Nécromancie, spiritisme, magie, devin.

    De Wiki Maria Valtorta


    Le recours aux morts, ou à toute entité susceptible de nous accorder un pouvoir sur le prochain, est contraire à la vertu de religion.[1]

    • Pourquoi faire appel aux morts ? Ils ne peuvent parler. Les saints parce que la charité le leur défend : ils devraient trop souvent vous démentir. Les damnés parce que l'Enfer n'ouvre pas ses portes et que les damnés n'ouvrent la bouche que pour maudire et parce que toute voix est étouffée par la haine de Satan et des satans car les damnés sont des satans.[2]
    • "Vous ne pratiquerez pas la divination, vous n'observerez pas les songes".[3]
    • CEC § 2115[4] : Dieu peut révéler l’avenir à ses prophètes ou à d’autres saints. Cependant l’attitude chrétienne juste consiste à s’en remettre avec confiance entre les mains de la Providence pour ce qui concerne le futur et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos. L’imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité.  
    • CEC 2115 § 2116[5] : Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort "dévoiler" l’avenir.[6]-[7] La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul.    

    Peut-on invoquer impunément les morts ?[modifier | modifier le wikicode]

    La communion des saints, qui unit les vivants et les morts du Purgatoire et du Paradis, est une réalité. Le Pape François rappelait cette vérité dans une de ses audiences :
    Dans la perspective chrétienne, la distinction ne se fait plus entre qui est déjà mort et qui ne l’est pas encore, mais entre qui est dans le Christ et qui ne l’est pas ! Cela est l’élément déterminant, vraiment décisif pour notre salut et pour notre bonheur".[8]
    Cette communion n’entraîne pas cependant la légitimation du spiritisme qui fait appel à l’esprit de ces défunts et à d’autres forces qui ne viennent pas du Ciel, donc du Mal.

    Maria Valtorta en témoigne dans son Autobiographie. Ce fut même l’une des expériences où elle affronta, et triompha de Satan.

    Elle était installée à Viareggio où sa famille s’était retirée après la retraite anticipée de son père. Un riche médecin loue pour les trois mois d’été une partie de la maison familiale. Les locataires habituels avaient fait défaut cette année-là. Le médecin demande l’autorisation qu’un jeune homme, qui viendrait le voir occasionnellement, donne des consultations. Le 1er juillet 1930, le jeune Moustapha arrive : c’est un jeune homme de bel aspect et de bonne moralité. Il s’installe dans le salon du rez-de-chaussée devenu par la suite, la chambre de Maria Valtorta. Il demande à ce qu’on y laisse le crucifix. Il est discret, calme, courtois et silencieux.

    Mais le jour suivant, Maria Valtorta se sent mal, d’un mal qui n’était pas que physique. L’air devient vicié et irrespirable, même dans la cour. Sa mère ne sent rien.

    Rentrer dans la maison devient difficile et encore plus de grimper à l’étage où se trouve Moustapha et le médecin : deux mains invisibles, très grandes et très fortes, semblent repousser Maria Valtorta.

    Elle comprend alors, sans rien voir, que les consultations qui se déroulaient étaient du spiritisme.

    Mère et fille se liguent pour sommer le locataire de cesser ces pratiques. Ce qu’il fait pour un court laps de temps.

    Avec la suffocation qui reprend, Maria Valtorta comprend que les pratiques détestées recommencent. Son étouffement ne cesse qu’à l’invocation du Crucifix. L’exorcisme faillit tuer le jeune homme, alors en transe à l’étage supérieur.

    Il finit par partir et le médecin abandonna par la suite ses pratiques occultes. Durant cet été, Maria Valtorta avait vaincu le démon. Elle le retrouvera sur son chemin.

    Elle dut notamment lutter et souffrir pour sauver l’âme de son cousin Giuseppe Belfanti, adonné au spiritisme et sombrant dans l’incroyance.

    Le Catéchisme de l’Église catholique, dans la suite de l’Écriture, condamne toutes ces pratiques qui tentent de s’arroger les attributs de Dieu et qui, finalement, se révoltent contre Lui, comme le fit Lucifer. De même, les écrits de Maria Valtorta mettent en lumière que le recours à des puissances occultes entraîne la malédiction de Dieu.

    Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"   [modifier | modifier le wikicode]

    • Pourquoi faire appel aux morts ? Ils ne peuvent parler. Les saints parce que la charité le leur défend : ils devraient trop souvent vous démentir. Les damnés parce que l'Enfer n'ouvre pas ses portes et que les damnés n'ouvrent la bouche que pour maudire et parce que toute voix est étouffée par la haine de Satan et des satans car les damnés sont des satans.[2]
    • Commentaire de l’évocation de l’esprit de Samuel par la nécromancienne (pythonisse) à la demande de Saül.[9]
    • La nécromancie : Jésus aborde ce sujet à la caverne de la magicienne, endroit qu'a voulu visiter Judas.[10]
    • L’évocation des esprits.[11]
    • La femme de cet homme dit : "Lui est souillé par la nécromancie. Il me semblait que ce n'était pas mon homme, mais les morts qu'il évoquait, qui étaient sur moi".[12]
    • En vérité je vous dis que les esprits peuvent venir à vous. Mais comment ? De deux façons : sur l'ordre de Dieu ou par la violence de l'homme.[13]

    Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta    [modifier | modifier le wikicode]

    Dans les Cahiers[modifier | modifier le wikicode]

    • Catéchèse du 4 janvier 1944 : "Ceux qui tentent, par des manifestations d’histrions, de simuler la présence de Dieu en eux pour fasciner les naïfs sans foi véritable. Ceux qui tirent profit de leur satanisme. Ceux-là sont maudits, et puissent-ils l’être toujours plus ! … Ceux-ci sont en effet des simulateurs de Dieu et de ses saints, pire que des simulateurs, des caricaturistes de Dieu et de ses saints - dont ils donnent une représentation sacrilège. Ce sont les fils, les sujets, les ministres de Satan, ses attrape-nigaud. Il n’y a pas une seule parole de vérité dans leur bouche, pas la moindre lumière dans leur cœur. Le Mensonge les entraîne, eux et ceux qui croient en eux, au plus profond de l’ abîme qu’ils recherchent. Il ne peut en être autrement, car le Malin lui-même ne peut connaître parfaitement la pensée de Dieu; et même ce qu’il en connaît, il ne le dit pas, puisqu’il est toujours le Serpent qui chante des chansons mensongères pour apporter la ruine là où sa jalousie voit qu’il peut y avoir encore une demeure pour le Seigneur".[14]

    Dans les textes fondamentaux chrétiens[modifier | modifier le wikicode]

    Dans la Bible[modifier | modifier le wikicode]

    • Saül demande à une nécromancienne d'Endor de faire apparaître le prophète Samuel.[15]
    • Le roi Ochozias, blessé, envoie consulter Belzébuth à Acron (Ekron). Élie avertit, arrête les messagers et prédit que la blessure sera mortelle : "Pourquoi as-tu envoyé des messagers pour consulter Satan, dieu d'Accaron, comme s'il n'y avait pas en Israël un Dieu que l'on puisse consulter ? À cause de cela, tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté et certainement tu mourras dans ton péché."[16]
    • "Vous ne pratiquerez pas la divination, vous n'observerez pas les songes."[17]
    • "Si quelqu'un s'adresse aux mages et aux devins, et fornique avec eux, Je retournerai contre lui ma face et l'exterminerai du milieu de son peuple."[18]

    Dans le catéchisme de l'Église catholique[modifier | modifier le wikicode]

    Divination et magie[modifier | modifier le wikicode]

    • CEC § 2115 : Dieu peut révéler l’avenir à ses prophètes ou à d’autres saints. Cependant l’attitude chrétienne juste consiste à s’en remettre avec confiance entre les mains de la Providence pour ce qui concerne le futur et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos. L’imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité.[19]
    • CEC 2115 § 2116 : Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort "dévoiler" l’avenir. [20]-[21] La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul.[22]          
    • CEC 2115 § 2117 : Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain, – fût-ce pour lui procurer la santé -, sont gravement contraires à la vertu de religion. Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s’accompagnent d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent ou non à l’intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l’Église avertit-elle les fidèles de s’en garder. Le recours aux médecines dites traditionnelles ne légitime ni l’invocation des puissances mauvaises, ni l’exploitation de la crédulité d’autrui.[23]

    Dans d'autres sources[modifier | modifier le wikicode]

    Le 13 octobre 1884, Léon XIII assiste à un dialogue entre Dieu et Satan. Le diable se vante de détruire l’Église moyennant un surcroît de temps et de puissance. Dieu les lui accorde pour une durée de cent ans.  

