Éphraïm
En Samarie, à la frontière avec la Judée.
Habitants ou natifs
Des habitants accueillants[1], Malachie, le chef de la synagogue, Marie de Jacob, l'hôtesse de Jésus banni, Dina l'apicultrice, le petit Anna gourmand[2], Rachel, la marchande de fromage[3], Noémi, une habitante de la montagne alentours[4], Ada, la femme de Janoé, qui risque de mourir en couches comme Rachel, Anne qui héberge temporairement des apôtres[5], Élie, un habitant qui raccompagne Jésus[6].
Descriptif
Cette ville est à la limite du désert et des Montagnes du sang. Cette région au centre de la Palestine de l'ouest est relativement montagneuse avec des chutes de pluie plus abondantes qu'en Juda et quelques bonnes terres, d'où la mention de la fertilité de la région. Il y a encore des loups[7].
C’est près de cette localité que se situe "la Belle Eau", propriété de Lazare où se retire Jésus en novembre-décembre de sa première année de vie publique[8]."De la cuvette que le torrent divise en deux moitiés on voit le village qui blanchit aux dernières lueurs du jour et aux premières clartés de la lune. Quand on se retourne en arrière et qu'on regarde l'horizon on voit une grande étendue de terrains dévalant vers la plaine déserte qui descend au Jourdain."[9]
"Regardez quel beau panorama il y a d'ici." Et il montre l'horizon aux aspects variés. Au nord-ouest des monts élevés, boisés, qui s'allongent comme une épine dorsale du nord au sud. L'un d'eux, en arrière d'Éphraïm, est un véritable géant vert qui dépasse les autres. Au nord-est et au sud-est une ondulation de collines plus douces. Le village est dans une cuvette verte avec des fonds lointains, sans relief entre les deux chaînes l'une plus haute, l'autre plus basse, qui du centre de la région descendent vers la plaine du Jourdain. Par une échancrure entre les monts plus bas, on entrevoit cette plaine verte au-delà de laquelle se trouve le Jourdain bleu. Au cœur du printemps ce doit être un pays magnifique, entièrement vert et fertile"[10].À l'ouest de la ville, dans le bois près du torrent, il y a un endroit escarpé suspendu au-dessus du vide où Jésus aime prier[11].
Ses paysages rappellent ceux de Kériot, Kérioth et de Jutta, Yutta dans le sud de la Judée.
La maison de Marie de Jacob, où Jésus loge, est au sud-est de la ville[12].
Faits marquants
Jésus est très bien accueilli par les éphraïmites alors que, poursuivi, il est en route pour sa dernière fête des Tabernacles. Il y donne une parabole sur l'unité des peuples. Cette parabole sur la grenade est désormais honorée dans l'icône de la ville[13]. C'est là que Jésus se retire après avoir été condamné par le Temple[14].
Son nom
אפרים (Ephraïm) aujourd'hui טייבה (Taybeh)[15].
Successivement : Ophra, Éphrôn, Aphéréma, Éphraïm. Aujourd'hui Taibe ou Taybeh (noter qu'il y a un homonyme) (Taybe - Taiyiba – Et Tayibé) à environ 25 km au nord-nord-est de Jérusalem et à 7 kms au nord de Bethel (Beitîn).
Toutefois, selon les descriptifs de Maria Valtorta, le séjour de Jésus ne semble pas correspondre exactement à l'actuelle Taibe. En particulier la proximité d'un torrent.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
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En savoir plus sur ce lieu
Sous le nom d'Ophra, elle est attribuée à Benjamin[16]. Elle s'appelle plus tard Éphrôn, ville conquise par Abiyya, roi de Juda sur Jéroboam 1er, roi d'Israël[17]. Elle devient Aphéréma à l'époque des Maccabées[18] puis Éphraïm à l'époque de Jésus[19]. Elle porte ainsi un nom prestigieux, celui d'un des deux enfants de Joseph, le fils préféré de Jacob. Le nom d'Ephraïm était d'ailleurs un des synonymes d'Israël.
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