Extase

    De Wiki Maria Valtorta

    L'extase est une grâce par laquelle l'âme est emportée dans un ravissement hors des sens où celle-ci contemple Dieu et voit certaines réalités célestes comme les anges, les saints du Paradis, etc.

    Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"

    • Le ravissement en Jésus (extase de Maria Valtorta) EMV 212
    • Jésus est physiquement transfiguré par son extase avec le Père EMV 381
    • Nous, sans le vouloir, nous avons franchi le seuil infranchissable après avoir écarté le triple voile étendu pour protéger le mystère, et nous avons vu ce que le Grand Prêtre lui-même ne voit pas en entrant dans le Saint des Saints. Nous avons vu les amours ineffables de Dieu avec Dieu. Il ne nous est pas permis de les épier encore. La puissance de Dieu pourrait punir nos pupilles audacieuses qui ont vu l'extase du Fils de Dieu. EMV 538
    • Descriptif de Jésus en extase EMV 538

    Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta

    Les Cahiers de 1943

    • Catéchèse du 22 mai - Si vous voulez parler d’extase, au sens où on l’entend d’habitude, il est certain que je n’ai jamais éprouvé cela. Si par contre vous parlez de cette impression d’extase, dans laquelle la vitalité humaine n’est pas supprimée, mais plutôt concentrée en un point unique, polarisée en lui, de sorte que tout le reste perd sa valeur, et on vit dans les choses de tous les jours comme entouré d’un vêtement qui nous en isole et protège, nous enveloppant comme d’un voile de feu à l’intérieur duquel on ne peut se mouvoir et agir qu’en fixant ce foyer qui nous attire, alors oui, j’ai éprouvé cela plusieurs fois. Le monde entier, qui nous presse tout autour, perd sa forme et sa valeur au point de nous apparaître, pendant quelques instants, comme une sorte de chimère, alors que la vraie réalité est ce que les pouvoirs de notre âme adorent, absorbent, vivent. Je ne sais si j’ai réussi à m’expliquer. Je crois que si cela durait, cela nous tuerait en peu de temps. (p.30)
    • Catéchèse du 18 juin - Si vous croyiez avec la force dont le Mystère est digne (l'Eucharistie), vous sentiriez, en me recevant, la vie qui entre en vous. Lorsque je m’approche de vous, vous devriez vous sentir brûler comme près d’une fournaise ardente. Ma présence en vous devrait vous plonger dans une extase qui emporterait le profond de votre esprit dans un ravissement de Paradis. (p.87)
    • Catéchèse du 9 août - Les bras levés de l’âme rencontrent les bras tendus de Dieu, Maria. Et quand ils se touchent, s’effleurent rapidement, c’est l’extase sur terre; quand ils s’étreignent de façon durable, c’est la béatitude sans fin du ciel, de mon ciel que j’ai créé pour vous, mes bien-aimés, et qui m’apportera une surabondance de joie lorsqu’il sera rempli de tous mes enfants chéris […] Ce matin, quand moi-Eucharistie je venais à toi, tu as tressailli d’extase car tu m’as vu qui me donnais à toi. Mais ça, ce n’est rien, un petit grain d’extase jeté dans ton cœur. Un seul, pour que tu ne sois pas réduite en cendres, et tu l’as senti... Tu as cru mourir d’émotion. Mais quand le moment viendra, je verserai en toi un torrent de joie, car il ne sera plus nécessaire de préserver ta vie humaine et nous partirons ensemble. (p. 214 - 215)
    • Catéchèse du 11 octobre - Car l’extase n’est pas seulement le fait de rester en dehors des sens par la joie de contempler des visions du Paradis. L’extase, et d’un point de vue spirituel, une extase beaucoup plus profonde que la première, c’est aussi d’être isolé de la douleur morale, en plus de celle de la vie matérielle, en me parlant et en m’entendant parler, mais sans perdre l’usage des sens. Celle-ci est plus profonde, car elle est donnée uniquement par l’amour. L’extase contemplative est une œuvre voulue par la volonté de Dieu, qui souhaite qu’une de ses créatures ait la vision des choses célestes, soit pour l’attirer davantage à lui, soit pour la récompenser de son amour. En revanche, cette extase de fusion plutôt que de contemplation, est une œuvre accomplie grâce à l’initiative de la créature amoureuse, parvenue à une telle puissance d’amour qu’elle ne peut se nourrir, respirer, agir qu’avec l’amour et dans l’amour (p.351).