Courage, hardiesse
Le courage est une grande qualité, très utile lors des épreuves de la vie. Pour l'obtenir ou le renforcer, il y a l'aide de la prière, en particulier celle adressée à l'Esprit Saint pour qu'Il nous donne un de ses sept dons qui est la force.
Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
- C'est ainsi qu'il faut faire. Je le fais, Moi aussi. Aller de l'avant. Sans lassitude. La lassitude est encore une racine de l'orgueil humain. Et de même l'empressement.[1]
- Jésus à André à la Belle eau : "(L'amitié de Dieu) doit nous donner la hardiesse, même auprès des hommes. Crois-le : seul celui qui a une mauvaise conduite doit avoir peur de son semblable. Pas celui qui est juste comme toi."[2]
- Marie dit de Saint Joseph, son chaste époux et père adoptif terrestre de Jésus, qui, au début du voyage de Nazareth à Bethléem, avait des craintes et soucis humains : "Puis il arrive à l'espérance. Dans la grotte, avant la naissance de Jésus, il dit : "Demain ça ira mieux". Jésus qui vient, lui donne déjà le courage avec cette espérance qui est, parmi les dons de Dieu, l'un des plus beaux. De l'espérance, quand il est sanctifié par le contact de Jésus, il passe à la hardiesse.[3]
- Je ne suis pas de celles qui ont peur des hommes, moi. Et maintenant, je n'ai même plus peur de Dieu. Je sais combien II est bon pour les âmes repenties...[4] (Marie Madeleine)
- Prière de Jean l'apôtre pour avoir le courage dans les épreuves, peu avant la Passion de Jésus : "(...) notre éternel Père ! Mais moi, j'ai peur. J'ai peur ! Car Lui parle de mort, et de mort pénible et de trahison et de choses horribles... J'ai peur ! J'ai peur, mon Dieu ! Fortifie mon cœur, Seigneur éternel. Fortifie mon cœur de pauvre enfant, comme certainement tu fortifies celui de ton Fils pour les événements à venir... Oh ! moi je le sens ! Il est venu ici pour cela, pour t'entendre plus que jamais, et se fortifier dans ton amour. Moi, je l'imite, Ô Père très Saint ! Aime-moi et fais que moi je t'aime pour avoir la force de tout souffrir sans lâcheté pour réconforter ton Fils". [5]
Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta
Cahiers de 1943
- Jésus dans la Catéchèse du jeudi 17 juin 1943 : "Il est vrai que je vous ai dit d’être prudents comme des serpents, mais non d’une prudence humaine.
Je vous ai dit également que pour me suivre il faut de l’audace contre tout et tous, contre l’amour propre, contre le pouvoir lorsqu’il vous persécute parce que vous êtes mes disciples; contre le père, la mère, l’épouse, les enfants quand ceux-ci, par affection humaine et préoccupation terrestre, veulent vous empêcher de suivre ma voie.
Car une seule chose est nécessaire : sauver son âme, même s’il faut perdre la vie de la chair pour obtenir la vie éternelle."[6] - Catéchèse du lundi 14 juin 1943 :
"Lorsque je fus arrêté, apôtres et disciples fuirent, eux qui avaient su me suivre en me jurant leur fidélité jusqu’à la fraction du pain. Seulement deux me suivirent, Jean l’affectueux et Pierre l’impulsif. Mais l’élan de Pierre, comme chez tous les impulsifs, se brisa sur le premier écueil de la difficulté et de la peur, et il s’arrêta à la porte. Jean, qui était tout amour, défia tout et tous, et entra.
Il y eut plus de courage chez Jean en cet instant que dans le reste de sa vie. Par la suite, tout au long de son apostolat, il fut fortifié par l’Esprit Saint et aidé, pendant les premières années, par ma Mère, maîtresse de fermeté et d’apostolat. En outre, il avait été confirmé dans la foi par ma Résurrection, par les premiers miracles, par le fait qu’il voyait ma doctrine se propager de plus en plus.
