Eau
L'eau, élément symbolisant la vie, est utilisée pour baptiser et ainsi redonner la vie de la Grâce aux âmes qui reçoivent ce sacrement. Dans l'Évangile et dans l'œuvre de Maria Valtorta, l'eau est mentionnée de différentes manières afin d'illustrer les enseignements de Jésus.
Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
Eau bénite
- "Pourquoi avez-vous jeté cette eau ? Elle était sainte !" - Et ils se pressent contre Lui, qui lève sa main blessée pour bénir, pendant que quelques-uns, avertis par la femme de la maison, se lavent le visage et les membres avec les gouttes restées dans la bassine. Jésus les voit et il crie : « À cause de votre foi, soyez tous guéris. »[1]
Verre d’eau
- Le service des frères : Ce qui est fait à un disciple est fait au Maître, et même une seule coupe d'eau ou un pain donné pour secourir quelqu'un qui se fatigue pour Moi trouvera une récompense auprès de Dieu Lui-même.[2]
- Parabole de la distribution des eaux : Celui qui est riche est le dépositaire de la richesse que Dieu lui accorde avec l'ordre d'en être le distributeur pour ceux qui souffrent.[3]
- Et si la Vérité vous a enseigné que même une coupe d'eau donnée à un homme aura sa récompense, car tout acte de miséricorde fait à un frère est fait à Dieu Lui-même, quel châtiment y aura-t-il pour ceux qui disputent même la pierre du sentier qui pourrait servir d'oreiller à la tête du Fils de l'homme, …[4]
- Une gorgée d'eau ce n'est rien comme valeur matérielle, mais la charité la rend grande et elle ne reste pas sans récompense.[5]
Eau vive
- Si tu connaissais le don de Dieu et quel est Celui qui te dit : "Donne-moi à boire", peut-être toi-même, tu Lui aurais demandé à boire et Lui t'aurait donné de l'eau vive.[6] – À Sychar, Jésus s’adressant à la samaritaine Fotinaï – janvier/février de la 2ème année de vie publique.[7]
Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta
Les Cahiers de 1943
- Catéchèse du 21 Juin : Je vais maintenant tirer une comparaison pour l’âme. La citerne qui recueille les eaux pour son bien et le bien d’autrui est l’âme qui sait accueillir la grâce qui coule en elle, intarissable, par la bonté de Dieu. Sa propre vie et celle des autres, qui sont en contact avec elle, en profitent et deviennent luxuriantes de fruits éternels, tandis que les plus déshérités, les malheureux qui ne savent pas faire bon usage de la grâce, les prodigues qui la gaspillent, les coupables qui la perdent peuvent, au contact de cette âme, s’en nourrir, s’en abreuver et réfléchir à combien douce est l’eau du Seigneur; ils sont portés à répéter le cri de la Samaritaine : ‘Seigneur, donne-moi de cette eau’ ([8])
Crois qu’en vérité, si quelqu’un me demandait à boire, je lui donnerais tout de suite, fût-il le plus grand des pécheurs, l’eau vive de la grâce.
Pour que la grâce remplisse ton âme, fais bien attention à ce que rien n’endommage ton esprit. (Et il continue sur l' importance pour cela de la fidélité à la Grâce, de l'humilité et de la charité).[9]
Dans les textes fondamentaux chrétiens
Dans la Bible
- Soyez-en stupéfaits, habitants du ciel, soyez-en paralysés d’horreur, déclare le Seigneur. Mon peuple a commis une double faute : il m’a abandonné, moi la source d’eau vive, pour se creuser des citernes; et ce sont des citernes fissurées, incapables de retenir l’eau ![10]
- Je verserai sur vous l’eau pure qui vous purifiera; oui, je vous purifierai de toutes vos souillures et de toute votre idolâtrie. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur insensible comme une pierre et je le remplacerai par un cœur réceptif. Je mettrai en vous mon Esprit, je vous rendrai ainsi capables d’obéir à mes lois, d’observer et de pratiquer les règles que je vous ai prescrites.[11]
Dans le Catéchisme de l’Église Catholique
- Le Sang et eau qui ont coulé du côté transpercé de Jésus crucifié (Jn 19, 34) sont des types du Baptême et de l’Eucharistie, sacrements de la vie nouvelle (cf. 1 Jn 5, 6-8) : dès lors, il est possible " de naître de l’eau et de l’Esprit " pour entrer dans le Royaume de Dieu (Jn 3, 5).[12]