Épreuves
Voir aussi : Malheur, malheureux, malédiction, Douleur, Souffrance, Souffrir.
Par le péché originel, le Mal, la souffrance et la Mort sont entrés dans le monde. Ceux-ci entraînent dans la vie de chaque être humain des épreuves, permises par Dieu pour la conversion des pécheurs et pour la sanctification des justes qui accueillent celles-ci avec résignation et amour en les offrant à Dieu.
Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
- Fions-nous toujours à Dieu. Plus l'épreuve est grande et plus il faut avoir confiance.[1]
- Aller de l'avant, sans lassitude, sans empressement, sans se dégoûter des défaites, sans se troubler des lenteurs.[2]
- Par un supplice ou un autre, vous serez tous mis à l'épreuve. Pour l’instant c'est celui du renoncement à vos aises, à vos affections, à vos intérêts. Après, ce sera un sacrifice de plus en plus vaste.[3]
- Il en est ainsi de la pensée de l'union à Dieu en cette vie. Les hommes blessent, volent, calomnient ? Mais Dieu guérit, restitue, justifie. Et sans mesure. Les hommes disent : "Dieu t'a repoussé" ? Mais l'âme tranquille pense, doit penser : "Dieu est juste et bon. Il voit les causes et Il est bienveillant.[4]
- La souffrance n'a pas été inutile. Je crois, je sais qu'elle vous a servi plus qu'une année entière d'enseignement. La souffrance, la méditation du mal que peut faire l'homme à son semblable, la pitié, la foi, l'espérance, la charité que vous avez dû exercer, et par vous-mêmes, vous ont mûri comme des enfants qui deviennent hommes...[5]
- Quelle charité serait celle de quelqu'un qui, étant heureux et voyant un malheureux, aurait pour lui mépris et haine ?[6]
- En vérité, en vérité je vous dis que la vraie charité, la vraie foi et la véritable espérance s'éprouvent dans la douleur plus que dans la joie.[7]
- La vie t'a beaucoup éprouvé. Les hommes t'ont grandement nui. L'une et les autres pouvaient faire de toi une ruine irréparable. Derrière eux il y avait Satan qui était envieux de ton âme, mais sur toi il y avait l'œil de Dieu et cet œil béni a arrêté tes ennemis.[8]
- Une des épreuves de Marie : Son Déchirement de l’enfantement spirituel : Elle dit : "Mais, crois-moi, ma fille, qu'il n'y a jamais eu et qu'il n'y aura jamais tourment d'enfantement semblable à mon enfantement de Martyre d'une Maternité spirituelle accomplie sur le plus dur des lits : celui de ma croix, au pied du gibet de mon Fils qui mourait.
Quelle est la mère qui est contrainte à générer de telle façon, et à mêler le tourment de ses entrailles qui se déchiraient en entendant le râle de sa Créature agonisante au déchirement intérieur pour avoir à surmonter l'horreur de devoir dire: "Je vous aime. Venez à moi qui suis votre Mère" aux assassins de son Fils (...)."[9] - L'aide de Marie dans les épreuves : Toute souffrance s’apaise sur le sein de Marie : Élisabeth lui dit : "Laisse-moi mettre les mains sur ton sein". "Oh ! si dans votre souffrance vous me demandiez toujours cela !" (...) "Et toute douleur se calme et toute espérance fleurit et toute grâce coule pour qui vient à moi et pose sa tête sur mon sein."[10]
- Notre Mère du Ciel ne cesse de prier pour nous : "Je prie pour vous. Rappelez-le. La béatitude d'être au Ciel, vivant dans le rayonnement de Dieu, ne me fait pas oublier mes fils qui souffrent sur la terre. Et je prie. Le Ciel entier prie, car le Ciel aime. Le Ciel c'est la charité vivante. Et la Charité a pitié de vous.
Mais, s'il n'y avait que moi, ce serait déjà une prière suffisante pour les besoins de qui espère en Dieu, puisque je ne cesse de prier pour vous tous : saints et dépravés, pour donner aux saints la joie, pour donner aux méchants le repentir qui sauve."
"Venez, venez, ô fils de ma douleur. Je vous attends au pied de la Croix pour vous faire grâce."[11]
Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta
Les Cahiers de 1943
- Dictée du 22 Juin 1943 : C’est à vous de rendre bon ce qui ne l’est pas, de transformer les épreuves, les tentations, les malheurs — qui ruinent complètement les âmes déjà croulantes — en autant d’étais et de fondations pour ériger le temple qui ne meurt pas : le temple de Dieu en vous.[12]
- Dictée du 27 décembre : Parfois Dieu nous soumet à des épreuves qui ne sont rien d’autre que des contrôles de l’or de l’âme.
Les Cahiers de 1944
- Dictée du 22 mai : Le Mal vient toujours sous l’apparence éphémère et trompeuse d’un profit humain. Ne te trompe jamais. Le vrai profit est surnaturel. Les épreuves sont la monnaie qui servent à l’acquérir.
- Dictée du 25 août : Les fruits à tirer de la méditation de la quatrième douleur (de N.D. des sept douleurs) sont la patience dans les épreuves pour imiter le Patient courbé sous la croix, une vie irréprochable pour ne pas en augmenter le poids sur le dos du Supplicié et la souffrance de la Mère à cause de ce poids.
Dans les textes fondamentaux chrétiens
Dans le catéchisme de l'Église catholique
- Jusqu’à sa dernière épreuve, Marie n'a pas cessé de croire.[13]
- La foi peut être mise à l’épreuve. la Vierge Marie dans "le pèlerinage de la foi" est allée jusque dans la "nuit de la foi".[14]
- La foi en Dieu le Père Tout-Puissant peut-être mise à l’épreuve par l’expérience du mal et de la souffrance.[15]
- La permission divine de l’activité diabolique est un grand mystère, mais "nous savons que Dieu fait tout concourir au bien de ceux qui l’aiment."[16]
- Le Christ a affirmé avant son Ascension que ce n’était pas encore l’heure de l’établissement glorieux du Royaume messianique mais c’est aussi un temps encore marqué par la "détresse" et l’épreuve du mal qui n’épargne pas l’Église.[17]
- La consommation de l’Église, et à travers elle, celle du monde, dans la gloire ne se fera pas sans de grandes épreuves.[18]
- Le chrétien doit s’efforcer, en supportant patiemment les souffrances et les épreuves de toutes sortes […] d’accepter comme une grâce ces peines temporelles du péché.[19]
- Les souffrances à endurer peuvent avoir comme sens que "je complète dans ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps qui est l’Église".[20]
- Plus nous sommes dociles aux impulsions de la grâce, plus s’accroissent notre liberté intime et notre assurance dans les épreuves.[21]
- La vertu de force rend capable de vaincre la peur, même de la mort, d’affronter l’épreuve et les persécutions.[22]
- Les béatitudes […] tracent le chemin à travers les épreuves qui attendent les disciples de Jésus.[23]
- L’Esprit Saint nous fait discerner entre l’épreuve, […] et la tentation.[24]