    Le pape voit alors le siècle "enveloppé dans les ténèbres et l’abîme", puis une légion de démons dispersés à travers le monde jusqu’à ce que saint Michel archange les chasse dans l’abîme.          

    À la suite de sa vision, il compose une prière à St Michel Archange prescrite à la fin de chaque messe :        
    "Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer, par la force divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Ainsi soit-il."[24]    
    Cette prière fut par la suite laissée de côté après Léon XIII, mais le dimanche 24 avril 1994, dimanche du Bon Pasteur, saint Jean-Paul II au cours de la prière du Regina Caeli[25] invitait à la réciter régulièrement pour "obtenir d'être aidés dans le combat contre les forces des ténèbres et contre l'esprit de ce monde."  
    "C'est à ce même combat que se réfère le Livre de l'Apocalypse[26], dit Jean-Paul II […] Le pape Léon XIII avait certainement bien présente cette image quand, à la fin du siècle dernier, il introduisit dans l'Église toute entière une prière spéciale à Saint Michel Archange […]     "Même si aujourd'hui on ne récite plus cette prière à la fin de la célébration eucharistique, je vous invite tous à ne pas l'oublier mais à la réciter pour obtenir d'être aidés dans le combat contre les forces des ténèbres et contre l'esprit de ce monde."  
    Il faisait explicitement référence, en cela, au chapitre 6 de la lettre aux Éphésiens :    
    "Rendez-vous puissants dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. Revêtez-vous de l'armure de Dieu, afin de pouvoir résister aux embûches du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l'air."[27]

    Le pape Léon XIII a en réalité écrit aussi une prière complète d'Exorcisme, et cette prière à St Michel Archange (ci-dessus) en fait partie.[28] L'Église a toujours encouragé les laïcs à la dire.
    "Cette prière composée pour mettre le démon en fuite, peut préserver de grands maux la famille et la société si, en particulier, elle est récitée avec ferveur, même par les simples fidèles.
    On s'en servira spécialement dans les cas où l'on peut supposer une action du démon, se manifestant : soit par la méchanceté des hommes, soit par des tentations, des maladies, des tempêtes, des calamités de toutes sortes."

    Cet Exorcisme peut être particulièrement utile pour les personnes qui se trouvent "polluées", voire possédées, par un ou des démons car elles ont eu par le passé des pratiques de magie, divination, astrologie, ésotérisme, faire tourner les tables ou faire parler les esprits des morts, etc... (sur le lien se trouve la copie de l'exemplaire de l'exorcisme de Léon XIII publié en 1922 à Paris avec l'imprimatur du Cardinal Dubois).

    Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

    1. CEC 2115 § 2117
    2. 2,0 et 2,1 EMV 172
    3. Deutéronome 18, 10-11
    4. CEC § 2115
    5. CEC 2115 § 2116
    6. Deutéronome 18, 10
    7. Jérémie 29, 8
    8. Audience générale du 26 novembre 2014
    9. 1 Sam 28,7-25
    10. EMV 188
    11. EMV 188
    12. EMV 503
    13. EMV 503
    14. Catéchèse du 4 janvier 1944
    15. 1 Samuel 28, 11
    16. 2 Rois 1, 2-17
    17. Deutéronome 18, 10-11
    18. Lévitique 20,6
    19. CEC § 2115
    20. Deutéronome 18, 10
    21. Jérémie 29, 8
    22. CEC 2115 § 2116
    23. § 2117
    24. Prière de demande de protection à St Michel Archange (Français) et latin : "Sancte Michael Archangele, defende nos in proelio, contra nequitiam et insidias diaboli esto praesidium. Imperet illi Deus, supplices deprecamur: tuque, Princeps militiae caelestis, Satanam aliosque spiritus malignos, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo, divina virtute, in infernum detrude. Amen."
    25. Osservatore romano du 27 avril 1994
    26. cf. Apocalypse 12, 7-8 : "Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges, mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel."
    27. Éphésiens 6, 10-12
    28. Exorcisme de Léon XIII et prière de demande de protection à l’archange St Michel