Ascalon, Ashqelôn
Ville sur la côte sud de la Palestine, entre Jaffa et Gaza.
Habitants ou natifs
Descriptif dans Maria Valtorta
Une belle ville maritime qui s'étend le long de la rive sur une ligne de rochers en forme de demi-lune. Ils entrent dans Ascalon par la rue au double portique qui va tout droit au centre de la ville et qui singe Rome avec ses bassins et ses fontaines, avec ses places qui servent de Forum, avec ses tours le long de l'enceinte et partout le nom d'Hérode.
Faits marquants
Les apôtres se dispersent dans la ville pour prêcher chacun avec son style. Judas se fait chasser à coup de pierre à la suite d’un prêche particulièrement âpre. Jean convertit Hermastée, un pêcheur qui devient disciple.
Son nom
Autres noms ou orthographes : Askalon - Asheqelôn - Tel Ascalon, Tel Ashqelon, Ashqelon, 'Askalan, Askalon, Askelon, 'Asqalan, 'Asqelon.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
- EMV 218 : une belle ville maritime qui s'étend le long de la rive sur une ligne de rochers en forme de demi-lune au-delà de laquelle le vent et la tempête ont transporté le sable. Et la barrière rocheuse, maintenant que l'eau se retire après la marée, se découvre aussi à cet endroit, obligeant à revenir sur le sable sec pour ne pas blesser les pieds nus sur les écueils. "Par où entrons-nous Seigneur ? D'ici, on ne voit qu'une large muraille. Du côté de la mer, on ne peut entrer. La ville est au point le plus profond de l'arc" dit Philippe. (Cfr En savoir plus).
- EMV 219 : Les différents prêches des apôtres sur la place du marché. Les textes des prophètes peuvent devenir des appels à la conversion ou des anathèmes, selon l’orateur.
En savoir plus sur ce lieu
L’une des cinq principales villes des Philistins. Ville natale d’Hérode le Grand qui l'embellit. Sa sœur Salomé y résidait.
L’échalote est originaire d’Asheqelôn et en tire son nom.
Extrait du Dictionnaire géographique de l'Évangile selon Maria Valtorta, par Jean-François Lavère :Elle décrit (...) les maisons éparses le long de l'arc profond qui forme la côte, non pas un golfe, mais un arc véritable »1, ce qui semble en contradiction avec la côte rectiligne actuelle. Pourtant l’historien G. Maspero[1] confirme l’existence antique d’une baie maintenant complètement ensablée.Les apôtres abordent la ville par la côte, venant du sud. « Par où entrons- nous Seigneur? D'ici, on ne voit qu'une large muraille », demande Philippe. C'est seulement à partir de 1985 que les fouilles menées par L. Stager ont permis de retrouver les traces de l’imposant mur d'enceinte (2,4 km de long). Les apôtres contournent le mur pour pénétrer par « la porte de la ville, du côté de l'orient »1. C’est la porte que les archéologues nomment aujourd’hui « porte de Jérusalem ».
« La route continue tout droit, avec un cachet artistique car elle se transforme en un double portique ombragé soutenu par des colonnes de marbre »1. Les fouilles du site réservent certainement encore bien des surprises.
Autre fait remarquable[2] : Maria Valtorta observe des chiens errants au milieu de la route. Partout ailleurs, en Judée, ceci serait impensable car le chien y était un animal impur. Or, justement à Ascalon, la découverte en 1986 d'un cimetière de chiens a surpris la communauté scientifique qui s'interroge encore sur sa signification exacte.
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31°39’48’’N/34°32’52’’E/+25m