Césarée de Philippe (Panéade)

    De Wiki Maria Valtorta
    Césarée de Philippe (Panéade).

    Capitale de la Tétrarchie.

    Habitants ou natifs[modifier | modifier le wikicode]

    Anne et Benjamin, son mari, Dorca la jeune veuve et son fils Jésaï-Tobie, l'intendant de Philippe.

    Descriptif[modifier | modifier le wikicode]

    «La ville doit être de construction récente comme Tibériade et Ascalon. Construite sur un plan incliné que domine une forteresse hérissée de tours, entourée de murailles cyclopéennes, défendue par des fossés profonds dans lesquels descend en partie l'eau de deux ruisseaux qui, après s'être presque réunis en formant un angle, s'éloignent ensuite en s'écoulant, l'un au-dehors de la ville et l'autre vers l'intérieur. De belles rues, des places, des fontaines, une présentation des constructions à la mode de Rome»[1]. Et « La ville, sans doute parce qu'elle est un nœud de grandes routes qu'empruntent les caravanes qui vont à Damas, Tyr, Séphet ou Tibériade, comme l'indiquent à toutes les portes les plaques indicatrices, est remplie de gens en mouvement. Piétons, cavaliers, caravanes d'ânes et de chameaux se croisent dans les rues larges et bien tenues, et des groupes de commerçants ou de désœuvrés stationnent sur les places, sous les portiques, près des habitations luxueuses». «la "Grande Source", (…) une haute muraille de pierre d'où il sort de l'eau». C’est la source du Jourdain, lieu de rassemblement, avec ses thermes et ses temples

    Au nord : «Tout en haut, au sommet d'une montagne, il y a un château massif ou une forteresse, qui étonne à cause de sa forme singulière»[2]. Aux descriptions détaillées qu’elle donne ensuite, il s’agit sans aucun doute de la Forteresse de Minrod.

    Maria Valtorta décrit : «La "Grande Source", (…) une haute muraille de pierre d'où il sort de l'eau»[3]. C’est la source du Jourdain, lieu de rassemblement, avec ses thermes et ses temples.

    Faits marquants[modifier | modifier le wikicode]

    C'est en marchant vers cette cité que Jésus demande brusquement à ses apôtres "Que dit-on que je suis ?" Ce à quoi répond Pierre "Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant !" - "Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirais mon Église..."[4]

    C'est dans cette cité qu'il explicite le signe de Jonas, annonce de sa mort et de sa Résurrection, qu'il avait dit quelques jours auparavant à Cédes[5].

    Dans la forteresse du Philippe le Tétrarque, Jésus ressuscite le bébé mort-né Jésaï-Tobie de la jeune veuve de Tobie, Dorca[6].

    Son nom[modifier | modifier le wikicode]

    Césarée de Philippe, Césarée Panéade, Banias, Baniyas, Banyas, Caesarea Paneas,  Paneas.

    בניאס (Banias)[7]

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?[modifier | modifier le wikicode]

    EMV 102
    EMV 344 EMV 345
    EMV 565 EMV 576

    En savoir plus sur ce lieu[modifier | modifier le wikicode]

    Article partiellement rédigé à l'aide du Dictionnaire géographique de l'Évangile selon Maria Valtorta, par Jean-François Lavère, dont extrait :
    "Césarée de Philippe (Caesarea Philippi)[8] est située au pied du mont Hermon, près de la source principale du Jourdain, à 6 km à l'est de Dan ; 48 km de Tyr ; 60 km au sud-est de Damas ; et 240 km de Jérusalem. Le roi Hérode Philippe II en fit la capitale de son royaume, peu après la naissance de Jésus. Elle est aussi surnommée Paneas ou Paneon, car les Grecs y avaient adoré le dieu Pan, fils de Hermas. Connue aussi dans la Bible[9] comme Baal-Gad, ou Baal Hermon, du fait de la présence d'un temple dédié à Baal". Son surnom de "Panéade" à cause du culte grec du dieu Pan. Hérode le Grand y a construit un temple à César Auguste et Philippe le tétrarque lui a donné le nom de ce dernier; la précision "de Philippe" la distingue du port de Césarée Maritime.

    Explorer[modifier | modifier le wikicode]

    • 33° 14’ 44’’ N / 35° 41’ 34’’ E

    • +366m

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    Leaflet © OpenStreetMap France

    Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

    1. EMV 344.1
    2. EMV 345.1
    3. EMV 344.2
    4. EMV 343.
    5. EMV 342.
    6. EMV 345.4
    7. Alphabet hébreu sur croixsens.net.
    8. Mt 16,13-20 et Mc 8,27-30.
    9. Jos 11,17 ; Jg 3,3 ; 1 Ch 5,23.