Baiser
(Jésus dit) : "Venez. Mes bras sont ouverts. J’ai souffert de les avoir cloués sur la croix uniquement parce que je n’aurais pas pu vous y serrer et vous bénir. Mais maintenant, ils sont libres de vous attirer sur mon cœur. Ma bouche a pour vous des baisers de pardon, mon cœur, des trésors d’amour".[1]
Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
- Guérison de la femme aphone guérie par le baiser laissé par Jésus sur le front de son enfant[2]
- Le baiser matinal de Jésus et Marie : Il la salue, il la rejoint. Comme il est doux, leur baiser ! Jésus entoure ses épaules de son bras gauche et l'attire à Lui en la baisant sur le front, à la naissance des cheveux, et puis il s'incline pour que sa Mère lui donne un baiser sur la joue. Mais ce qui complète la suavité de cet acte est le regard qui accompagne le baiser. Le baiser de Jésus est tout amour avec pourtant quelque chose de majestueux et de protecteur. celui de Marie est toute vénération tout en étant tout amour. Dans ce baiser, il semble que Jésus soit le plus âgé et elle une fille toute jeune qui reçoit, de son père ou d'un frère beaucoup plus grand, le baiser matinal.[3]
- (Autour de Jésus) : Parmi les enfants il y a Jeanne et Tobie, la sœur et le frère qui, il y a déjà longtemps, se disputaient pour des figues, et ils disent à Jésus en touchant de leurs petits mains la taille élevée de Jésus pour attirer son attention : "Écoute, écoute. Aujourd'hui aussi nous avons été bons, sais-tu ? Nous n'avons jamais pleuré. Nous ne nous sommes jamais taquinés par amour pour Toi. Nous donnes-tu un baiser ?"-"Vous avez donc été bons et par amour pour Moi ! Quelle joie vous me donnez. Voici mon baiser, et demain, soyez meilleurs encore."[4]
- Ananias, Parent âgé de Marie de Kériot, mère de Judas : Effrayé, c'est lui qui viendra lui annoncer la trahison de son fils : “Ton fils a trahi le Maître et l’a livré à ses ennemis ! Il l’a trahi par un baiser et j’ai vu le Maître frappé et couvert de crachats, flagellé, couronné d’épines, chargé de la croix, crucifié et mort par l’entremise de ton fils. Et notre nom, les ennemis du Maître le crient en triomphant insolemment et on raconte les actions de ton fils qui, pour moins que le prix que coûte un agneau, a vendu le Messie et en le trahissant par un baiser il l’a indiqué aux gardes”[5]
- La trahison de Judas au Gethsémani : Judas s'approche soutenant le regard de Jésus, redevenu le regard étincelant de ses jours les meilleurs. Et il n'abaisse pas son visage. Au contraire il s'approche avec un sourire de hyène et le baise sur la joue droite.
"Ami, et qu'es-tu venu faire ? C'est par un baiser que tu me trahis ?"
Judas baisse un instant la tête, puis la relève... insensible au reproche comme à toute invitation au repentir.[6] - C'est Sadoc le scribe, un des ennemis acharnés de Jésus[7], qui pousse le sadisme jusqu'à suggérer à Judas de désigner le Christ à l'arrestation, par un baiser[8].
- Juste avant l'Ascension, le retour de Jésus ressuscité vers son Père : (...) (Jésus et Marie seuls). Ils s’arrêtent, se regardent, l’un en face de l’autre, puis Jésus ouvre les bras et accueille sa Mère sur sa poitrine… Oh ! c’était bien un homme, un fils de femme ! Pour le croire, il suffit de regarder cet adieu ! L’amour déborde en une pluie de baisers sur la Mère tant aimée. L’amour couvre de baisers le Fils tant aimé. C’est à croire qu’ils ne pourront se séparer. Quand ils semblent le faire, une autre étreinte les unit encore et, parmi les baisers des paroles de réciproque bénédiction…
Oh ! c’est vraiment le Fils de l’homme qui quitte celle qui l’a engendré ! C’est vraiment la Mère qui congédie son Fils pour le rendre au Père, c’est le gage de l’Amour à la Toute‑Pure… Dieu qui embrasse la Mère de Dieu !…[9]
Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta
Dans les Cahiers
- Catéchèse du 8 juin 1943 : (Jésus dit) : "Venez. Mes bras sont ouverts. J’ai souffert de les avoir cloués sur la croix uniquement parce que je n’aurais pas pu vous y serrer et vous bénir. Mais maintenant, ils sont libres de vous attirer sur mon cœur. Ma bouche a pour vous des baisers de pardon, mon cœur, des trésors d’amour".[10]