Âme

    De Wiki Maria Valtorta

    Création de l'Homme (détail), Michelange (1475-1564), Chapelle Sixtine, Rome
    Le mot "âme" vient du latin, anima qui désigne à l'origine le principe vital des animaux, des êtres qui possèdent en eux-mêmes leur propre principe de mouvement. Aristote, et St Thomas d'Aquin à sa suite, étendent la notion d’âme à tous les êtres vivants, distinguant ainsi les êtres vivants"animés" et les objets "inanimés"[1]. S’ils emploient le terme générique d’âme, comme principe premier de vie, ils distinguent cependant la vie végétative, la vie animale et la vie spirituelle. Dans l’Écriture Sainte, et dans le langage de la foi de l’Église Catholique, c'est au sens usuel d'âme spirituel que le mot "âme" est employé, comme principe de vie et des opérations spirituelles de l'Homme.
    363 Souvent, le terme âme désigne dans l’Écriture Sainte la vie humaine (cf. Mt 16, 25-26 ; Jn 15, 13) ou toute la personne humaine (cf. Ac 2, 41). Mais il désigne aussi ce qu’il y a de plus intime en l’homme (cf. Mt 26, 38 ; Jn 12, 27) et de plus grande valeur en lui (cf. Mt 10, 28 ; 2 M 6, 30), ce par quoi il est plus particulièrement image de Dieu : " âme " signifie le principe spirituel en l’homme.[2]

    La nature de l'âme

    L’Église Catholique a retenu la définition de l'âme donnée par Aristote, elle est la forme du corps, c'est-à-dire le principe qui permet au corps d'être proprement vivant et humain. L'existence naturelle de l'âme est d'être unie au corps, l'union de ces deux principes, matière et forme, engendre la substance ou nature, qu'on appelle homme.
    365 L’unité de l’âme et du corps est si profonde que l’on doit considérer l’âme comme la " forme " du corps (cf. Cc. Vienne en 1312 : DS 902) ; c’est-à-dire, c’est grâce à l’âme spirituelle que le corps constitué de matière est un corps humain et vivant ; l’esprit et la matière, dans l’homme, ne sont pas deux natures unies, mais leur union forme une unique nature.
    L'âme peut être distinguée de l'esprit, qui est une composante essentielle de l'âme humaine. L'âme humaine possède en effet des puissances : végétatives, sensitives et spirituelles. L'esprit est cette partie la plus noble de l'âme qui est incorruptible et spirituelle, produisant les actes de pensée, de volonté, et d'amour. Ainsi, la tradition biblique désigne aussi l'âme spirituelle par le nom de cœur, car elle est la source des actes proprement personnels.
    Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »[3]
    On retrouve ces trois appellations pour désigner la partie la plus intime et la plus personnelle de l'homme dans le premier commandement :
    "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement."[4]

    L'incorruptibilité de l'âme

    Les écrits de Platon, dont Jésus a commenté quelques passages à Maria Valtorta, et ceux d'Aristote manifestent que l'incorruptibilité de l'âme n'est pas une doctrine purement religieuse, mais était au cœur des préoccupations des philosophes au Ve siècle avant J-C[5]. D’après Aristote, cette incorruptibilité se manifeste principalement à travers le fait que l'intelligence humaine est capable d'abstraire des concepts universels à partir de réalités matérielles singulières, et qu'elle peut faire un retour sur son propre acte d'intelligence, alors qu'aucun organe matériel ne peut se sentir lui-même. L’Église Catholique considère que l'incorruptibilité de l'âme est bien une doctrine à laquelle l'homme peut parvenir par la voie de la raison.

    Dans l’Écriture Sainte, l'incorruptibilité de l'âme fait partie des vérités de foi, accessibles dès l'Ancien Testament, dans la mesure où, par exemple, le prophète Samuel apparut à Saül à Enn-Dor, lorsque son esprit fut invoqué par une nécromancienne[6]. Cependant, la foi dans la résurrection des morts n'était partagé par tous les Juifs, puisqu'on observe les Saducéens s'opposer aux Pharisiens sur ce point au cours du premier siècle ap. J-C.[7]. Quant à Jésus, il n'a laissé aucun doute concernant l'incorruptibilité de l'âme.
    Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme[8]
    De même, le Christ a enseigné à plusieurs reprises qu'il y aurait une résurrection finale, suivie de la vie éternelle ou de la damnation éternelle selon les actes de chacun.
    Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle.[9]
    Tous ces enseignements sont repris par l’Église Catholique qui les a précisés au long des âges.
    366 L’Église enseigne que chaque âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu (cf. Pie XII, enc. " Humani generis ", 1950 : DS 3896 ; SPF 8) – elle n’est pas " produite " par les parents – ; elle nous apprend aussi qu’elle est immortelle (cf. Cc. Latran V en 1513 : DS 1440) : elle ne périt pas lors de sa séparation du corps dans la mort, et s’unira de nouveau au corps lors de la résurrection finale.[10]

    Quand l’âme est-elle insufflée ?

    Jésus affirme que l’âme n’est insufflée qu’au fœtus et non à l’embryon, soit après les huit semaines de conception si l’on en croit la science contemporaine mais Maria Valtorta ne précise pas[11]. L’homme n’est d’abord qu’une semence charnelle, puis un embryon d’animal, pas différent de celui d’une brebis[12].  

