Crainte, peur, lâcheté

    De Wiki Maria Valtorta

    La crainte de Dieu est nécessaire afin de tenir l'âme dans l'obéissance à la Loi des dix commandements de Dieu. C'est une sainte crainte, pleine d'affection et d'amour, celle de Le faire souffrir, de L'offenser par le péché. Une crainte excessive et déséquilibrée de Dieu, cependant, peut paralyser l'âme dans sa montée spirituelle vers le Seigneur.

    Ainsi, Jésus dit dans l'œuvre de Maria Valtorta : "Les âmes ont besoin de ne pas avoir peur, pour aller à Dieu en toute confiance. C'est ce que Moi, je m'efforce de faire et de faire d'autant plus que, par ignorance ou par leur faute, les gens sont portés à craindre beaucoup Dieu".[1]

    Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"

    • Il vous a été dit : "Crains le Seigneur ton Dieu" [...] Qui, même s'il est pur comme un petit enfant, ne tremble pas devant le Puissant ?[2]
    • Le péché est une douleur que l'on cause à Dieu.[3]
    • Celui qui ne croit pas en Moi ni dans ma parole est encore dans la crainte paralysante de Dieu.[4]
    • La reconstruction de Jérusalem et du Temple, au temps d’Esdras et de Néhémie, comparée à la reconstruction des âmes par le Christ : Les matériaux sont dans les préceptes du Seigneur - Ce n'est pas la peur qui sauve - L'amour au contraire est constructeur.[5]
    • La crainte de Dieu qu’éprouve le pécheur quand il comparait devant Dieu et la sérénité de Marie à l’Annonciation.[6]
    • Ne craignez pas ! Vous êtes miens et je suis vôtre. Ni les eaux des fleuves, ni les flammes des bûchers, ni les pierres, ni les épées, ne pourront vous séparer de Moi si vous restez en Moi.[7]
    • Que personne ne craigne... Moi seul je dois craindre... et souffrir...[8]
    • Les âmes ont besoin de ne pas avoir peur, pour aller à Dieu en toute confiance. C'est ce que Moi, je m'efforce de faire et de faire d'autant plus que, par ignorance ou par leur faute, les gens sont portés à craindre beaucoup Dieu.[9]
    • Il n'y a de lâches que les mauvais, ceux qui ont des fautes qui leur font craindre la justice...[10]
    • Et, en ce qui concerne la chair, n'imitez pas les gens du monde qui ne cessent de trembler pour leur lendemain, par peur qu'il leur manque le superflu, que la maladie arrive, qu'arrive la mort, que leurs ennemis puissent leur nuire, et ainsi de suite.

      Dieu sait de quoi vous avez besoin. Ne craignez donc pas pour votre lendemain. Dégagez-vous des peurs, plus lourdes que les chaînes des galériens. Ne vous mettez pas en peine pour votre vie, ni pour la nourriture, ni pour la boisson, ni pour le vêtement.
      La vie de l'esprit est plus que celle du corps, et le corps est plus que le vêtement, car c’est par le corps et non par le vêtement que vous vivez et que, par la mortification du corps, vous aidez l'esprit à obtenir la vie éternelle. Dieu sait jusqu'à quand il laissera votre âme dans votre corps, et jusqu'à ce moment, il vous donnera ce qui vous est nécessaire.

      Et pouvez-vous penser que Dieu, qui a soin des lys des vallées et les fait croître et les revêt d'un vêtement plus beau que n'en a eu Salomon, sans qu'ils fassent d'autre travail que parfumer en adorant, croyez-vous qu'il puisse vous oublier même pour le vêtement ? (...)
      Mais ne soyez pas des gens de peu de foi. Vous aurez toujours ce qui vous est nécessaire. Ne vous mettez pas en peine comme les gens du monde qui se donnent du mal pour pourvoir à leurs plaisirs.

      Vous avez votre Père qui sait de quoi vous avez besoin. Vous devez seulement chercher, et que ce soit le premier de vos soucis, le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné en plus.[11]  

    Dans les textes fondamentaux chrétiens

    Dans la Bible

    • C’est le Seigneur ton Dieu que tu craindras, c’est lui que tu serviras, c’est par son nom que tu prêteras serment.[12]
    • Tu craindras l’Éternel, ton Dieu, tu lui rendras un culte, tu t’attacheras à lui, et tu prêteras serment par son nom. Il est ta gloire, il est ton Dieu: c’est lui qui a fait au milieu de toi ces œuvres grandes et redoutables que tes yeux ont vues.[13]

    Notes et références