Sollicitude, prendre soin
Un Père qui, s'il a soin de ce brin d'herbe né sur une roche, ne pourrait pas avoir soin d'un de ses fils qui veut fermement le servir ? Oh ! en vérité Dieu ne déçoit pas les "bons" désirs de l'homme, car c'est Lui-même qui les allume dans vos cœurs.[1]
Plus longue que la vie est l'éternité. Il faudrait avoir pour l'âme la sollicitude que l'on a pour la chair, et courir là où sont les paroles de vie...[2]
Dieu nous donne son secours, heure après heure, si nous restons humbles et fidèles.[3]
"Laisse faire, laisse faire le bon Dieu et tu verras comment Il règle bien toutes choses.[4]
Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
- C'est un devoir, cependant, de toujours en prendre soin (de sa personne) pour la conserver en bonne santé tant qu'il plaira à Dieu, pour être utile à soi-même, aux parents, à sa cité, à son pays tout entier. Il est inévitable que surviennent les maladies. Il n'est pas dit que toute maladie soit la conséquence d'un vice ou d'une punition[5]
- Dieu ajoute au ministère de l'ange gardien le ministère de l'âme qu'Il a rappelée à Lui, et qui aime d'un amour qui est pur des pesanteurs humaines ses parents qu'elle aime en Dieu. Quand Il libère une âme, Il s'emploie à la remplacer pour les soins dont ont besoin ceux qui restent.[6]
- Plus longue que la vie est l'éternité. Il faudrait avoir pour l'âme la sollicitude que l'on a pour la chair, et courir là où sont les paroles de vie...[7]
- Est-il vrai que nous possédons une âme et que nous devons en prendre soin car c'est une chose divine, immortelle, incorruptible par sa nature, mais à laquelle, en vivant en brutes, nous pouvons faire perdre son caractère divin, sans pouvoir la détruire ?[8]
- Un Père qui, s'il a soin de ce brin d'herbe né sur une roche, ne pourrait pas avoir soin d'un de ses fils qui veut fermement le servir ? Oh ! en vérité Dieu ne déçoit pas les "bons" désirs de l'homme, car c'est Lui-même qui les allume dans vos cœurs.[9]
- Secours de Marie : Son Déchirement de l’enfantement spirituel : Elle dit : "Mais, crois-moi, ma fille, qu'il n'y a jamais eu et qu'il n'y aura jamais tourment d'enfantement semblable à mon enfantement de Martyre d'une Maternité spirituelle accomplie sur le plus dur des lits : celui de ma croix, au pied du gibet de mon Fils qui mourait.
Quelle est la mère qui est contrainte à générer de telle façon, et à mêler le tourment de ses entrailles qui se déchiraient en entendant le râle de sa Créature agonisante au déchirement intérieur pour avoir à surmonter l'horreur de devoir dire: "Je vous aime. Venez à moi qui suis votre Mère" aux assassins de son Fils (...)."[10] - Sa sollicitude : Toute souffrance s’apaise sur le sein de Marie : Élisabeth lui dit : "Laisse-moi mettre les mains sur ton sein". "Oh ! si dans votre souffrance vous me demandiez toujours cela !" (...) "Et toute douleur se calme et toute espérance fleurit et toute grâce coule pour qui vient à moi et pose sa tête sur mon sein."[11]
- Notre Mère du Ciel ne cesse de prendre soin et de prier pour nous : "Je prie pour vous. Rappelez-le. La béatitude d'être au Ciel, vivant dans le rayonnement de Dieu, ne me fait pas oublier mes fils qui souffrent sur la terre. Et je prie. Le Ciel entier prie, car le Ciel aime. Le Ciel c'est la charité vivante. Et la Charité a pitié de vous.
Mais, s'il n'y avait que moi, ce serait déjà une prière suffisante pour les besoins de qui espère en Dieu, puisque je ne cesse de prier pour vous tous : saints et dépravés, pour donner aux saints la joie, pour donner aux méchants le repentir qui sauve."
"Venez, venez, ô fils de ma douleur. Je vous attends au pied de la Croix pour vous faire grâce."[12] - Dieu nous donne son secours, heure après heure, si nous restons humbles et fidèles.[13]
- "Laisse faire, laisse faire le bon Dieu et tu verras comment Il règle bien toutes choses.[14]
- Vous devez seulement chercher, et que ce soit le premier de vos soucis, le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné en plus.[15] et [16]
- Dieu n'existerait pas si la Providence manquait à ses fils.[17]
- Celui qui m'a imposé sa volonté et que je sers avec un amour confiant, me donnera son aide pour cette heure (La Passion). À Lui (Jésus), à moi (Marie)... parce que le Père ne peut pas imposer une volonté trop forte pour les forces de l'homme... et Il secourt... toujours...[18]
- Où il y a la foi en Moi, la Providence est présente.[19]
- Ne doutez pas de la bonté et de la puissance de Dieu. Quoi qu'il arrive, Il interviendra pour votre bien et le mien, et pour le bien d'un grand nombre.[20]
- Et, en ce qui concerne la chair, n'imitez pas les gens du monde qui ne cessent de trembler pour leur lendemain, par peur qu'il leur manque le superflu, que la maladie arrive, qu'arrive la mort, que leurs ennemis puissent leur nuire, et ainsi de suite.
Dieu sait de quoi vous avez besoin. Ne craignez donc pas pour votre lendemain. Dégagez-vous des peurs, plus lourdes que les chaînes des galériens. Ne vous mettez pas en peine pour votre vie, ni pour la nourriture, ni pour la boisson, ni pour le vêtement.
La vie de l'esprit est plus que celle du corps, et le corps est plus que le vêtement, car c’est par le corps et non par le vêtement que vous vivez et que, par la mortification du corps, vous aidez l'esprit à obtenir la vie éternelle. Dieu sait jusqu'à quand il laissera votre âme dans votre corps, et jusqu'à ce moment, il vous donnera ce qui vous est nécessaire.
Et pouvez-vous penser que Dieu, qui a soin des lys des vallées et les fait croître et les revêt d'un vêtement plus beau que n'en a eu Salomon, sans qu'ils fassent d'autre travail que parfumer en adorant, croyez-vous qu'il puisse vous oublier même pour le vêtement ? (...)
Mais ne soyez pas des gens de peu de foi. Vous aurez toujours ce qui vous est nécessaire. Ne vous mettez pas en peine comme les gens du monde qui se donnent du mal pour pourvoir à leurs plaisirs.
Vous avez votre Père qui sait de quoi vous avez besoin. Vous devez seulement chercher, et que ce soit le premier de vos soucis, le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné en plus.[21]