    Affirmation surprenante, même si le code de droit canonique[13] dit que le fœtus (et non l’embryon) peut être baptisé comme seules les personnes humaines peuvent l’être.        

    Cette thèse de l’animalité primitive était défendue par Aristote et fut reprise par St Thomas d’Aquin qui situait l’infusion de l’âme divine assez tardivement dans la grossesse (40 jours, soit presque 6 semaines). On s’interroge : l’avortement serait-il licite avant cette date puisque l’âme n’est pas présente ?      

    Non, ce n’est ni ce que dit St Thomas d’Aquin, ni ce que disent l’Église, Maria Valtorta, ou même le Comité d’éthique (France).

    Pour ce Comité, l’embryon est une "personne humaine potentielle". Autrement dit, il possède déjà cette nature en devenir. L’embryon est déjà le fœtus qui lui-même est déjà nourrisson. L’état du développement change, mais l’unicité de la nature est la même.      

    Pour l’Église la protection de la vie à naître s’étend de la conception à la naissance. Elle souligne le "lien étroit qu'il y a entre le moment initial de l'existence et l'action de Dieu Créateur (Evangelium vitae, § 44)" et précise que même si le Magistère ne s’est pas prononcé sur le moment de l’infusion de l’âme, "l'Église a toujours enseigné, et enseigne encore, qu'au fruit de la génération humaine, depuis le premier moment de son existence, doit être garanti le respect inconditionnel qui est moralement dû à l'être humain dans sa totalité et dans son unité corporelle et spirituelle" (Ib° § 60).

    St Thomas d’Aquin dit de même : l’âme immortelle est présente avec ses potentialités, dès la conception :
    L’âme préexiste dans l’embryon ; elle y est d’abord nutritive, puis sensitive, et enfin intellective[14].
    Ce qui veut dire que l’âme est tout de suite en devenir, dès l’embryon. En ce faisant, elle récapitule la Création, souffle de Dieu[15] : ce souffle se fait d’abord nutrition, fonction commune à tous les êtres vivants, y compris les plantes, puis, dès que l’embryon se développe suffisamment, le souffle se fait sensibilité, propriété commune aux hommes et aux animaux, et enfin au stade voulu du développement, il se fait "intelligence", fonction propre aux hommes, sa partie immortelle faite à l’image et à la ressemblance de Dieu. Cette récapitulation du souffle créateur n’est pas coexistence, mais unicité comme le constate et le proclame l’Église[16] dans l’union de l’âme et du corps. St Thomas d’Aquin l’explique :
    L’embryon n’a d’abord qu’une âme sensitive. Celle-ci disparaît, et une âme plus parfaite lui succède, qui est à la fois sensitive et intellectuelle[17].
    Jésus, dans Maria Valtorta, récapitule cet enseignement dans son discours inaugural à la "Belle-Eau" au commencement de sa vie commune avec les apôtres[18]. Il souligne qu’au terme de cette gestation, il y a le sublime destin des fils de Dieu :
    D'abord, l'homme n'est qu'une semence qui se développe, semence de chair au lieu de gluten ou de moelle comme l'est celle des blés ou des fruits. Tout d'abord, ce n'est qu'un animal qui se forme un embryon d'animal pas différent de celui qui maintenant grossit dans le sein de cette brebis. Mais, à partir du moment où dans cette conception humaine pénètre cette partie incorporelle et qui cependant est la plus puissante dans son incorporéité qui l'élève, voilà qu'alors l'embryon animal, non seulement existe avec les pulsations de son cœur, mais "vit" selon la Pensée Créatrice, et devient homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, fils de Dieu, futur citoyen du Ciel.[19].

    Vie et "mort" de l’âme

    Jésus, dans Maria Valtorta, annonce que l’âme passe par trois phases de création :
    La première c'est la création propre à tous les hommes. La seconde c'est une nouvelle création, propre aux justes. La troisième c'est la perfection, propre aux saints[20].
    Cette affirmation est étonnante au premier abord car nous n’avons qu’une seule vie et nous sommes qu’un seul être. Mais à y regarder de plus près l’étonnant se trouve dans la profondeur de cette affirmation.     En effet, si l’âme immortelle de tous les hommes est créée par Dieu, le Baptême est une nouvelle création ou plus exactement un régénérescence comme fils de Dieu, dit le Catéchisme de l’Église catholique[21]. Elle nous ouvre la porte de l’Esprit, nous libère du péché, nous faisant membre du Christ et participant à la mission de l’ÉgliseErreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>.</ref>. C’est la nouvelle naissance dont parle Jésus à Nicodème :
    Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu." Nicodème lui répliqua : "Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ?" Jésus répondit : "Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu"[22].
    Dans ce cas, quelle serait la troisième phase de "création" réservée aux saints ? Deux hypothèses se présentent, mais elles ne sont qu’hypothèses de notre part :          

    Soit il s’agit de l’âme purifiée et délivrée de son corps, conditions pour accéder au Paradis.        

