Ennon, Hennon, Enon

    De Wiki Maria Valtorta
    Ennon (Hennon, Enon), selon Valtorta App. La localisation de ce lieu reste à confirmer.

    Le lieu où Jean-Baptiste se réfugie. Il est évoqué dans l'Évangile de Jean 3,23 : "Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser.".

    Localisation

    • Autre orthographe : Aenon, Ainon, Aïnone
    • 32° 23’ 04’’ N / 35° 32’ 00’’ E
    • -230m

    Habitants ou natifs

    Alexandre le furieux, Benjamin le pastoureau exploité, Rachel une de ses tantes, Éli l'aveugle généreux, Lévi et Jonas, les autres notables généreux. Il semble que les habitants de cette région étaient robustes et de grande taille si l'on en croit les descriptifs.

    Identification

    "Tandis qu’ils passent à proximité de Jéricho, se rendant à Jérusalem pour les Tabernacles de la première année, les apôtres s’informent sur Jean-Baptiste. « Il ne baptise plus ici, le Baptiste ? » « Non. Il est sur les confins de la Samarie »[1]. Quand, l’hiver suivant, Jésus rend une visite nocturne à Jean dans son refuge, il marche un moment le long d’un affluent du Jourdain qui coule vers le nord-est. (Voir El Maleh, wadi). Plus tard, on apprend que le Baptiste a été « attiré par tromperie hors du territoire de Sichem »[2]. Ces informations et quelques autres permettent de localiser Enon à la limite nord-est de la Samarie, et un peu plus au nord que la grotte où le Baptiste a trouvé refuge. « Enon, une poignée de maisons, est plus haut vers le nord. »[3] précise, en effet, Maria Valtorta.[4]"

    Descriptif

    Jésus chemine[5], tranquille et seul. Il suit très rapidement son chemin jusqu'à ce qu'il trouve un cours d'eau qui descend en bouillonnant vers la plaine en direction nord-est. Il le remonte jusqu'à un endroit solitaire près d'une pente boisée. Il tourne encore, grimpe un sentier et arrive à un abri naturel au flanc de la colline[6].
    Une poignée de maisons... Une grotte entourée d'une végétation luxuriante. A peu de distance, des sources clapotent pour former ensuite un ruisseau bien nourri d'eaux qui vont vers le Jourdain.

    Faits marquants

    C'est dans cette grotte de Samarie que Jésus vient voir le Baptiste qui lui confie ses disciples et reçoit sereinement l'annonce de sa mort[7].

    Son nom

    Ennon (Enon, Aenon, Aïnôn) signifie "les sources"

    Localisation

    Jean-François Lavère note dans son Dictionnaire géographique :
    "L’emplacement exact d’Enon n’est pas encore rigoureusement établi. Or il existe, à une quinzaine de kilomètres au sud de Beisan, et à moins de deux kilomètres du Jourdain, une vallée orientée vers le nord-est, qui correspond exactement à la description donnée par Maria Valtorta pour y localiser la grotte refuge du Baptiste. Le tracé de la voie romaine, reliant Beth-Shean à Jéricho, passe à proximité, et il s’ensuit que le site proposé par le père Lagrange[8] à Ain el Deir, pour y situer Enon, correspond tout à fait à l’emplacement qui peut se déduire de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé. C’est aussi pleinement compatible avec la proximité de Salim, qui selon les indications d’Eusèbe (Onomasticon 40,1) et de saint Jérôme (153.4-7) se situe à huit milles (12 km) au sud de Scythopolis-Beisan. Dans ce secteur, on trouve de nombreux points d’eau, comme le suggère d’ailleurs, l’étymologie du mot Enon (Aenon), mais aussi comme le décrit Maria Valtorta[4]."

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 148 EMV 149
    EMV 573 EMV 574

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    Leaflet © CartoDB

    Localisation ci-dessus selon les travaux de Jean-François Lavère. L'emplacement exact reste à confirmer.

    Notes et références

    1. Cf. EMV 111.1.
    2. Cf. EMV 211.5.
    3. Cf. EMV 574.
    4. Revenir plus haut en : 4,0 et 4,1 Jean-François Lavère - Dictionnaire géographique de l'Évangile, d’après Maria Valtorta, pp. 71-72.
    5. Il vient de Sychar en Samarie.
    6. Cf. EMV 148.
    7. Cf. EMV 148.
    8. "Or c'est le Baptiste qui avait changé de place, comme le texte marque expressément: il baptisait à Ainon, près de Salim. La tradition depuis Eusèbe, évêque à Césarée en Palestine au début du tv" siècle, désigne lieu à huit milles au sud de Scythopolis, aujourd'hui Beisan. À cette distance trouve en effet plusieurs réservoirs, naturels ou bâtis, spécialement à Ed-Deir, une église byzantine fixait sans doute le lieu de ces baptêmes. Ainon signifie "les sources" dans l'araméen que parlait Jésus; et le Tell Surem à environ kilomètres au nord de nos sources représente le nom de Salim. (Marie-Joseph Lagrange, L'Évangile de Jésus-Christ, avec le synopse évangélique, Artège Letheilleux, 2017, p. 120). Cité aussi dans : Lagrange, Revue Biblique, IV, 1895, pp. 502-505.