Mais cette nuit-là, il était seul. Il avait contre lui une foule déchaînée, Satan soufflait ses doutes pour entraîner les autres, surtout les fidèles, dans le doute qui est le premier pas vers le désaveu. Il avait contre lui la lâcheté de sa chair qui flairait le danger où se trouvait le Maître, et sentait que ce même danger débordait sur ses disciples."[7]
Cahiers de 1945
Dans la Dictée du 17 mai 1945
extraite des "Cahiers de 1945 à 1950", Jésus dit : (...) Je suis l’Esprit d’Amour. Mais je suis aussi Justice. Plus on se sacrifie pour moi, plus je me donne. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! (...) Je suis celui qui fortifie et je veux des fidèles forts (...)
Courage, mes enfants, courage ! La terre est un lieu de combat. Le bonheur est ici, là où je suis. Mais pour y parvenir... C’est comme une voie de jaspe ébréché : une torture. Pourtant chaque torture est un mérite. Le Fils de Dieu n’a connu que celle-là. En voudriez-vous une meilleure ? Renouvelez-vous dans mon Feu ». [8]
Dans d'autres sources
Apparitions mariales de Pellevoisin
A Pellevoisin, la Vierge Marie invite à garder "courage, calme et confiance", trois grâces qui deviennent comme les phares sur le chemin qui mène à Dieu.
Vendredi 8 décembre 1876, jour de la fête de l'Immaculée Conception, la Vierge Marie apparaît pour la quinzième et dernière fois à Estelle Faguette. Elle a 32 ans en 1876. Plus jeune, elle voulait être religieuse et a fait son noviciat. Mais elle doit quitter les sœurs Augustines après quelques années à cause d'une blessure au genou qui l'empêche de répondre à l’exigence physique de la vie consacrée.
Puis elle tombe gravement malade et est condamnée à mourir d'une infection qui lui ronge les viscères.
Confiante et obstinée, avec un cœur d'enfant, elle écrit à la sainte Vierge pour demander sa guérison : "Accordez-moi donc de votre divin Fils la santé de mon pauvre corps pour sa gloire". Elle obtient ceci à la 5ème apparition, grâce de guérison que l’Église reconnaîtra comme surnaturelle. Ensuite, la Vierge Marie lui apparaît encore dix fois.
Calme, confiance, courage :
Marie lui dit ‘‘Courage !’’ : Estelle est ramenée à son courage de chrétienne : Par les épreuves de sa vie, elle participe à l’histoire de la Rédemption en étant unie à la Passion de Jésus-Christ.
Le calme, c'est la pédagogie de Marie par excellence : la Vierge taquine d’ailleurs Estelle : ‘‘Tu as bien le caractère du Français. Il veut tout savoir avant d'apprendre, et tout comprendre avant d’avoir appris’’.
Estelle acquiert ce calme quand elle comprend que la Vierge Marie sera toujours là auprès d'elle, visible lors de ces apparitions, puis de façon invisible.
La confiance, enfin, lui vient quand elle saisit le fait que Marie a payé d’avance son Salut, au pied de la Croix, lorsqu’elle vécu la torture d'assister à l'agonie et à la mort de son divin Fils.
Marie vient visiter Estelle pour lui apprendre à Estelle à grandir dans la foi, l’espérance et la charité. Elle l'éduque à l’amour, avec des remarques et des conseils pour l’aider à être plus dans la confiance envers Dieu et sa conduite toute pleine de miséricorde. Marie éduque Estelle, qui a peur de sa fragilité et de ses faiblesses, pour qu’elle ne mette pas de limite à sa confiance.
Marie la réconforte : « Courage et Confiance », « Ne crains pas, je t’aiderai ». Marie à Pellevoisin nous apprend à ne pas lui lâcher la main, et à lui faire confiance en toute circonstance.
La Sainte Vierge lui dit aussi à propos de ses paroles "Calme, confiance, courage (et d'autres) : “Répète-les souvent; qu’elles te fortifient et te consolent dans tes épreuves. Tu ne me reverras plus.” […]
Et elle donne à Estelle la mission de propager la dévotion du scapulaire du Mont Carmel.