    Soit il s’agit de la corédemption. En effet, elle unit au Christ ceux qui décident de le suivre sur la Croix, à son imitation et à sa suite. Ce qu’exprime saint Paul dans cette phrase fondatrice des âmes victimes :
    Avec le Christ, je suis crucifié. Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi[23].
    On sait, par le témoignage des mystiques, que ce moment d’union est matérialisé par la transverbération, moment où le feu de pur amour transperce le cœur. Moment qui perdure parfois par la marque des stigmates visibles ou invisibles. Ce dont témoigne de nouveau saint Paul :
    Je porte dans mon corps les stigmates (stigmata) des souffrances de Jésus[24][25].
    Peut-être les "cent quarante-quatre mille" qui accompagnent l’Agneau partout[26].

    Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"

    Qui a une âme ? Qu'est-ce que l'âme ?

    • Chaque lieu a son âme, c'est à dire l'esprit pour lequel il fut édifié; le Temple devrait avoir l'âme de prière, de sainteté.[27]
    • Qu'est-ce que c'est, l'âme ? - C'est ce qui, de l'homme fait un dieu et non un animal. Le vice, le péché la tue, et, elle morte, l'homme devient un animal repoussant.[28]
    • L’âme distingue l’homme de l’animal.[29]
    • —L'âme, cette essence divine créée par Dieu pour chaque homme. C'est notre compagne pendant notre vie, mais elle survit à l'existence. —Et où est-elle ? —Dans les profondeurs du moi. Étant divine, elle a beau se trouver dans le sanctuaire le plus sacré, on peut dire d'elle — et je dis bien "elle", pas "cela", parce qu'elle n'est pas une chose, mais un être vrai et digne de tout respect — qu'elle n'est pas contenue, mais qu'elle contient.[30]          
    • Mais l'âme, qu'est-elle ? Et d'où vient-elle ? L'âme est l'essence spirituelle de l'homme. C'est elle qui, créée à un âge parfait, investit, accompagne, anime toute la vie de la chair et continue à vivre lorsque la chair n'est plus, car elle est immortelle comme celui qui l'a créée: Dieu. Puisqu'il n'y a qu'un seul Dieu, il n'y a pas d'âmes de païens ou d'âmes de non-païens créées par différents dieux. Il n'y a qu'une seule force qui crée les âmes: celle du Créateur, de notre Dieu, unique, puissant, saint, bon, n'ayant d'autre passion que l'amour, la charité parfaite, toute spirituelle; comme j'ai employé, pour être compris de ces Romains, le terme de: charité, je précise: charité toute morale. Car l'idée d'esprit n'est pas comprise par ces enfants qui ne savent rien des termes saints.[31]
    • L’âme est la vraie noblesse de l’homme.[32]
    • La pensée du Créateur Dieu, qui a donné l'âme à l'homme, était que toutes les âmes humaines se rassemblent en un même lieu : le Ciel.[33]
    • D'où vient l'âme ? Toute âme humaine ? De Dieu. Qui est Dieu ? L'Esprit très intelligent, très puissant, parfait. Cette chose admirable qu'est l'âme, chose créée par Dieu pour donner à l'homme son image et sa ressemblance comme signe indiscutable de sa Paternité très Sainte, résulte des qualités propres de Celui qui l'a créée.[34]
    • Les âmes ! C'est ce qu'il y a de plus varié.[35]
    • L'homme possède en lui une âme, une chose impalpable mais qui est ce qui le rend vivant, une chose qui ne meurt pas.[36]
    • L'âme n'est pas la pensée, homme. L'âme, c'est l'esprit, le principe immatériel de la vie, le principe impalpable, mais vrai, qui anime tout l'homme et dure après l'homme. C'est pour cela qu'elle est dite immortelle. C'est une chose tellement sublime que la pensée, même la plus puissante, n'est rien en comparaison. La pensée a une fin, mais l'âme, bien qu'elle ait un commencement n'a pas de fin.[37]
    • En eux (dans les plantes et les semences), elle (la partie vitale) n'est pas éternelle, créée pour chaque espèce le premier jour que les arbres et les blés le furent. Chez l'homme, elle est éternelle, ressemblant à son Créateur, créée chaque fois pour chaque nouvel homme qui est conçu. Mais c'est par elle que la matière vit. C'est pour cela que je dis que c'est seulement par l'âme que l'homme vit. Non seulement vit ici, mais au-delà. Il vit par son âme.[38]

    Rôle de l'âme

    • Que de vérités vous dirait votre âme si vous saviez converser avec elle.[39]
    • Dans le cœur de l'homme, il est un point qui garde le souvenir du Visage de Dieu, un point particulièrement choisi qui est notre "Saint des Saints" d'où lui viennent les saintes inspirations et les saintes résolutions.[40]
    • L’âme et le corps : dans sa nostalgie, elle est affamée du Dieu Vrai dont elle garde le souvenir - L'âme passe par trois phases. La première c'est la création propre à tous les hommes. La seconde c'est une nouvelle création, propre aux justes. La troisième c'est la perfection, propre aux saints.[41]
    • Te donner une âme, c'est te donner un trésor.[42]
    • Et alors ? Tu ne sais pas que l’âme a toujours une activité dans la vie de l'au-delà ? Sainte, si elle est sainte. Mauvaise, si elle est mauvaise.[43]
    • L'âme sait, au moins confusément, combien de temps lui est donné. Un rien de temps comparé à l'éternité.[44]
    • Le travail de la vigne appliqué au travail de l’âme : "L'homme confie donc sa vigne inculte à celui qui la travaille : le libre arbitre; et lui commence à la cultiver". Plaine d’Esdrelon, juin/juillet de la 3ème année.[45]
    • Dans l'âme aimante se trouve Dieu qui opère grandement.[46]
    • L'âme n'a pas d'âge. Et même je te dis que l'âme enfantine, parce que sans malice, est pour la capacité de comprendre Dieu, plus adulte que celle d'un vieillard pécheur.[47]

