Jacques d’Alphée

De Wiki Maria Valtorta
Dessin de Jacques d'Alphée par Lorenzo Ferri selon les indications de Maria Valtorta. Source : fonds documentaire de la Fondation Héritière de Maria Valtorta.
Ce cousin de Jésus est galiléen par sa mère, Marie, fille de Cléophas et judéen par son père, Alphée, fils de Jacob. Il est de descendance royale, comme Jésus.[1]

Le caractère doux[2], voire ascétique[3] de Jacques contraste avec celui dominateur de son frère Jude.

Sa tendance contemplative, son attitude "patiente et secrète" rappellent son oncle Joseph à qui il ressemble aussi physiquement : Sa mère Marie d'Alphée dit de lui à la Vierge :
"Regarde-le maintenant aussi, Marie, alors qu'il se retourne encore pour nous regarder, n'a-t-il pas l'air absorbé si habituel en Joseph, ton époux ? Il a ce sourire dont on ne sait dire s'il est triste ou lointain. Il regarde et il a ce regard prolongé, au-delà de nous, qu'avait si souvent Joseph. (...) (qui) secouait la tête sans parler, patient et secret en ses pensées. Toujours peu bavard."[4]
Jacques est très proche de Jésus : ils sont sensiblement du même âge. Dans leur enfance, ils ont partagé les mêmes enseignements de la Vierge Marie.[5] En l’accueillant comme apôtre, Jésus le présente ainsi :
"Mon cousin Jacques fait maintenant partie de mes amis et par conséquent il est aussi le vôtre. Oh ! comme j'ai désiré cette heure, ce jour pour lui, mon parfait ami d'enfance, celui qui fut mon frère pendant notre jeunesse !"[6]

C'est le 11ème et avant-dernier apôtre à rejoindre Jésus. Il est dit, pour cela "le mineur", par opposition à son homonyme Jacques de Zébédée, "le Majeur", l'un des premiers à suivre Jésus.  

Cet engagement tardif est dû à son souci de convaincre sa famille hostile à Jésus. Joseph, son frère aîné, est obtus et rigide. Simon, le second est versatile.

Son père Alphée, fulmine contre Jésus ("c'est un fou !" dit-il). Seuls sa mère Marie, fille de Cléophas et son frère Jude se montrent favorables à Jésus.

Sa mère, devenue veuve, suit Jésus comme femme-disciple et jusqu'au pied de la croix. Son frère Jude est déjà apôtre. Jacques reste, tant qu'il le peut, auprès de son père mourant avant d'être mis en demeure de choisir entre sa famille et Jésus. Il choisit Jésus:
"Mais maintenant que je sais, maintenant que tu m'as dit que même au-dessus du père, il y a Dieu, alors je n'ai pu continuer de supporter. Oh ! j'ai essayé d'être respectueux, de faire entendre raison, de redresser les idées. J'ai dit : "Pourquoi me combattez-vous ? Si c'est le Prophète, si c'est le Messie, pourquoi voulez-vous que le monde dise : 'Sa famille lui fut hostile. Au milieu d'un monde qui Le suivait, elle seule devait-elle manquer'?

(...) O Jésus (...) Mais tu sais bien que Jude et moi, nous ne te croyons pas fou. Tu sais bien que nous voyons en Toi le Saint de Dieu. Tu sais que toujours nous t'avons regardé comme notre Grande Étoile.        

