ciel» (Col 4:1).
Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"[modifier | modifier le wikicode]
- La sainteté n'est autre chose que le fruit de la lutte continuelle que l'âme et la raison des justes mènent contre les assauts de leurs mauvais penchants, et fruit de la victoire qu'ils remportent dans l'effort de demeurer fidèles à l'Amour. (Leçons sur l'Epître de saint Paul aux Romains, Leçon n°23, page 145)[3]
- À un apôtre qui disait : "Ce n'est qu'avec nous qu'ils sont sans amour. Mais nous sommes différents d'eux. C'est juste." "Non, dans le Royaume de mon Père ce n'est pas juste et la manière de juger sera différente. Ce ne sont pas les riches et les puissants, en tant que tels, qui auront des honneurs, mais seulement ceux qui auront toujours aimé Dieu. Oui, même les mauvais il faut les aimer. Non pour leur méchanceté, mais par pitié pour leurs âmes qu'ils blessent à mort. Il faut les aimer d’un amour qui supplie le Père céleste de les guérir et de les racheter.[4]
- Ami ! Mais sais-tu, Ismaël, le sens que je donne à ce mot ? Pour beaucoup un ami cela veut dire une connaissance, pour d'autres un complice, pour d'autres un serviteur. Pour Moi cela veut dire : fidèle à la Parole du Père. Qui n'est pas cela ne peut être un ami pour Moi, ni Moi pour lui.[5]
- Des croyances populaires se font jour colportées par le ouï-dire.[6]
- Pensez à ceux nombreux qui encore m'attendent, à ceux nombreux qui devront mourir sans m'avoir vu, à ceux nombreux qui devront m'aimer sans m'avoir jamais connu.[7]
- Avec quelques pauvres, petits poissons et avec quelques quignons de pain : d’humbles âmes et laïques, je donnerai à manger à un grand nombre et ils en seront rassasiés.[8]
Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta[modifier | modifier le wikicode]
Epître de saint Paul aux Romains[modifier | modifier le wikicode]
- La sainteté n'est autre chose que le fruit de la lutte continuelle que l'âme et la raison des justes mènent contre les assauts de leurs mauvais penchants, et fruit de la victoire qu'ils remportent dans l'effort de demeurer fidèles à l'Amour. (Leçons sur l'Epître de saint Paul aux Romains, Leçon n°23, page 145)[9]
Cahiers[modifier | modifier le wikicode]
- Catéchèse du 1er juillet 1943 : Lorsque j’ai parlé des ‘dix justes’, je n’ai pas voulu dire que le lieu où se trouveront dix justes sera sauvé. Mais on peut comprendre sans se tromper que si dix âmes justes et généreuses s’assemblent en prière, à une fin sainte, pour demander pitié pour un lieu, je ne repousserai pas leur prière.[10]