    Vie et mort de l'âme

    • Sachez que l'âme peut mourir avant le corps et que vous pouvez porter, sans le savoir, en votre sein une âme en putréfaction. C'est tellement insensible la mort d'une âme ! C'est comme la mort d'une fleur.[48]
    • Tout d'abord, l'homme n'est qu'un animal qui se forme un embryon d'animal pas différent de celui qui maintenant grossit dans le sein de cette brebis. Mais, à partir du moment où dans cette conception humaine pénètre cette partie incorporelle et qui cependant est la plus puissante dans son incorporéité qui l'élève, voilà qu'alors l'embryon animal, non seulement existe avec les pulsations de son cœur, mais "vit" selon la Pensée Créatrice, et devient homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, fils de Dieu, futur citoyen du Ciel.[49]
    • Survivance de l’âme.[50]
    • L’âme est visible en tout ce qui différencie l’homme de la brute.[51]
    • L'âme n'est pas une brute. L'embryon, oui. C'est si vrai que l'âme n'est donnée que quand le fœtus est déjà formé.[52]
    • Ne savez-vous pas que les âmes se relèvent plus facilement que les corps et que la parole de pitié et d'amour qui dit : "Ma sœur, relève-toi, pour ton bien" opère souvent le miracle ?[53]
    • La reconstruction de Jérusalem et du Temple, au temps d’Esdras et de Néhémie, comparée à la reconstruction des âmes par le Christ. Les matériaux sont dans les préceptes du Seigneur. Ce n'est pas la peur qui sauve. L'amour au contraire est constructeur.[54]
    • Le prix d'une âme est tel qu'il vaut la peine de subir n'importe quelle humiliation pour obtenir cette âme.[55]
    • Dieu fait bien tout ce qu'il fait. Quand Il libère une âme (par la mort) - cela n'est pas évident pour les hommes dont l'intelligence est relative - quand il libère une âme, il le fait toujours pour un bien plus grand, de l'âme elle-même et de ceux qui lui sont unis.[56]
    • En vérité, je vous dis que pour Moi il est plus facile de guérir un corps difforme qu'une âme difforme.[57]
    • Dans la pensée éternelle, l'âme, l'esprit, est la chose qui règne dans l'homme, dans l'animal créé que l'on appelle : homme. […] Elle a pour mission de faire de la créature appelée homme, un roi du grand royaume éternel, de faire de la créature appelée homme un dieu au-delà de la vie, un "vivant" dans la Demeure du très sublime, unique Dieu, elle a été créée reine, et avec l'autorité et le destin d'une reine.[58]
    • L'âme, créée par Dieu, est pareille pour tous, douée des mêmes propriétés, des mêmes dons de Dieu. Entre l'âme de Jean, je parle du Baptiste, et la tienne (Judas), il n'y avait pas de différence quand elles furent infusées dans la chair.[59]
    • Cela ne doit tenter personne à arriver à la mort de l'esprit en disant : "Le Très-Haut me rendra la vie de l'âme". Ne tentez pas le Seigneur votre Dieu. C'est à vous de venir à la Vie. Il n'y a plus le temps d'attendre. La Vigne va être cueillie et pressée. Préparez votre esprit au Vin de la Grâce qui va vous être donné.[60]

    Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta

    Les Cahiers de 1943

    • 6 juin : La grâce, c’est posséder en vous la lumière, la force, la sagesse de Dieu. En d’autres mots, avoir la ressemblance intellectuelle avec Dieu, ce qui est le signe unique et incomparable de votre filiation à Dieu.
      Sans la grâce, vous seriez simplement des créatures animales, évoluées au point d’être pourvues de raison et d’une âme, mais d’une âme au niveau de la terre, capable d’évoluer dans les contingences de la vie terrestre, mais incapable de s’élever jusqu’aux régions de la vie de l’esprit. Donc, pas beaucoup plus que des brutes, dont la conduite est réglée seulement par l’instinct, et en vérité, elles vous dépassent très souvent par leur conduite.
    • 6 juin : Si une âme savait se conserver telle qu’elle est après le Baptême et après la Confirmation, c’est-à-dire au moment où elle est littéralement imbibée de grâce, cette âme serait à peine moins que Dieu. Que cela te dise tout.
      Vous êtes stupéfaits au récit des prodiges de mes saints. Mais, ma chère, il n’y a pas de quoi être stupéfait. Mes saints possédaient la grâce; ils étaient donc des dieux, car la grâce déifie. N’ai-je pas dit moi-même dans mon Évangile que les miens feront les mêmes prodiges que moi ? Mais pour être des miens, il faut vivre de ma vie, à savoir, de la vie de la grâce.
    • 9 juin : Quand je trouve une âme confiante, j’ouvre mon cœur et je l’enferme dedans. Penses-tu qu’il puisse t’arriver quelque chose de vraiment mauvais si tu es enfermée dans mon cœur ? Même l’Enfer ne peut te nuire aussi longtemps que tu restes là. Et tu y resteras aussi longtemps que tu seras pure, aimante, confiante, fidèle.”
    • 12 juin : Quand une âme aime réellement, l’Amour lui tient lieu de tout. Elle est comme un petit enfant dans les bras de sa mère qui le nourrit, l’habille, l’endort, le lave, le promène ou le met dans son berceau pour son bien. L’Amour est la nourrice mystique qui élève les âmes destinées au Ciel.
    • 10 juillet : Trop souvent, les pères et les mères ne réfléchissent pas au fait qu’ils deviennent les dépositaires et gardiens d’un prodige du Dieu Créateur. Trop souvent les parents ne pensent pas que, dans cette chair engendrée par la chair et le sang humains, il y a une âme créée par Dieu, laquelle doit être formée à une doctrine de spiritualité et de vérité pour être dignement remise à Dieu. Chaque enfant est un talent que le Seigneur a confié à un de ses serviteurs.
    • 15 juillet : Plus j’ai de desseins particuliers sur une âme et plus je travaille.
    • 17 juillet : Quand une âme, non seulement se refuse à l’opération de Dieu, mais couve en elle de la hargne envers le Père et ses frères et sœurs, notre œuvre disparaît complètement et Satan, le Maître du péché, s’installe dans cet enchevêtrement de passions déréglées.
    • 21 juillet : Le prix et la valeur d’une âme sont tels que les trésors de la terre ne suffisent pas à l’acheter. Il faut le Sang d’un Dieu. Le mien.
    • 7 août : Le sépulcre est un lieu où l’habit mortel retourne à sa nature de poussière, libérant l’esprit en attendant l’heure où ce qui fut créé se reformera pour entrer dans la gloire ou dans la damnation avec la perfection de la création que Dieu fit pour l’être humain, c’est-à-dire l’union d’un esprit à une chair. Esprit immortel comme Dieu, son Créateur et Père, chair mortelle telle que formée par un animal terrestre, roi de la terre, héritier du Ciel, mais qui trop souvent préfère la terre au Ciel, ‘animal’, non parce qu’il est doté d’une âme [anima], mais parce qu’il vit non moins, et parfois plus, en brute que les animaux au sens strict.
    • 20 septembre : Seulement celui qui a une âme d’enfant entrera dans mon Royaume, et je ne révèle les secrets du roi qu’aux petits.
    • 12 octobre : Oh ! Splendeur de l’âme après le lavement baptismal ! S’il vous était donné d’en voir l’éclat lumineux, vous verriez quelque chose qui ravirait vos sentiments. Le lys est opaque et la perle grise au regard de l’âme enveloppée de la lumière baptismale.[…] Vous vous souvenez toujours des droits de la chair, une chose qui meurt et qui ne peut devenir, à son heure, habitante des palais des Cieux qu’en vivant comme servante de l’esprit, et non comme son maître. Vous vous préoccupez de l’esthétique de votre apparence, de votre santé, vous vous souciez de prolonger le plus possible votre vie sur terre. Mais vous ne vous préoccupez pas de votre âme...
    • 10 novembre : Le royaume des Cieux, je l’ai dit, appartient à ceux qui se font semblables aux enfants. Mais vous aurez un avant-goût de ce royaume bienheureux même sur la terre si vous venez au Père avec une âme redevenue innocente, puisque Dieu aime les enfants.
    • 14 novembre : Bien des fois, il suffit de regarder une âme d’un regard d’amour véritable pour la conquérir. Souvent les âmes ne sont pas mauvaises comme vous le croyez. Elles sont dégoûtées, elles sont malades, elles sont honteuses.     
    • 21 novembre : Être ‘vivants’ ne veut pas dire être de ce monde : cela veut dire être dans le Seigneur. Cela veut dire posséder la Grâce et avoir droit au Ciel. Celui qui respire, mange et dort avec une âme morte n’est pas vivant : il est une dépouille déjà putrescente sur le point de tomber telle une figue pourrie sur la branche, dans la fosse dont le fond est l’enfer. Est vivant celui qui possède la ‘Vie’, même s’il agonise dans la chair.
    • 2 décembre : O cruels, qui détruisez même l’œuvre de Dieu et tuez le temple de votre corps, dans lequel habite une âme morte, et le temple de Dieu, puisque dans les églises, ils ne sont que trop rares les fidèles et les ministres ‘vivants’ ! À quoi servent vos rites accomplis avec une âme morte ? Ne vous rappelez-vous pas qu’à Dieu il faut offrir des hosties vivantes, parfaites, de premier choix ?

