Avilissement, désespoir
L'avilissement de soi-même consiste à se reconnaître pécheur. Cela est nécessaire et bon pour se convertir, mais un ressentiment excessif envers soi-même est nuisible.
Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
- "Si tu savais, maintenant que s'est dissipée la fumée de la haine, comme je vois mon âme... et comme... et comme je pense à Dieu... - Je le sais. Ne pleure pas. Reste dans l'humilité, mais sans t'avilir. S'avilir, c'est encore de l'orgueil. Aie seulement, seulement l'humilité. Allons, ne pleure pas...". EMV 205
- Enseignement majeur contre l'avilissement : "Que votre travail soit constant, confiant, paisible, sans brusques départs et brusques arrêts. Ainsi font les onagres sauvages, mais personne ne les utilise, à moins d'être fou, pour cheminer en sécurité. Paisibles dans les victoires, paisibles dans les défaites. Même le chagrin pour une erreur commise, qui vous afflige parce que par cette erreur vous avez déplu à Dieu, doit être paisible, réconforté par l'humilité et la confiance. L'accablement, la rancœur envers soi-même est toujours l'indice de l'orgueil, et ainsi même de la défiance. Si quelqu'un est humble, il sait qu'il est un pauvre homme sujet aux misères de la chair qui parfois triomphe. Si quelqu'un est humble, il a confiance non pas tant en lui-même qu'en Dieu et il reste calme, même dans les défaites, en disant : "Pardonne-moi, Père. Je sais que Tu connais ma faiblesse qui parfois l'emporte. Je crois que Tu as pitié de moi. J'ai la ferme confiance que Tu m'aideras à l'avenir encore plus qu'auparavant, bien que je Te donne si peu de satisfaction"." EMV 276
- Judas avoue qu'il est difficile d'avouer ses fautes, Jésus lui répond : "C'est pour cela qu'il faudrait bien agir, pour ne pas s'avilir en disant: "J'ai péché ". Mais pourtant, Judas, il y a en cela un grand remède, de devoir faire effort en disant la faute retient de la faire et si elle est accomplie, la peine de s'accuser est déjà une pénitence qui rachète. Si ensuite quelqu'un souffre, non pas tant par orgueil ni par peur du châtiment, mais parce qu'il sait qu'en manquant il a causé de la douleur, alors, c'est Moi qui le dis, la faute disparaît. C'est l'amour qui sauve." EMV 468
Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta
Dans les Cahiers
- "En vérité, je vous le dis: ce n’est pas d’être tenté qui doit faire peur. Et la force de la tentation, la répétition de ses violentes attaques ne doivent pas induire l’âme à s’avilir à penser que, si cela se produit, c’est qu’elle n’est plus dans la grâce du Seigneur et qu’elle est destinée à la mort éternelle. Réjouissez-vous au contraire, vous qui êtes si fortement tourmentés par Satan : c’est signe que vous êtes ses ennemis et qu’il pressent que vous êtes des proies qui lui ont échappé pour toujours. La colère satanique se déchaîne toujours contre les proies qui échappent à sa faim et contre les conquêtes de Dieu." 18 février 1947