Confiance, se fier, se confier
Voir aussi : Providence.
Aie confiance en Dieu et il te viendra en aide, suis une voie droite et espère en lui. Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, ne vous détournez pas, de peur de tomber.[1]
Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
- Se fier à Dieu (Marie) : "(...) je me suis fiée à lui non seulement pour la conception virginale, mais aussi pour la défense de mon honneur, pour la consolation de mon époux, pour le moyen de l’amener lui aussi à sublimer notre mariage, pour que nous devenions ceux qui rendent à l’ homme et à la femme leur dignité perdue.
J’ai embrassé la volonté du Seigneur sur moi, sur mon époux, sur mon enfant. J’ai dit “oui” pour tous les trois, avec la certitude que Dieu n’allait pas mentir à sa promesse de me secourir dans ma douleur d’épouse qui se voit jugée coupable et de mère qui se rend compte qu’elle enfante son fils pour le livrer à la souffrance."[2] - La confiance en Dieu c'est tout et Dieu donne tout à qui a confiance en Lui : Il se donne Lui-même.[3]
- Marie sur la confiance en Dieu : La confiance résume en elle les vertus théologales. Qui a confiance, cela veut dire qu'il a la foi. Avoir confiance suppose qu'on espère. Avoir confiance, c'est faire preuve d'amour. Aimer une personne, espérer et croire en elle, c'est là la confiance. Autrement, non. Dieu mérite une telle confiance qui doit être la nôtre. Si nous l'accordons à de pauvres hommes capables de n'y pas correspondre, pourquoi la refuser à Dieu qui ne nous manque jamais ?" [4]
- On ne demande pas de "pourquoi" à Celui qui sait.[5]
- Il vaut mieux pécher par bonté d'âme et par confiance, que par défiance et dureté.[6]
- Jésus à Judas : "Tu ne m'ouvres pas ton âme".[7]
- Un des secrets du parfait fidèle est de ne s'ériger jamais en interrogateur de Dieu.[8]
- Acte de confiance en Dieu.[9]
- Même le chagrin pour une erreur commise, qui vous afflige parce que par cette erreur vous avez déplu à Dieu, doit être paisible, réconforté par l'humilité et la confiance. L'accablement, la rancœur envers soi-même est toujours l'indice de l'orgueil, et ainsi même de la défiance.
Si quelqu'un est humble, il sait qu'il est un pauvre homme sujet aux misères de la chair qui parfois triomphe. Si quelqu'un est humble, il a confiance non pas tant en lui-même qu'en Dieu et il reste calme, même dans les défaites, en disant : "Pardonne-moi, Père. Je sais que Tu connais ma faiblesse qui parfois l'emporte. Je crois que Tu as pitié de moi. J'ai la ferme confiance que Tu m'aideras à l'avenir encore plus qu'auparavant, bien que je Te donne si peu de satisfaction".
Et ne soyez ni indifférents ni avares des biens de Dieu. Donnez de ce que vous avez en fait de sagesse et de vertu. Soyez actifs en matière spirituelle comme les hommes le sont pour les choses de la chair.[10] - Et, en ce qui concerne la chair, n'imitez pas les gens du monde qui ne cessent de trembler pour leur lendemain, par peur qu'il leur manque le superflu, que la maladie arrive, qu'arrive la mort, que leurs ennemis puissent leur nuire, et ainsi de suite.
Dieu sait de quoi vous avez besoin. Ne craignez donc pas pour votre lendemain. Dégagez-vous des peurs, plus lourdes que les chaînes des galériens. Ne vous mettez pas en peine pour votre vie, ni pour la nourriture, ni pour la boisson, ni pour le vêtement.
La vie de l'esprit est plus que celle du corps, et le corps est plus que le vêtement, car c’est par le corps et non par le vêtement que vous vivez et que, par la mortification du corps, vous aidez l'esprit à obtenir la vie éternelle. Dieu sait jusqu'à quand il laissera votre âme dans votre corps, et jusqu'à ce moment, il vous donnera ce qui vous est nécessaire.