    Les Cahiers de 1944

    • 25 mai : Je vois que le Père crée les âmes, par amour du Fils à qui il veut donner un nombre toujours plus grand de disciples. Oh! Que c’est beau! Elles sortent du Père comme des étincelles, comme des pétales de lumière, comme des joyaux globulaires; en fait, je ne suis pas capable de les décrire. C’est un jaillissement incessant d’âmes nouvelles... Elles sont belles, joyeuses de descendre entrer dans un corps par obéissance à leur Auteur. Comme elles sont belles quand elles sortent de Dieu! Etant donné que je suis au paradis, je ne vois pas, je ne peux pas voir, à quel moment la faute originelle les tache.
      Par zèle pour son Père, le Fils ne cesse de recevoir et de juger celles qui, à la fin de leur vie, reviennent à l’Origine pour y être jugées. Je ne vois pas ces âmes. Aux changements de l’expression de Jésus, je comprends si elles sont jugées avec joie, avec miséricorde ou avec inexorabilité. Quel éclat a son sourire quand un saint se présente à lui! Quelle lumière de triste miséricorde lorsqu’il lui faut se séparer d’une âme qui doit se purifier avant d’entrer dans le Royaume! Quel éclair d’offense et de douloureux courroux quand il doit répudier un rebelle pour l’éternité !
    • 31 mai : Lorsque tu as vu le paradis éternel (le 25 mai), tu t’es demandé pourquoi les âmes formées récemment avaient différentes nuances de couleur.
      En réalité, ces étincelles spirituelles qui animent n’ont pas de couleur. Cette variation sensible de couleurs t’a été montrée pour que tes sens puissent la comprendre, ton attention la remarqué et t’en a demandé la raison. Mais cela devait uniquement t’amener à te poser cette question: "Pourquoi de telles différences si la Source est une?"
      […] De même que le Créateur pourvoit à tout cela, il pourvoit à l’ordre en ce qui concerne l’humanité. Son intelligence pense qu’il est nécessaire au bien de la terre qu’il y ait tant de penseurs, tant de scientifiques, tant de guerriers, tant de travailleurs et, en ce qui concerne les tempéraments, tant d’audacieux, tant de doux, tant d’actifs, tant de contemplatifs et ainsi de suite.
      Les âmes cessent d’animer un corps et retournent à Dieu pour suivre le destin conforme à leurs mérites. Dieu crée de nouvelles âmes pour maintenir le nombre de créatures qui doivent peupler la terre. Voilà la première opération de l’ordre divin. La seconde est celle de créer, en fonction des besoins qu’il remarque, telle catégorie particulière en plus grand nombre que l’autre, afin que toute la race soit harmonieuse et que l’un serve à l’autre comme les dents d’un engrenage servent à l’engrenage voisin, permettant ainsi à la machine géante de fonctionner sans frottement ni dommage.
      C’est ainsi que Dieu agit. Si vous lui obéissiez en respectant cet ordre, tout progresserait. Mais vous vous rebellez.
    • 15 juin : Je dis à ceux qui se permettent toujours de faire des observations sur mes paroles, d’étudier la théologie s’ils ne les comprennent pas. Elles correspondent à ce que la théologie enseigne.
      Quant à cette phrase, qui les dérangera sûrement: "L’âme est essence issue de Dieu", qu’ils pensent que l’âme est "un souffle infusé par Dieu".