Mais, ils n'ont pas voulu nous comprendre et ils n'ont pas voulu même nous écouter. Et je suis parti. Mis en demeure de choisir : Jésus ou la famille, c'est Toi que j'ai choisi. Me voici, si du moins, tu me veux (...)"[7]
Son père meurt peu après. Sa douceur n'est pas exempte de courage : malgré son manque d'assurance, il est le premier des apôtres à prêcher le Messie :
"(...) Puisque c'est le temps nouveau, il a de nouvelles méthodes qui ne sont pas opposées à la Loi, mais toutes pénétrées de miséricorde et de charité, parce que Lui est la Miséricorde et l'Amour descendus du Ciel."[8]
Pierre est enthousiasmé par son discours :
"Comme tu parles bien, toi ! dit Pierre frappé d'admiration. Moi, je ne sais jamais quoi dire. (...) Mais toi... où as-tu appris à si bien parler ?"
"Sur les genoux de sa Mère et à ses côtés. Quelles leçons. Quelles paroles ! Il n'y a que Lui qui puisse parler encore mieux qu'Elle. Mais, ce qui Lui manque en puissance, Elle te l'ajoute en douceur... et ça pénètre...
Ses leçons ! As-tu jamais vu un linge dont un coin a touché une huile parfumée ? Tout doucement il absorbe non seulement l'huile mais le parfum et même si l'huile vient à disparaître, il reste toujours le parfum pour dire : "J'ai été ici". Il en est ainsi d'Elle. En nous aussi, étoffes grossières puis lavées par l'existence, Elle a pénétré par sa sagesse et sa grâce, et son parfum demeure en nous."[9] 
Lors d’un entretien individuel sur le Mont Carmel, Jésus lui révèle l'avenir et lui confie la future Église d’Israël :
"Je serai accusé, trahi, pris, torturé, soumis à la mort de la croix."[10] (...) Je m'en irai et vous resterez (...)

Ce seront des temps où il te faudra une force, une constance, une patience, une sagacité sans limites. Tu devras être juste avec charité, avec une foi simple et pure comme celle d'un enfant et, en même temps, érudite, en vrai maître, pour soutenir la foi assaillie en tant de cœurs et par tant de choses qui lui sont opposées, et pour réfuter les erreurs des faux chrétiens et les subtilités doctrinales du vieil Israël (...)

Je te prie d'être alors un autre Moi-même. Non, ce n'est pas impossible ! Cela l'est. Tu devras avoir présent à ton esprit ton Jésus, ses actes, sa parole, ses œuvres. Comme si tu t'adaptais à la forme d'argile dont se servent les fondeurs pour donner une empreinte au métal, tu devras te couler en Moi. Je serai toujours présent, si présent et vivant pour vous, mes fidèles, que vous pourrez vous unir à Moi, devenir un autre Moi-même. Il suffit de le vouloir. Mais toi, toi qui as été avec Moi dès la plus tendre enfance et qui as eu la nourriture de la Sagesse par les mains de Marie, avant de l'avoir par les miennes, toi qui es le neveu de l'homme le plus juste qu'a eu Israël, tu dois être un Christ parfait...[11] La conviction s'obtient par une ferme douceur. Malheur à celui qui sautera à la gorge des gens pour les persuader. (...)

Tu devras savoir aimer parfaitement pour pouvoir être chef saintement. Ce ne sont pas les armes et les anathèmes mais ton cœur que tu devras opposer aux armes et aux anathèmes des juifs. Ne te permets jamais d'imiter les pharisiens en considérant les gentils comme du fumier. C'est aussi pour eux que je suis venu (...)

Tu devras aussi être doux avec eux pour ne pas les éloigner, te bornant à être inébranlable dans la doctrine, mais condescendant pour les autres formes de vie qui ne sont pas semblables aux nôtres, et toutes matérielles, mais sans blesser l'esprit. Tu auras beaucoup à combattre avec les frères pour cela parce qu'Israël est tout enveloppé de pratiques. Toutes extérieures, toutes inutiles parce qu'elles ne changent pas l'esprit. Toi au contraire sois, et enseigne aux autres à être, uniquement préoccupé de l'esprit. Ne prétends pas que les gentils changent tout de suite leurs habitudes. (...)"[12]
Le Christ lui dit clairement :
"tu seras le chef de ceux qui seront dans la Jérusalem christianisée par ton Jésus".[13]  
Jacques, ne se sentant pas à la hauteur de cette grande responsabilité, lui propose à la place Pierre ou Jean :
"Ni Simon, ni Jean ne possèdent ce rien qui est pourtant beaucoup auprès des hommes : la parenté. Tu es mon parent.
Après m'avoir... après m'avoir méconnu, la meilleure partie d'Israël cherchera à avoir son pardon auprès de Dieu et auprès d'elle-même en cherchant à connaître le Seigneur qu'ils auront maudit à l'heure de Satan, et il leur semblera avoir le pardon, et par conséquent la force de se mettre sur mon chemin, s'il y a à ma place quelqu'un de mon sang."[14]
En descendant du mont Carmel, Jacques réalise son premier miracle en guérissant, au nom de Jésus, le jeune enfant d’un bûcheron :
"Ils rencontrent un homme avec un malheureux enfant qu'il tient sur ses épaules.     

