Shebna
Shebna[1] est présenté dans Isaïe comme le sokèn (intendant ou maître du palais) du roi Ézéchias de Juda[2], (fin du VIIIᵉ siècle av. J.-C.). Il contrôlait l’accès au roi et avait un immense pouvoir politique et administratif. C'était une position de haute responsabilité dans la maison royale, équivalente à un premier ministre ou gestionnaire des affaires intérieures. Le passage d’Isaïe 22,15-25 est l’un des rares oracles prophétiques dirigés explicitement contre un haut fonctionnaire nommé, ce qui en souligne l’importance théologique. Dans ce passage, le prophète Isaïe, mandaté par le Seigneur, interpelle durement Shebna pour son arrogance, son orgueil et son abus de pouvoir. Au milieu d'une crise imminente (invasion assyrienne menaçant Jérusalem), le peuple et ses leaders se comportent avec insouciance, feignant la fête ("Mangeons et buvons, car demain nous mourrons").
Bien que nommé seulement deux fois dans l'œuvre de Maria Valtorta, Shebna prend de l'importance par le contexte où il est cité:
- Dans un commentaire du 30 juin 1945 sur les périodes sombres de l'Eglise.
- Dans la dictée du 23 décembre 1948, 11h où Dieu le Père alerte Pie XII sur les déviances de hauts responsables de l'Église.
Dans le commentaire du 30 juin 1945[modifier | modifier le wikicode]
Dans la dictée du 23 décembre 1948, 11h[modifier | modifier le wikicode]
Notes et références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Autrement orthographié: Schébna, francisé en Sobna dans certaines traductions, ou Shebnaï (forme hébraïsante, proche de l’original). Étymologiquement "Que [Dieu] fasse revenir" ou "Que [Dieu] ramène" (sens de prière ou de souhait).
- ↑ Un roi de Juda connu pour ses réformes religieuses et sa résistance à l’Assyrie (2 Rois 18-20 ; Isaïe 36-39).