Et pouvez-vous penser que Dieu, qui a soin des lys des vallées et les fait croître et les revêt d'un vêtement plus beau que n'en a eu Salomon, sans qu'ils fassent d'autre travail que parfumer en adorant, croyez-vous qu'il puisse vous oublier même pour le vêtement ? (...)
Mais ne soyez pas des gens de peu de foi. Vous aurez toujours ce qui vous est nécessaire. Ne vous mettez pas en peine comme les gens du monde qui se donnent du mal pour pourvoir à leurs plaisirs.
Vous avez votre Père qui sait de quoi vous avez besoin. Vous devez seulement chercher, et que ce soit le premier de vos soucis, le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné en plus.[11]
Dans les textes fondamentaux chrétiens
Dans la Bible
- יהוה est mon berger, je ne manque de rien. Sur de frais herbages, il me fait coucher; près des eaux du repos, il me mène, il me ranime. Il me conduit par les bons sentiers, pour l’honneur de son nom. Même si je marche dans un ravin d’ombre et de mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi; ton bâton, ton appui, voilà qui me rassure.[12]
- Aie confiance en Dieu et il te viendra en aide, suis une voie droite et espère en lui. Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, ne vous détournez pas, de peur de tomber.[13]
Dans le catéchisme de l'Église catholique
- En défendant la capacité de la raison humaine de connaître Dieu, l’Église exprime sa confiance en la possibilité de parler de Dieu à tous les hommes et avec tous les hommes.[14]
- Il n’est contraire ni à la liberté ni à l’intelligence de l’homme de faire confiance à Dieu et d’adhérer aux vérités par lui révélées.[15]
- On peut se livrer en toute confiance à la vérité et à la fidélité de la parole de Dieu en toutes choses.[16]
- Faire confiance à Dieu en toute circonstance, même dans l’adversité.[17]
- Reconnaître la dépendance complète de la créature par rapport au Créateur est une source de sagesse et de liberté, de joie et de confiance.[18]
- La prière des Psaumes est la grande école de cette confiance.[19]
- "L’arbre de la connaissance du bien et du mal" évoque symboliquement la limite infranchissable que l’homme, en tant que créature, doit librement reconnaître et respecter avec confiance.[20]
- Le titre de "Seigneur" exprime le respect et la confiance de ceux qui s’approchent de Jésus et qui attendent de lui secours et guérison.[21]
- L'onction des malades est un don du Saint-Esprit qui renouvelle la confiance et la foi en Dieu et fortifie contre les tentations du malin, tentation de découragement et d’angoisse de la mort.[22]
- Nous devons nécessairement accepter les Paroles de Dieu, et avoir en lui une foi et une confiance entières. Il est tout-puissant, clément, infiniment porté à faire du bien.[23]
- Le défi que contient le fait de tenter Dieu blesse le respect et la confiance que nous devons à notre Créateur et Seigneur.[24]
- Oint de Dieu, la prière de David est adhésion fidèle à la Promesse divine, confiance aimante et joyeuse en Celui qui est le seul Roi et Seigneur.[25]
- Nos échecs dans la prière : pour vaincre ces obstacles, il faut combattre pour l’humilié, la confiance et la persévérance.[26]
- "Donne-nous notre pain de ce jour" : elle est belle la confiance des enfants qui attendent tout de leur Père.[27]
Notes et références
- ↑ Siracide 2,6-7
- ↑ EMV 17
- ↑ EMV 18
- ↑ EMV 27
- ↑ EMV 41
- ↑ EMV 55
- ↑ EMV 71
- ↑ EMV 142
- ↑ EMV 276
- ↑ EMV 276.7
- ↑ EMV 276.8
- ↑ Psaume 222 (Hébreu 23)
- ↑ Siracide 2,6-7
- ↑ CEC § 39
- ↑ CEC § 154
- ↑ CEC 215
- ↑ CEC § 227
- ↑ CEC § 301
- ↑ CEC § 304
- ↑ CEC § 396
- ↑ CEC § 448
- ↑ CEC § 1520
- ↑ CEC § 2086
- ↑ CEC § 2119
- ↑ CEC § 2579
- ↑ CEC § 2728
- ↑ CEC § 2828