Magdalgad
Cité philistine, proche d'Ascalon, où se déroulent des rites païens que Jésus interrompt par des miracles éclatants[1].
Descriptif
Alors que les apôtres ont évangélisé Ascalon avec des fortunes diverses, Jésus les envoie en avant."Voilà, moi, je vais à ce petit pays sur la colline. Vous, continuez vers Azoto."[2]Lorsque le soir venu, ils se retrouvent réunis, Jésus leur rend compte de sa journée :
"Je suis allé à Magdalgad. J'ai brûlé une idole et ses encensoirs. J'ai fait naître un garçon. J'ai prêché le Dieu Vrai en faisant des miracles et j'ai pris pour Moi le bouc destiné à un rite idolâtre, à titre de récompense."[3].C’est l’unique passage dans l’œuvre où ce village est mentionné.
Faits marquants
Une procession païenne est organisée pour conjurer le sort de l'épouse de Fara sur le point de mourir en couches. Jésus accomplit alors un triple miracle[4] :
- Miracle du bouc émissaire guéri.
- Miracle de l’idole brûlée.
- Miracle de la naissance.
Son nom
Magdalgad, Migdal Gad, Al Majdal, signifie La tour de Gad.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 200.
En savoir plus sur ce lieu
A l'époque de Maria Valtorta, l'emplacement de ce village cité une seule fois dans la Bible[5], était encore controversé. Par exemple, la Catholic Encyclopedia en 1913 suggère deux sites : El-Mejdel, près d'Ascalon, ou bien El-Mejeleh au sud de Beit Jibrîn[6]. Le texte de Maria Valtorta est en tout point conforme aux données topographiques les plus récentes, qui localisent Magdalgad dans les faubourgs au nord-est d’Ascalon, à 4,8 km du centre ville.
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- 31° 40’ 10’’ N / 34° 36’ 30’’ E /
- +45m.














Notes et références
- ↑ Article partiellement rédigé à partir du Dictionnaire géographique de l'Évangile, J.-F. LAVÈRE.
- ↑ EMV 220.1.
- ↑ EMV 220.7.
- ↑ EMV 200.4.
- ↑ Josué 15,37.
- ↑ Catholic Encyclopedia, 1913, volume 6, p. 442.