Ananias de Kériot

    De Wiki Maria Valtorta

    Parent de Marie de Kériot, mère de Judas. Sur lui aussi pèsera le déshonneur et la condamnation de la trahison de Judas.

    Bouleversé, c'est lui qui vient en effet annoncer à Marie de Kériot la trahison de son fils :
    “Ton fils a trahi le Maître et l’a livré à ses ennemis ! Il l’a trahi par un baiser et j’ai vu le Maître frappé et couvert de crachats, flagellé, couronné d’épines, chargé de la croix, crucifié et mort par l’entremise de ton fils. Et notre nom, les ennemis du Maître le crient en triomphant insolemment et on raconte les actions de ton fils qui, pour moins que le prix que coûte un agneau, a vendu le Messie et, en le trahissant par un baiser, il l’a indiqué aux gardes.”[1]

    Caractère et aspect

    Un petit vieux.

    Parcours apostolique

    Il a le bonheur que Jésus Ressuscité lui apparaisse et le console :
    "Jésus va vers lui. Il touche sa tête en lui disant les mêmes paroles déjà dites à Marie de Simon (mère de Judas)[2] : "Les parents qui ont fait leur devoir ne doivent pas se considérer responsables du péché de leur parent. Prends courage, homme ! Dieu est juste. Paix à toi et à cette maison. Je suis venu et tu iras où je t’envoie. Pour la Pâque supplémentaire les disciples seront à Béthanie. Tu iras vers eux et tu leur diras que le douzième jour après sa mort tu as vu le Seigneur à Kériot, vivant et véritable dans sa Chair et son Ame et sa Divinité. Ils te croiront car j’ai été déjà beaucoup avec eux. (...)"
    Jésus le charge de témoigner envers les disciples et envers les habitants de Kériot coupables de dureté de cœur envers la mère de Judas, à la suite de sa trahison de Jésus et de son suicide :
    "...Et avant cela encore, tu iras aujourd’hui même à Kériot pour demander au chef de la synagogue de rassembler le peuple, et tu diras en présence de tout le monde que je suis venu ici, et qu’ils se rappellent mes paroles d’adieu.[3]

    Ils te diront certainement : “Pourquoi n’est-il pas venu vers nous ?”
    Tu répondras ainsi : “Le Seigneur m’a dit de vous dire que si vous aviez fait ce qu’il vous avait dit de faire envers la mère qui n’était pas coupable, il se serait montré. Vous avez manqué à l’amour et c’est pour cela que le Seigneur ne s’est pas montré". Le feras-tu ?"
    "C’est difficile cela, Seigneur ! C’est difficile à faire ! Ils nous considèrent tous pour des cœurs lépreux... Le chef de la synagogue ne m’écoutera pas. Le peuple ne me laissera pas parler. Peut-être il me frappera... Je le ferai pourtant puisque tu le veux."(...)

    "Regarde-moi, Ananie !" L’homme lève un visage que la vénération rend tout tremblant.          

    Jésus est resplendissant et beau comme sur le Thabor... La lumière le couvre, en cachant son aspect et son sourire... Et le couloir reste sans Lui, sans qu’aucune porte n'ait bougé pour Lui livrer passage".[4]

    Son nom

    Forme grecque du nom Hananya, L’Éternel a été miséricordieux.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 367 EMV 368

    EMV 491

    EMV 566

    EMV 632

    Notes et références