Appel
L'appel de Dieu peut désigner soit une invitation à le suivre dans un ministère consacré, la vocation, soit plus largement une invitation à la conversion. Dans les écrits de Maria Valtorta, il est précisé que si l'on rate l'appel de Dieu, volontairement ou à cause d'un aveuglement ayant pour cause la négligence personnelle, il arrive qu'il ne se représente plus [réf. nécessaire].
Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
- En vérité, je vous dis, que lorsque j'appelle quelqu'un à Dieu, il n'y a pas d'obéissance plus élevée que celle de répondre à cet appel.[1]
- "Matthieu, fils d'Alphée, l'heure est sonnée. Viens. Suis-Moi !" (Matthieu 9,9-12)[2]
- Je vous aimerai de même, même si vous me dites : "Je n'ai pas la force, Seigneur, de défier le monde entier pour Toi".[3]
- "Dieu appelle et passe. Demain tu ne trouverais plus ton cœur d'aujourd'hui et l'invitation de Dieu. Viens. Va annoncer le Royaume de Dieu." – à Élie de Corozaïn partant enterrer son père.[4]
Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta
Dans les Cahiers
- Catéchèse du 28 juin 1943 : "on constate que souvent ceux qui ont été appelés négligent mon appel, s’en désintéressent, préfèrent s’occuper de choses humaines au lieu de se consacrer aux choses surnaturelles. Alors je fais entrer les pauvres, les aveugles, les boiteux, les difformes".[5]
- Catéchèse du 29 octobre 1943 : Avant que l’aveuglement de vos esprits ne soit total, venez au Médecin et à la Lumière.(...) Réunissez vos maigres capacités d’aimer et tournez-les vers Dieu. L’Amour vous pardonnera pour ces miettes d’amour, restes de ce que la chair et Satan ont volé, que vous lui offrirez.
C’est à Dieu qu’il faut offrir les primeurs et la totalité des biens. Mais à supposer que vous n’ayez pas su le faire, ô enfants qui m’avez coûté la vie, donnez au Seigneur grand, compatissant, puissant, ce qui vous reste encore.(...) Je sais qu’il en coûte moins à un de mes bien-aimés de sacrifier sa vie qu’il ne vous en coûte de sacrifier un baiser. Et pour votre effort, disproportionné à l’offrande, je vous donnerai une récompense disproportionnée au don. Je vous la donnerai, pourvu que vous veniez.[6] - Catéchèse du 28 novembre 1943 : "La Lumière trouva de nombreux maîtres sur terre, mais la Lumière devint un appel seulement pour les maîtres désireux de Dieu. C’est toujours comme ça. La Grâce opère là où se trouve le désir de la posséder et, plus le désir est vif de la posséder et d’être possédé et plus elle opère, jusqu’à devenir Parole et Présence".
- Catéchèse du 5 décembre 1943 : "Obéis toujours à l’appel, promptement et avec confiance. Abandonne-toi au vent de l’amour. Il te soutient, ne te fait point obstacle. Il souffle pour te porter à moi dont il émane. Perds-toi, goutte d’eau, dans mon océan infini, perds-toi, étincelle de lumière, dans mon immense splendeur."
- Catéchèse du 20 mars 1945 : "Vous ne comprenez plus la grande, la plus grande miséricorde de Dieu. Vous appelez donc dureté, terreur, menace ce qui est amour, conseil, appel au repentir pour obtenir des grâces. Vous voulez des paroles de miséricorde. Vous prétendez les vouloir pour avoir la force de vous relever? Ne mentez pas! Elles vous plairaient parce qu’elles sont douces. Mais vous resteriez aussi amers que du poison sur les lèvres de Dieu".
- Catéchèse du 18 août 1945 : "Vous prêchez qu’on n’a pas le droit de s’opposer à la vocation d’un fils. C’est là ce que vous dites aux parents, même s’ils trouvent en lui leur réconfort et leur soutien, car vous dites que Dieu vaut plus qu’un parent. C’est juste, et je l’ai dit moi aussi. Mais alors, pourquoi me disputez-vous ces créatures? Si vous étiez éclairés par l’Esprit Saint et en union avec lui, vous devriez voir en cet appel toute ma miséricorde. Vous devriez y reconnaître toute ma puissance si, de deux fanges qui se sont unies pour procréer dans le péché, il naît une fleur que je réclame pour mon autel".