Soupçon, méfiance
Le soupçon consiste à croire quelqu'un coupable de quelque chose sans preuve suffisante. Il se rapporte au péché du jugement téméraire. Il reste cependant légitime de faire preuve d'une certaine méfiance sur la base de preuves tangibles, puisque le Christ commande de se méfier des faux prophètes (cf. Mt 7,15).
Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
- Je t'ai manqué en t'offensant par un soupçon. Rien qu'un soupçon, c'est une offense, Marie. Qui soupçonne méconnaît. EMV 26
- Les hommes, brûlés par la luxure, en la voyant entrer ont tressailli en leur chair et ont laissé pénétrer le soupçon en leur pensée. Tous l'ont désirée, sauf les deux purs du banquet : Jean et Moi. Tous ont cru qu'elle venait poussée par un de ces probables caprices qui, vraie possession démoniaque, la jetaient dans des aventures imprévues. Mais Satan était désormais vaincu. Et tous ont pensé, envieux, en voyant qu'elle ne se tournait pas vers eux, qu'elle venait pour Moi. EMV 236
- Jean, mais sur quoi fondes-tu tes soupçons ? Depuis quand ? - Depuis toujours. - Depuis toujours ? Mais alors, c'est une maladie !… EMV 409
- "Ne juge pas Pierre. Pas de soupçons. Le soupçon crée des chimères. On voit des choses qui n'existent pas." EMV 503