"C'est ton fils ?" demande Jésus.
"Oui. Il est né, en tuant la mère, dans cet état. Maintenant que ma mère aussi est morte, en allant au travail je l'emmène avec moi pour le surveiller. Je suis bûcheron. Je l'étends sur l'herbe, sur mon manteau, et pendant que je scie les arbres, lui s'amuse avec les fleurs, mon malheureux enfant !"       

"C'est pour toi un grand malheur."
"Hé ! oui. Mais ce que Dieu veut, il faut l'accepter avec paix."
"Adieu, homme. La paix soit avec toi."(...)

"Quel malheur ! J'espérais que tu le guérirais" dit Jacques en soupirant. (...) "Jésus, me laisses-tu revenir en arrière pour le dire à cet homme ? J'ai pitié de cet enfant. J'ai le cœur déjà si rempli de douleur. Donne-moi, au moins, la joie de voir guéri ce petit."    

"Vas-y, donc. Je t'attends ici." Jacques part en courant. Il rejoint l'homme, il l'appelle : 

"Homme, arrête-toi, écoute ! Celui qui était avec moi, c'est le Messie. Donne-moi ton enfant pour que je le Lui porte. Viens, toi aussi, si tu veux, pour voir si le Maître va te le guérir."

"Vas-y toi, homme. Je dois couper tout ce bois. Je suis déjà en retard à cause de l'enfant. Si je ne travaille pas, je ne mange pas. Je suis pauvre, et lui me coûte si cher. Je crois au Messie, mais il vaut mieux que tu Lui parles pour moi."

Jacques se penche pour prendre l'enfant étendu sur l'herbe.  "Doucement, l'avertit le bûcheron, il souffre de partout."  En effet, dès que Jacques essaie de le soulever, l'enfant pleure lamentablement.        

"Oh ! quelle peine !" soupire Jacques.
"Une grande peine, dit le bûcheron (...) : "Ne pourrais-tu pas le guérir, toi ?"
"Je ne suis pas le Messie, moi. Je ne suis qu'un disciple..." (...)

Jacques est perplexe. Puis il se décide. Il se redresse et prie comme il le voit faire à son Jésus et puis il commande :        

"Au nom de Jésus Christ, Messie d'Israël et Fils de Dieu, sois guéri" et tout de suite après il s'agenouille en disant : "Oh ! mon Seigneur, pardon ! J'ai agis sans ta permission ! Mais j'ai eu pitié de cet enfant d'Israël. Pitié, mon Dieu ! Pour lui et pour moi, pécheur !"        

Et il pleure abondamment, penché sur l'enfant étendu. Les larmes tombent sur les petites jambes tordues et inertes.   

(...) Jacques pleure, l'enfant le regarde avec curiosité et puis, tendrement, demande : "Pourquoi pleures-tu ?   Et il tend une menotte pour le caresser et, sans s'en apercevoir, il s'assoit seul, se lève et embrasse Jacques pour le consoler. C'est le cri de Jacques qui fait se retourner le bûcheron qui voit son enfant debout sur ses jambes qui ne sont plus mortes ni tordues. Et, en se retournant, il voit Jésus (...) qui le regarde avec un visage éclairé par la joie. 

"Maître ! Maître ! Je ne sais pas comment cela s'est fait... la pitié... cet homme... ce petit... Pardon !"         

"Lève-toi. Les disciples ne sont pas plus que le Maître, mais ils peuvent faire ce que fait le Maître quand ils le font pour un motif saint. Lève-toi et viens avec Moi. Soyez bénis, tous les deux, et souvenez-vous que même les serviteurs de Dieu font les œuvres du Fils de Dieu" 

Puis il s'en va en traînant vers Lui Jacques qui ne cesse de dire : "Mais comment ai-je pu ? Je ne comprends pas encore. Avec quoi ai-je fait le miracle en ton nom ?"