    Autobiographie

    • Page 78. Je crois que toute âme est comparable à la Vierge avant l’Annonciation. Chaque âme est appelée en effet à former le Christ, comme une jeune épouse devra former sa créature. La conception du Christ en nous advient lorsque nous disons notre: “Voici la servante du Seigneur”. Auparavant existe seulement l’invitation du Seigneur, portée par son ange, par son inspiration. Mais l’événement ne s’accomplit que lorsqu’une âme, en un tressaillement d’amour, répond son fiat: “Oui, je le veux”. Alors l’Esprit descend couvrir de son ombre l’âme généreuse et amoureuse, il descend avec son feu, avec sa lumière, avec ses dons, et la conception est engagée. Le Christ s’incarne en nous, non pas bien sûr, je le sais bien, comme chez Marie, mais il s’incarne et naît spirituellement, grandit, s’informe et nous informe de Lui-même et plus il grandit, plus l’âme se rapetisse et diminue, pour ne faire place qu’à Lui seul, jusqu’à ce que vienne l’heure de la plus grande perfection accordée à cette âme, quand elle fait accéder à la lumière elle-même, devenue une seule chose avec le Christ, tellement il a grandi en elle, qu’il a annulé tout ce qui restait de la créature aimante, ne laissant subsister que Lui seul, l’Époux.        
    • Page 96. Par contre, l’amour de Dieu agit parfois à mon insu, tandis qu’il travaille l’intérieur de mon âme qui, à partir du moment où elle conçut le Christ, par l’adhésion spirituelle à son désir d’amour, n’a jamais cessé d’agir et d’opérer dans l’amour.          
    • Page 103. Je crois que c’était là la meilleure méthode, voire la seule qui soit à suivre en cette matière si délicate qu’est la vie de l’âme. Prière et pénitence pour obtenir la lumière aux cœurs obscurcis, mais rien de plus.    
    • Page 104. …mais sans avoir à réfléchir sur le fait que ce Bien, que nous sentions grandir en nous, provenait de ce soleil (de la Foi) qui nous imprégnait peu à peu et devenait le sang de notre âme, la chair de notre esprit. Mais justement parce qu’il en était ainsi, cette œuvre lente et patiente, laissa en nous une trace durable.  
    • Page 130. C’est ainsi qu’il m’advient, qu’en me penchant sur mon âme, vase mystique dans lequel se déversèrent en ces jours-là des pluies célestes, je ne suis plus en mesure de reconnaître les différentes effluves, qui furent tantôt violentes et héroïques, tantôt douces et réparatrices tantôt enivrantes comme le vin, ou encore apaisantes comme du baume... Non, j’éprouve seulement la fragrance persistante, qu’aucun vent humain, aussi violent qu’il soit, n’a jamais pu effacer, et qui est le parfum même de Dieu, de notre Dieu, de notre Seigneur Jésus.      
    • Page 132. Remettre les fautes n’appartient qu’à Dieu. Seule la foi en Dieu sauve les âmes perdues; il n’est pas dans le pouvoir de l’homme de donner le pardon et la paix.    
    • Page 135. Les contacts divins entre l’âme et Dieu doivent toujours être respectés comme une chose sacrée.  
    • Page 171. Mais c’est tout différent d’accepter un songe pour ce qu’il est, c’est-à-dire comme un avis surnaturel. Au cours du sommeil, qui endort notre matière, l’âme, qui reste éternellement en éveil, est libre et non distraite, mais attentive aux voix qu’elle peut recevoir d’autres mondes que nous ignorons. L’histoire sacrée est pleine d’exemples.  
    • Page 215. Car la croix est le lit nuptial de l’âme avec le Christ, de même que, comme l’affirme Ruysbroeck, la souffrance est l’habit nuptial du Christ.      
    • Page 225. cela nous maintient dans la sainte humilité, qui est la vertu nécessaire pour que Dieu travaille dans notre âme… L’amour prédispose enfin notre âme à une attitude toujours plus grande d’humilité, de sérénité, de gratitude et de confiance.
    • Page 235. alors que je sentais se briser en moi tous les liens les plus chers, je m’approchais toujours davantage de mon Dieu, encore un peu timidement parce que je ne savais pas jusqu’à quel point peut oser une âme dans la voie de l’amour et de la confidence. Et mon Maître me donna par ce livre un grand coup de pouce. Ne soyez pas scandalisé, mon Père, si je vous dis qu’il s’agissait d’un livre à l’index. C’était Le Saint de Fogazzaro.  
    • Page 269. J’avais aimé à deux reprises. La première fois avec l’ardeur de mes années de jeunesse et dans ce cas j’avais connu aussi la fièvre de la chair. Puis j’avais aimé encore, mais plus avec mon âme qu’avec ma chair. Et justement parce qu’il appartenait à l’amour de la partie meilleure, il m’a procuré des extases et des joies bien plus nobles et plus durables que le premier. L’amour purement humain est destiné à une vie brève, même s’il a été très ardent en son moment fugace, tandis que l’amour où l’âme participe avec le corps, où l’attraction de l’esprit se mêle à l’attraction du corps, l’amour d’amitié est plus tenace et même la tromperie ne le tue pas.  
    • Page 276. Il y a des pages de lumière dans la vie des âmes que l’on préférerait ne laisser lire qu’à Dieu qui les a écrites en leur sein.        
    • Page 282. Ah! si les âmes pouvaient comprendre combien il est utile pour elles de s’abandonner à l’action divine!          
    • Page 294. Pour une âme généreuse, le sacrifice n’est plus un effort et la souffrance n’est plus un tourment. Car une âme généreuse vit dans un climat et sous un éclairage particuliers, qui donnent au sacrifice et à la souffrance un aspect qu’ils n’ont pas aux yeux des timorés. Tout ce qui est perd de sa valeur humaine auprès d’une âme-victime et tout acquiert du poids surhumain.
      Santé ou maladie, réussite ou échec d’un travail particulier, joie et souffrance lui sont indifférents du point de vue humain et ne lui sont agréables que si elle peut obtenir par là un bien surnaturel. Et même, une seule chose préoccupe une âme généreuse; elle a peur de ne point souffrir.
      C’est là que réside le renversement des valeurs. Pour un homme commun, la peur de la souffrance, seulement la peur est déjà une source de terreur. Pour une âme généreuse la peur de ne point souffrir assez est cause de préoccupations et d’instantes supplications afin que Dieu lui concède la joie de souffrir. Toute sa tâche ici-bas se résume dans son désir de ne point faire ce qui est agréable à elle, mais à Dieu. Et si pour atteindre cela il est nécessaire de souffrir, bénie soit donc la souffrance!        
    • Page 319. Si vous saviez ce que cela me coûte de parler de choses aussi intimes. Il s’agit là de tendresses nuptiales advenues entre mon âme et le Christ, dans le secret du lit le plus sacré!      
    • Page 320. J’en suis arrivée au point de me sentir bien seulement lorsque je sens que Dieu est en train de puiser incessamment en moi en faveur de pauvres âmes que je ne connaîtrai qu’au paradis. Et mon puits ne se remplit que grâce à toujours davantage de souffrances. Plus je souffre et plus je me sens remplie et plus le bon Dieu peut puiser en moi, et y puiser afin d’irriguer les âmes languissantes.      
    • Page 328. Les âmes et le monde sont toujours sauvés par le sacrifice de ceux qui sont plus généreux.  
    • Page 344. Les âmes n’ont pas d’âge. Elles sont éternelles comme Dieu.    
    • Page 350. Les prédicateurs sont nécessaires. Et il faut qu’ils aient une excellente forme physique, sinon ils ne pourront pas prêcher l’Évangile! Mais les prédicateurs doivent être soutenus par des pénitences: une radio ne peut être allumée sans électricité. Ceux qui font pénitence, les âmes qui s’offrent en holocauste forment... la prise de courant qui branche l’électricité de Dieu dans l’âme de son crieur public et de ceux qui l’entendent. L’exemple n’est pas très joli, mais il est exact.        
    • Page 351. Nous sommes des Marie et vous, les âmes sacerdotales, vous êtes des Marthe de Jésus.        
    • Page 352. Une souffrance qui vient de Dieu, aussi âpre et mordante qu’elle soit, est toujours accompagnée de la paix de l’âme. C’est un signe qui ne manque jamais.
    • […] Dans le corps il y a l’âme et dans l’âme il y a l’esprit.      
    • Page 353. Lorsqu’une âme est dans une inertie coupable elle ne s’aperçoit absolument pas si Dieu est présent ou absent.

