Marianne et sa sœur, filles de Philippe
Philippe est un des rares apôtres à être marié comme Pierre et Barthélemy. De sa femme, Marie, il a deux filles, dont l'une s'appelle Marianne.[1]
Leur deux filles feront successivement vœu de virginité : d'abord l’aînée :
Jésus explique à Philippe :"Je suis celui qui abat tous les obstacles (pour les âmes) et je prends ce que je veux prendre : les purs et les pécheurs, les vierges et les veuves, ceux que le vice n'enchaîne pas et ceux qui en sont esclaves. Et je leur donne à tous une âme unique et nouvelle, régénérée, béatifiée, éternellement jeune. Ce sont mes fiançailles (...) l'âme vient à moi.Philippe :
Et rien ni personne ne me l'arrache plus. Et aucune richesse, puissance, joie du monde ne procure la joie parfaite qui est le lot de ceux qui s'unissent à ma pauvreté, à ma mortification. Dépourvus de tout pauvre bien, revêtus de tous les biens célestes, ils sont joyeux de la paix d'appartenir à Dieu, et à Dieu seul... Ce sont eux, les maîtres de la terre et du Ciel : de la première parce qu'ils la dominent, du second parce qu'ils le conquièrent."
"Mais je veux savoir, ne serait-ce que pour l'aider, en quoi consiste son appel...Puis sa seconde fille en fait de même. Philippe, qui en souffre, lui dit :
- À apporter les lys consacrés par un amour virginal dans le jardin du Christ. Il y en aura tellement au cours des siècles à venir ! Tellement ! Des parterres parfumés par l'encens pour contrebalancer les sentines des vices. Des âmes de prière pour contrebalancer les blasphémateurs et les athées. Elles viendront en aide à tous ceux qu'accablent les malheurs humains et feront la joie de Dieu."[2]
"...ton pauvre père ne peut que te dire... que te dire : "Que tu sois bénie"... Ah ! fille ! ma fille !... Comme elle est douée et terrible la volonté de Dieu !"Marie explique :"(...) Merci... merci, Seigneur, de la... de la joie que..."
Il ne peut poursuivre. Il tombe à genoux aux pieds de Jésus et se baisse pour baiser ses pieds en gémissant : "Jamais plus, jamais plus de petits-enfants... Mon rêve !... Le sourire de ma vieillesse !... Pardonne-moi ces pleurs, mon Seigneur... Je suis un pauvre homme..."
"Lève-toi, mon ami, et sois heureux de donner les prémices aux parterres angéliques."[3]
"... comme il arrive souvent on m'interrogeait sur mon vœu de virginité. On me demandait encore comment seraient les futures vierges, quelles fonctions, quelles gloires je prévoyais pour elles. Je répondais comme je sais... Et pour l'avenir, je prévoyais une vie de prière, de consolation pour les souffrances que le monde donnera à mon Jésus.
Je disais : "Ce seront les vierges qui soutiendront les apôtres, qui laveront le monde souillé en le revêtant et en le parfumant de leur pureté. Elles seront les anges qui chanteront les louanges pour couvrir les blasphèmes. Et Jésus en sera heureux, et il donnera des grâces au monde, et il donnera ses miséricordes grâce à ces agnelles disséminées parmi les loups..."
"(...) Et ce fut alors que ta fille, ô Philippe, dit : "Moi aussi, je serai comme vous. Vierge pour l'éternité !" La mère, voici qu'elle vient, la fit réfléchir qu'on ne peut prendre ainsi une telle décision. Mais elle ne changea pas d'avis. Et à ceux qui lui demandaient s'il y avait longtemps qu'elle y pensait, elle disait "non", et à ceux qui lui demandaient comment cela lui était venu, elle disait : "Je ne sais. C'est comme une flèche de lumière qui m'a traversé le cœur, et j'ai compris de quel amour j'aime Jésus".[4]
Caractère et aspect
Deux jeunes filles.
Parcours apostolique
Jésus leur épargnera de vivre l'épreuve de la Passion en les éloignant de Jérusalem.[5]
Son nom
Origine du prénom non déterminée : Composition de Marie et d'Anne comme en français ? Même origine (inconnue) que Mariamne, nom d'épouses d'Hérode le Grand ? Altération du prénom Myriam ?
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 239 EMV 241 EMV 634