"Par ta pitié Jacques, Par ton désir de me faire aimer par cet innocent et par cet homme qui croyait et doutait en même temps."[15]

Jacques est présent aux principaux évènements de la vie publique de Jésus : Témoin de la Cène[16], de la Résurrection[17]-[18], de l'Ascension[19] et de la Pentecôte.[20] Mais il n'assiste pas à la passion et la crucifixion de Jésus : il s'enfuit lors de sa capture.[21]  

Il devient le premier évêque de Jérusalem, l'un des tout premiers personnages de l'Église naissante.[22] Il craint de ne pas savoir s'acquitter de cette tâche. Jésus lui apparaît pour le réconforter ([23]) et l'encourage lors de son discours juste avant son Ascension.[24]

Avec d'autres, il recueille le corps d'Étienne, le premier martyr mort lapidé.[25] Malgré la persécution naissante et les conseils de prudence, il reste à Jérusalem.[26]

Son nom[modifier | modifier le wikicode]

Jacob, Jacques (ז'אק – יעקב) : Ya'aqob.

Étymologiquement : "celui qui prend par le talon, qui supplante" (allusion à la naissance des jumeaux); on a aussi proposé l’étymologie suivante, abrégée de Ya'-cob-El : "Que Dieu protège" -

Référence historique : Jacob, le fils d’Isaac et de Rébecca, le frère jumeau d’Ésaü. Il prend le nom d’Israël après avoir lutté avec l’ange.

Il est connu sous le triple vocable de Jacques, fils d'Alphée, de Jacques le mineur (devenu apôtre après Jacques "le majeur", le fils de Zébédée) ou Jacques le Juste en raison de sa réputation de sainteté comme évêque de Jérusalem pendant plus de trente ans, jusqu'à son assassinat en 62 sur l'ordre du Grand Prêtre Ananie II, le cinquième des fils du Grand Prêtre Hanne dit-on.

Où en parle-t-on dans l'œuvre ?[modifier | modifier le wikicode]

Vie cachée de Jésus : EMV 35 EMV 38 EMV 39

La préparation à la Vie Publique : EMV 44 EMV 51 EMV 56

Choix des derniers apôtres : EMV 90 EMV 93 EMV 95 EMV 96 EMV 97

Les derniers bergers : EMV 98 EMV 99 EMV 100 EMV 101 EMV 102 EMV 103 EMV 104 EMV 105 EMV 106 EMV 108 EMV 109

En Judée avant la vie commune : EMV 110 EMV 111 EMV 112 EMV 115 EMV 116 EMV 117 EMV 118

Enseignements sur les Dix Commandements : EMV 119 EMV 120 EMV 121 EMV 122 EMV 123 EMV 124 EMV 125 EMV 126 EMV 127 EMV 128 EMV 129 EMV 130 EMV 131 EMV 132

Les fêtes de fin d'année : EMV 133 EMV 134 EMV 135 EMV 136 EMV 137 EMV 138 EMV 139 EMV 140 EMV 141 EMV 142

La samaritaine : EMV 143 EMV 144 EMV 145 EMV 146 EMV 147 EMV 149

L'apostolat féminin : EMV 151 EMV 153 EMV 154 EMV 155 EMV 157 EMV 158

En Galilée, le choix des apôtres : EMV 160 EMV 162 EMV 164 EMV 165 EMV 166

Le Sermon sur la Montagne : EMV 169 EMV 170 EMV 171 EMV 172 EMV 173 EMV 174 EMV 176

Apostolat en Galilée : EMV 177 EMV 178 EMV 179 EMV 180 EMV 181 EMV 182 EMV 183 EMV 184 EMV 186

Le second voyage pascal : EMV 187 EMV 188 EMV 189 EMV 190 EMV 191 EMV 192 EMV 193 EMV 194 EMV 195 EMV 196 EMV 197 EMV 198 EMV 199 EMV 200 EMV 201 EMV 202 EMV 203

Apostolat en Judée : EMV 204 EMV 205 EMV 206 EMV 206 3.69 EMV 207 3.70 EMV 208 3.72 EMV 210 EMV 211 EMV 212 EMV 212 EMV 214 EMV 215

Apostolat en Philistie : EMV 216 EMV 217 EMV 218 EMV 219 EMV 220 EMV 221 EMV 222 EMV 223 EMV 224 EMV 225

La conversion de Marie-Madeleine : EMV 226 EMV 229 EMV 230 EMV 232 EMV 233 EMV 235 EMV 237 EMV 238 EMV 239 EMV 240 EMV 241 EMV 242 EMV 243 EMV 244 EMV 245 EMV 246 EMV 247 EMV 248 EMV 249 EMV 250 EMV 251 EMV 252 EMV 253 EMV 254 EMV 255

