Jacob de Méron

    De Wiki Maria Valtorta

    Vieux propriétaire avare des environs du lac de Méron. Veuf de Lia depuis 6 ans.

    Il a eu ses champs dévastés par la grêle[1] et subi une série de malheurs : les chenilles, des arbres et des brebis malades... Il craint pour son futur. Jésus l'aide en réparant solidement sa charrue.

    Malgré sa pauvreté, Jacob offre du pain à Jésus qu’il venait d’entendre chez Anne de Méron.[2] Pour ce geste, Jésus bénit ses champs. Ses récoltes sont alors très abondantes.

    L’année suivante, il rejette durement Marie et Matthias, deux jeunes orphelins affamés.[3] Jésus rappelle à Jacob les bienfaits de sa bénédiction :
    "Jacob (...), Pour le pain que tu as donné au Fils de l'homme, ces champs te donneront abondance de blé et seront chargés comme s'ils avaient sur eux les grains de sable de la mer, les oliviers seront chargés d'olives et tes pommiers plieront sous le poids des fruits. Tu as eu tout cela et tu es le plus riche de la région cette année. Et tu refuses un pain à deux enfants !..."[4]

    Le Seigneur accomplit alors le miracle de faire fructifier un pommier dépouillé par l’automne. Les fruits recueillis nourrissent les enfants affamés.[5]

    Puis Jésus maudit les récoltes de Jacob. Il explique à Pierre ce qui lui arrivera :"Justice. Il ne connaîtra pas la faim car ses greniers sont garnis pour longtemps encore, mais la disette, car la semence ne donnera pas de grain et les oliviers et les pommiers n'auront que des feuilles."[6]

    Il enverra cependant les apôtres voir s’il se convertit. En vain : Même s'il est très malade et appelle Jésus par peur la mort et du jugement de Dieu, l'inquiétude pour ses futures récoltes très abîmées par le gel renforce encore son avarice.[7]

    Les apôtres vont cependant jusqu’à cultiver pour lui le champ maudit, en débordant sur le sabbat. Ils tentent, Judas en tête, de le guérir, mais en vain : Judas a perdu son pouvoir de faire des miracles et Jacob est un pécheur obstiné qui veut tout obtenir de Dieu, mais à ses propres conditions.[8]

    Jacob, frappé par la disette, viendra plus tard demander pardon à Jésus pour avoir son âme en paix. Mais le Seigneur lui dit que, la veuve et l'orphelin étant sacrés, il sera pardonné selon sa façon de vivre jusqu'à la fin de sa vie.[9]

    Son nom

    Jacob  (Ia'acob) ou Jacques : étymologiquement : "celui qui qui supplante" ou "Dieu protège" -  Historique : Jacob, le fils d’Isaac et de Rébecca, le frère jumeau d’Ésaü, qui prendra le nom d’Israël après avoir lutté avec l’ange.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 108 EMV 110

    EMV 298

    EMV 336 EMV 338

    EMV 467

    Notes et références