    Dans les textes fondamentaux chrétiens

    Dans la Bible

    • "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps." Mt 10,28
    • "Bien-aimés, puisque vous êtes comme des étrangers résidents ou de passage, je vous exhorte à vous abstenir des convoitises nées de la chair, qui combattent contre l’âme." 1 P 2,11

    Dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique

    L'âme humaine

    • § 37 : L'intuition aussi de la loi naturelle inscrite par Dieu en nos âmes.
    • § 360 : Tous les hommes sont composés pareillement d’un corps matériel et d’une âme spirituelle.
    • § 362 et suivants : Les définitions de l’âme et du corps.
    • § 400 et suivants et suivants : Les conséquences du péché originel pour l’âme et pour l’humanité.
    • § 990 : La résurrection de la chair indique la vie éternelle de l’âme et que nos corps mortels reprendront vie.
    • § 1021 et suivant : Le jugement particulier ouvre un destin différencié pour les âmes.
    • § 1035 : L’enfer éternel immédiat pour les âmes en péché mortel.
    • § 1038 : Le Jugement dernier et le sort des âmes.
    • § 1323
    • § 1703 et suivants
    • § 1813
    • § 1934
    • § 2002
    • § 2332
    • § 2516
    • § 2562

    L'âme du Christ

    • § 466 et suivants : Le Christ vrai Dieu et vrai homme. Les fondements et les caractéristiques.
    • § 625 et suivants : L’âme du Christ séparée du corps par la mort et unie dans sa Résurrection.
    • § 650 : la personne divine du Christ est restée unie à son âme et à son corps séparés entre eux par la mort.
    • § 1042 : L’Homme, corps et âme, et l’univers atteindront leur perfection dans le Christ.
    • § 1378 : présence réelle du Christ dans l’Eucharistie.

    Notes et références

    1. Somme de Théologie, Ia, Q75
    2. Catéchisme de l’Église Catholique n° 363
    3. Mc 7, 20-23
    4. Mt 22, 37-38
    5. voir notamment le Phédon de Platon, ou le De anima d'Aristote.
    6. 1 S 28, 7-19
    7. Ac 23, 6
    8. Mt 10, 28
    9. Mt 25,46
    10. Catéchisme de l'Eglise Catholique, n°366
    11. EMV 204
    12. EMV 118
    13. CIC § 871 : S'ils sont vivants, les fœtus avortés seront baptisés dans la mesure du possible.
    14. Somme théologique, Première partie, Question 118, d’où provient l’âme de l’Homme, article 2, Réponse.
    15. Cf. Genèse 1,1-2 : Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle (Esprit : רוּחַ (ruaḥ) Spiritus) de Dieu planait au-dessus des eaux.
    16. CEC § 365
    17. Somme théologique, Première partie, Question 76, L’union de l’âme au corps, article 3, solutions 3.
    18. Jean 3, 22
    19. EMV 118
    20. EMV 204
    21. § 1213
    22. Jean 3, 3-5
    23. Galates 2,19-20
    24. Galates 6,17
    25. Dans la Vulgate : sit ego enim stigmata Iesu in corpore meo porto.
    26. Apocalypse 14, 1-5
    27. EMV 70
    28. EMV 77
    29. EMV 86
    30. EMV 129.2
    31. EMV 129.5
    32. EMV 154
    33. EMV 288
    34. EMV 290
    35. EMV 476
    36. EMV 493
    37. EMV 524
    38. EMV 550
    39. EMV 17.1
    40. EMV 94
    41. EMV 204
    42. EMV 262
    43. EMV 287
    44. EMV 383
    45. EMV 428
    46. EMV 514
    47. EMV 555
    48. EMV 98
    49. EMV 118
    50. EMV 167
    51. EMV 167
    52. EMV 204
    53. EMV 234
    54. EMV 295
    55. EMV 300
    56. EMV 305
    57. EMV 329
    58. EMV 524
    59. EMV 567
    60. EMV 572