Élie d'Alexandroscène
Un des trois fils d'un prosélyte, Alphée, et d'une grecque, Myrtica. Comme ses frères Daniel et Philippe, c'est un commerçant prospère d'Alexandroscène.
Ils souffrent d'être des sang-mêlés et de souffrir d'un mépris pour cela :"Les galiléens valent mieux que les juifs. Il y a trop de moisissure chez eux. Ils ne nous pardonnent pas d'avoir un sang qui n'est pas pur. Ils feraient mieux d'avoir, eux, l'âme pure".[1].Ils n'ont pu, de ce fait, trouver à se marier.
Ils acueillent Jésus et quelques disciples qui peuvent leur donner des nouvelles de leur sœur Hermione d'Antigonéa, femme de Dosithée, mariée à un serviteur de Lazare, Dosithée.
Les trois frères invitent la foule à écouter Jésus qui parle des ouvriers de la onzième heure. Cela dégénère. Jésus et chassé et les frères menacés.[2]
Parcours apostolique
Élie confesse sa foi :- Pouvez-vous croire que je suis le Messie ?- Croire ne coûte rien, surtout quand on espère que ce que l'on croit peut enlever ce qui fait souffrir.
- C'est vrai, Élie. Mais ne parle pas ainsi. C'est une pensée très impure, beaucoup plus que le sang mêlé. Réjouis-toi non pas dans l'espoir que tombe ce qui te fait souffrir, comme homme, du mépris d'autrui, mais réjouis-toi dans l'espoir de conquérir le Royaume des Cieux.
- Tu as raison. Je suis à moitié païen, Seigneur...
- Ne te rabaisse pas. Je t'aime toi aussi et c'est aussi pour toi que je suis venu.
Son nom
Élie (Èlyahou) signifie "mon Dieu est éternel". Référence historique : le très grand prophète qui fut enlevé sur un char de feu.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 328 EMV 329