Grand-père de Margziam
C'est un paysan malheureux devenu esclave de Doras (comme la plupart de ses serviteurs) par ses ruses malhonnêtes et subtiles.[1] Il cache dans les bois son petit-fils Margziam (Jabé, fils de Jean et de sa fille), pour lui éviter d'être chassé, ou de connaître le même sort que lui. L'enfant est en effet orphelin, ses parents viennent de mourir dans un éboulement. Puis il confie son petit-fils à Jésus.[2]
Après le transfert des paysans de Doras à Giocana, et bénéficiant de la clémence craintive de celui-ci envers le pouvoir de Jésus, il se rend avec les autres paysans à Jérusalem, lors de la 2ème Pâque. Il a la joie d’y voir son petit-fils grandir en âge, en force et en sagesse.[3]
Parcours apostolique
Une mort paisible de juste : Apres avoir été rassuré sur son Salut Éternel, et pardonné de ses péchés[4], iI meurt tranquillement dans les bras de Jésus : "On s'endort en paix, grâce à Toi... Merci, Seigneur..." Il est entouré de l’affection de Margziam, effondré, qui économisait pour le racheter de son servage, à force de privations et de travaux supplémentaires.
Dans les derniers moments, Jésus l'entoure de son bras, le soulève, et prie (les psaumes). Puis il dit : "Pars en paix, âme juste !" Et il se penche en embrassant le pauvre Marziam qui fait vraiment peine à voir[5] et qui dit : "Seul ! Je reste seul !"
Jésus le console : "Il est en paix, Marziam ! Il ne souffre plus. La plus grande grâce de Dieu pour lui, c'est cela : la mort, et dans les bras du Seigneur ! Ne pleure pas, cher fils. Regarde-le, comme il est en paix... En paix… Il y en a peu en Israël qui aient eu la faveur qu'a eue ce juste de mourir sur la poitrine du Sauveur. Viens ici, dans mes bras... Tu n'es pas seul. Et puis il y a Dieu, et c'est tout, qui t'aime pour tout le monde."
Dans son deuil, Marziam sera aussi très soutenu par Pierre et Porphyree, ses parents adoptifs, et par d'autres apôtres.
Maria Valtorta ajoute : - "Et ici je fais une observation personnelle. Il m'est arrivé plusieurs fois de me trouver dans des circonstances semblables et j'ai souvent remarqué que ceux qui étaient présents, dans une intention bonne, ou avec une intransigeance qui ne l'est pas, font taire ceux qui se désolent d'avoir perdu un parent. Je compare cette attitude avec la douceur de Jésus qui compatit à la souffrance de l'orphelin et n'attend pas de lui un héroïsme qui ne serait pas naturel... Combien de choses il y a à apprendre du plus petit acte de Jésus !..."[6]
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
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