Envoi des apôtres et disciples en mission : EMV 256 EMV 257 EMV 258 EMV 259 EMV 260 EMV 261 EMV 262 EMV 265 EMV 268 EMV 269 EMV 271 EMV 272 EMV 273 EMV 274 EMV 275 EMV 276 EMV 277 EMV 278 EMV 279 EMV 280

Pérée, Galaad et Trachonitide : EMV 281 EMV 284 EMV 285 EMV 286 EMV 287 EMV 288 EMV 289 EMV 290 EMV 292 EMV 293 EMV 294 EMV 296 EMV 297 EMV 298 EMV 299 EMV 300 EMV 301 EMV 302

Les fêtes de fin d'année à Nazareth : EMV 304 EMV 307 EMV 312

Le voyage des disciples à Antioche : EMV 313 EMV 314 EMV 315 EMV 316 EMV 318 EMV 319 EMV 320 EMV 321 EMV 322 EMV 323 EMV 324 EMV 325 EMV 326

Phénicie et Haute-Galilée : EMV 327 EMV 328 EMV 329 EMV 330 EMV 331 EMV 332 EMV 333 EMV 334 EMV 335 EMV 336 EMV 338 EMV 339 EMV 340 EMV 341 EMV 342 EMV 343 EMV 344 EMV 345 EMV 346 EMV 347

La Transfiguration et le Pain du Ciel : EMV 348 EMV 349 EMV 350 EMV 351 EMV 352 EMV 353 EMV 354 EMV 355 EMV 356 EMV 357 EMV 358 EMV 359 EMV 360 EMV 361 EMV 362 EMV 363

L'avant-dernière Pâque : EMV 364 EMV 365 EMV 366 EMV 367 EMV 368 EMV 369 EMV 370 EMV 371 EMV 372 EMV 374 EMV 375 EMV 376 EMV 377 EMV 378

En Judée : EMV 379 EMV 380 EMV 381 EMV 382 EMV 383 EMV 384 EMV 385

Adieux en Judée : EMV 386 EMV 387 EMV 388 EMV 389 EMV 390 EMV 391 EMV 392 EMV 393 EMV 394 EMV 398 EMV 399 EMV 402 EMV 403

Plaine de Saron : EMV 404 EMV 405 EMV 406 EMV 407 EMV 408 EMV 410 EMV 411 EMV 412

Pentecôte, Décapole et Plaine d'Esdrelon : EMV 413 EMV 414 EMV 415 EMV 416 EMV 417 EMV 418 EMV 419 EMV 420 EMV 421 EMV 422 EMV 423 EMV 424 EMV 425 EMV 426 EMV 427 EMV 428 EMV 429 EMV 430 EMV 431 EMV 432

L'été à Nazareth : EMV 433 EMV 435 EMV 436 EMV 440 EMV 441 EMV 443 EMV 444 EMV 445 EMV 446 EMV 447 EMV 448 EMV 449 EMV 450 EMV 451 EMV 452 EMV 453 EMV 454 EMV 455 EMV 456 EMV 457 EMV 458 EMV 459 EMV 460 EMV 461 EMV 462 EMV 463 EMV 465

En Syro-Phénicie : EMV 466 EMV 467 EMV 469 EMV 470 EMV 471 EMV 475 EMV 473 EMV 474 EMV 475 EMV 477

La fête des Tabernacles : EMV 488 EMV 489 EMV 490

En Moab et en Judée : EMV 497 EMV 498 EMV 499 EMV 504 EMV 505 EMV 507 EMV 508 EMV 509 EMV 510 EMV 511 EMV 515 EMV 520 EMV 523

La fête de la Dédicace : EMV 527 EMV 528 EMV 529 EMV 532 EMV 535 EMV 538

La résurrection de Lazare : EMV 547

L'exil en Samarie : EMV 551 EMV 552 EMV 554 EMV 555 EMV 556 EMV 566 EMV 567 EMV 568 EMV 571 EMV 574

Le retour vers Jérusalem : EMV 577 EMV 584 EMV 585 EMV 586

La Semaine Sainte : EMV 590 EMV 593 EMV 596 EMV 597 EMV 599

La Passion : EMV 600

Le dimanche de la Résurrection : EMV 621 EMV 626

De la Résurrection à l'Ascension : EMV 628 EMV 629 EMV 630 EMV 631 EMV 634 EMV 635 EMV 636 EMV 638

Les temps apostoliques : EMV 639 EMV 640 EMV 641 EMV 642 EMV 646 EMV 649

En savoir plus sur ce personnage[modifier | modifier le wikicode]

Extraits du Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère, Éditions Salvator, 2012).        
Jacques d'Alphée est fêté le 3 mai avec Philippe l'apôtre.          

