Providence

    De Wiki Maria Valtorta

    Dieu nous donne son secours, heure après heure, si nous restons humbles et fidèles[1]

    Providence : du latin providere, prévoir, pourvoir Acte par lequel Dieu, dans sa Sagesse, conduit toutes ses créatures vers la perfection à laquelle il les a appelées.[2]

    Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"

    • Si Dieu pourvoyait à tout, Il commettrait un vol envers ses amis. Il les priverait du pouvoir d'être miséricordieux et d'obéir par conséquent au commandement de l'amour.[3]
    • La providence pourvoit à la nourriture de la foule qui a suivi Jésus, comme il l’avait annoncé.[4]
    • Dieu nous donne son secours, heure après heure, si nous restons humbles et fidèles.[5]
    • "Laisse faire, laisse faire le bon Dieu et tu verras comment Il règle bien toutes choses.[6]
    • Vous devez seulement chercher, et que ce soit le premier de vos soucis, le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné en plus.[7] et [8]
    • Dieu n'existerait pas si la Providence manquait à ses fils.[9]
    • Celui qui m'a imposé sa volonté et que je sers avec un amour confiant, me donnera son aide pour cette heure (La Passion). À Lui (Jésus), à moi (Marie)... parce que le Père ne peut pas imposer une volonté trop forte pour les forces de l'homme... et Il secourt... toujours...[10]
    • Où il y a la foi en Moi, la Providence est présente.[11]
    • Ne doutez pas de la bonté et de la puissance de Dieu. Quoi qu'il arrive, Il interviendra pour votre bien et le mien, et pour le bien d'un grand nombre.[12]
    • Et, en ce qui concerne la chair, n'imitez pas les gens du monde qui ne cessent de trembler pour leur lendemain, par peur qu'il leur manque le superflu, que la maladie arrive, qu'arrive la mort, que leurs ennemis puissent leur nuire, et ainsi de suite.

      Dieu sait de quoi vous avez besoin. Ne craignez donc pas pour votre lendemain. Dégagez-vous des peurs, plus lourdes que les chaînes des galériens. Ne vous mettez pas en peine pour votre vie, ni pour la nourriture, ni pour la boisson, ni pour le vêtement.
      La vie de l'esprit est plus que celle du corps, et le corps est plus que le vêtement, car c’est par le corps et non par le vêtement que vous vivez et que, par la mortification du corps, vous aidez l'esprit à obtenir la vie éternelle. Dieu sait jusqu'à quand il laissera votre âme dans votre corps, et jusqu'à ce moment, il vous donnera ce qui vous est nécessaire.

      Et pouvez-vous penser que Dieu, qui a soin des lys des vallées et les fait croître et les revêt d'un vêtement plus beau que n'en a eu Salomon, sans qu'ils fassent d'autre travail que parfumer en adorant, croyez-vous qu'il puisse vous oublier même pour le vêtement ? (...)
      Mais ne soyez pas des gens de peu de foi. Vous aurez toujours ce qui vous est nécessaire. Ne vous mettez pas en peine comme les gens du monde qui se donnent du mal pour pourvoir à leurs plaisirs.

      Vous avez votre Père qui sait de quoi vous avez besoin. Vous devez seulement chercher, et que ce soit le premier de vos soucis, le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné en plus.[13]  

    Dans les textes fondamentaux chrétiens

    Dans la Bible

    • J'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. Espère le Seigneur, soit fort et prends courage, espère le Seigneur.[14]

    Dans le catéchisme de l'Église catholique

    • La création n’est pas sortie tout achevée des mains du Créateur.[15]
    • La sollicitude de la divine providence est concrète et immédiate, elle prend soin de tout, des moindres petites choses jusqu’aux grands événements du monde et de l’histoire.[16]
    • Jésus demande un abandon filial à la providence du Père céleste qui prend soin des moindres besoins de ses enfants.[17]
    • Dieu est le Maître souverain de son dessein. Mais pour la réalisation de son dessein, Dieu se sert aussi du concours des créatures.[18]
    • Dieu donne ainsi aux hommes d’être causes intelligentes et libres pour compléter l’œuvre de la Création.[19]
    • Dieu agit en tout agir de ses créatures. Il est la cause première qui opère dans et par les causes secondes.[20]
    • Si Dieu a créé un monde ordonné et bon et prend soin de toutes ses créatures, pourquoi le mal existe-t-il ?[21]
    • Dieu a voulu librement créer un monde "en état de voie" vers sa perfection ultime.[22]
    • Les anges et les hommes, créatures intelligentes et libres, doivent cheminer vers leur destinée ultime par choix libre et amour de préférence. Ils peuvent donc se dévoyer.[23]
    • Dieu, dans sa providence toute-puissante, peut tirer un bien des conséquences d’un mal.[24]
    • "Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu".[25]
    • Dieu est le Maître du monde et de l’histoire, mais les chemins de sa providence nous sont souvent inconnus.[26]
    • À l’image du Créateur "qui aime tout ce qui existe", l’homme et la femme sont appelés à participer à la Providence divine envers les autres créatures.[27]
    • L’action de Satan est permise par la divine Providence qui avec force et douceur dirige l’histoire de l’homme et du monde.[28]
    • Au jugement dernier nous connaîtrons le sens ultime de toute l’œuvre de la création et de toute l’économie du salut, et nous comprendrons les chemins admirables par lesquels Sa Providence aura conduit toute chose vers sa fin ultime.[29]
    • Dieu remet à chaque créature les fonctions qu’elle est capable d’exercer, selon les capacités de sa nature propre.[30]
    • Toute loi trouve dans la loi éternelle sa vérité première et ultime. La loi est déclarée et établie par la raison comme une participation à la providence du Dieu vivant Créateur et Rédempteur de tous.[31]
    • La propriété d’un bien fait de son détenteur un administrateur de la Providence.[32]
    • L’abandon à la Providence du Père du Ciel libère de l’inquiétude du lendemain.[33]
    • La révélation de la prière nous apprend que la foi s’appuie sur l’action de Dieu dans l’histoire.[34]
    • À celui qui possède Dieu, rien ne manque, si lui-même ne manque pas à Dieu.[35]

    Notes et références