Le théologien Jean Beleth[27] affirme que son père Alphée était bien le frère de saint Joseph[28], mais pour Jacques de Voragine, ce frère était Cléophas.[29] Pour Maria Valtorta, ce Cléophas est le grand-père maternel de Jacques.      

Jacques est connu aussi comme "Jacques le Juste" en raison de sa réputation de sainteté comme évêque de Jérusalem pendant plus de trente ans.

Sous la foi d'Hégésippe[30], un personnage de la génération après les apôtres, Eusèbe de Césarée puis saint Jérôme le disent Naziréen (consacré à Dieu) dès sa naissance : "Il a toujours conservé sa virginité et sa pureté entière. Ses prostrations à terre dans la prière étaient si fréquentes que la peau de ses genoux s'était endurcie comme celle du chameau."[31]

Jacques était une des "colonnes de l'Église" naissante. Saint Paul le nomme même avant Pierre.[32] C'est l'auteur présumé de la première des sept épîtres catholiques.[33] Un apocryphe du IIème siècle, le Protévangile de Jacques, lui est attribué.        

Saint Jérôme et saint Épiphane confirment qu'il fut évêque de Jérusalem, à la demande expresse de Jésus.[34]      

Jacques fut lapidé en 62 sur l'ordre d'Ananias II, grand-prêtre en exercice, avec plusieurs de ses compagnons. Selon Flavius Josèphe, il fut précipité du haut de la terrasse du Temple dans la vallée du Cédron où un foulon l'acheva à coup de bâton.[35] Selon Hégésippe, ses dernières paroles furent celles du pardon. Il fut enterré près du Temple, sur le lieu même de son martyre.[36] Une partie de ses reliques repose à Rome[37] avec celles de saint Philippe, mais de nombreuses églises se prévalent de fragments de ses reliques.[38]

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. EMV 123.7
  2. EMV 577.1
  3. EMV 639.1
  4. EMV 577.7
  5. EMV 38.7-9
  6. EMV 95.2
  7. EMV 95.1
  8. EMV 130.2
  9. EMV 130.3
  10. EMV 258.8
  11. EMV 258.3
  12. EMV 258.5
  13. EMV 258.4
  14. EMV 258.7
  15. EMV 259.9-11
  16. EMV 600
  17. EMV 627
  18. EMV 629
  19. EMV 638.16-23
  20. EMV 640
  21. EMV 621
  22. EMV 638.12
  23. 1 Corinthiens 15,7
  24. EMV 638.12
  25. EMV 646.1-2
  26. EMV 646.4
  27. Un théologien français (v.1135-1182), recteur à Paris et Amiens après avoir été étudiant à Chartres. Il est connu pour sa "Summa de ecclesiasticis officiis" une des œuvres fondatrices de la liturgie chrétienne.
  28. Jean Beleth, Summa de ecclesiasticis officiis, chapitre 124.
  29. Jacques de Voragine, La légende dorée, Saint Jacques, apôtre (le mineur).
  30. Cinquième livre de ses Mémoires, selon Eusèbe de Césarée. Œuvre aujourd'hui perdue.
  31. Eusèbe de Césarée Histoire ecclésiastique, Livre 2, chapitre 23.
  32. Cf. Galates 2, 9.
  33. Benoît XVI, catéchèse du 28 juin 2006.
  34. St Jérôme, in Gal. p 164, et St Epiphane 78, c.7 (rapporté par Maistre, Histoire de St Jacques le mineur 1870, p 395).
  35. Flavius Josèphe Antiquités juives (20, 201sq).
  36. Eusèbe de Césarée Histoire ecclésiastique, Livre 2, chapitre 23.
  37. Dans la crypte de la basilique des Saints-Apôtres.
  38. Notamment : Cathédrale Saint-Sernin de Toulouse, Monastère de Saint-Zoïle de Compostelle, Église des Jésuites d’Anvers, Saint-Etienne de Forli, Cathédrale de Langres, Saint-Corneille de Compiègne...